À ta mort, ce sera à moi

L’absence de dialogue qui caractérise la relation de Zerocalcare avec son père est-elle une fatalité ? Connaît-il vraiment l’homme aux côtés duquel il a grandi, ne serait-ce qu’en partie, ses parents ayant divorcé alors qu’il était encore tout jeune ?
Auteurs italiens Italie Les petits éditeurs indépendants Secrets de famille...
À quarante ans passés, lorsque son père lui propose de l’accompagner quelques jours à Merìn, son village natal dans les Dolomites, Zerocalcare appréhende ce tête-à-tête mais accepte. Les souvenirs d’enfance remontent alors à la surface tandis que les secrets de famille surgissent et qu’il découvre un autre visage de ses géniteurs, tout en questionnant son propre rapport à la parentalité, ou plutôt à la non-parentalité. Affrontant les non-dits qui ont traversé les générations, Zerocalcare plonge dans le passé récent de l’Italie pour découvrir tout un pan de son histoire familiale remontant à la Première Guerre mondiale, tandis que les tensions opposant villes et campagnes s’exacerbent. Un retour aux racines à la fois bouleversant et caustique, dans lequel Zerocalcare témoigne avec franchise des tensions passées et présentes, mais aussi du lien indéfectible qui l’unit à son père tout autant qu’à sa mère, sans oublier d’ausculter ses propres travers. Texte : L'éditeur
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Date de parution | 04 Septembre 2024 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Zerocalcare continue de raconter sa vie et ici il met en avant sa relation avec son père, les secrets de famille du côté paternel et la honte qu'il a de ne pas avoir d'enfants alors qu'il a maintenant 40 ans. J'ai retrouvé les qualités et les défauts de l'auteur lorsqu'il parle de sa vie. Il y a des passages très bons, mais il y aussi des parties moins intéressantes. C'est un peu long, notamment au début. Je pense que c'est vraiment durant l'acte 2 que j'ai commencé à trouver qu'il y avait des éléments intéressants dans le scénario. Il y a aussi le fait que je me demande à quel point l'auteur invente. C'est clair que certains passages sont de la fiction comme lorsque l'auteur se bat contre une figurine géante, mais je trouve cela tout de même surprenant que sa mère ET son père aient des secrets de famille. Il y aussi le fait qu'il y a des allusions typiquement italiennes (notamment lorsque Zerocalcare invoque un saint que je ne connais pas) qui me sont passées au dessus de la tête. Parmi les qualités, l'humour fonctionne souvent et les dialogues sont savoureux. On voit aussi l'évolution de Zerocalcare comme auteur. Je me souviens que dans ses œuvres plus anciennes je trouvais que c'était décousu. Ici, l'auteur parle encore une fois de plusieurs sujets, mais tout est plus complémentaire et on ne se perd pas dans les flashbacks qui se passent à différentes époques. Le dessin est très bon et la mise en scène dynamique. Il y aussi quelques cases dessinées de manière un peu plus réalistes que le style habituel de l'auteur. Malgré que tout ne soit pas excellent, j'ai quand même passé un bon moment et je compte continuer d'emprunter les albums de cet auteur italien particulier.
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