Les Coquelicots de Ridgewood

Dans un récit autobiographique navigant entre passé et présent, Shaghayegh Moazzami raconte les épreuves et les petites victoires qui ont fait d’elle la femme qu’elle est aujourd’hui.
Autobiographie Cà et Là Immigrants Les petits éditeurs indépendants Québec
Février 2021, en pleine pandémie mondiale. Shaghayegh, iranienne vivant à Montréal depuis cinq ans, se voit brusquement sommée d’évacuer son appartement le temps que soient résolus de supposés problèmes de sécurité dans son immeuble. Celui-ci, situé avenue Ridgewood, vient d’être racheté par une société véreuse qui pousse ses locataires à partir. La plupart s’y refusent et décident de faire front. Pour Shagha, qui ne maîtrise pas le français, les procédures judiciaires qui s’ensuivent, compliquées par les mesures de distanciation sociale, sont éprouvantes. Elle qui avait peu à peu reconstruit sa vie après avoir fui un pays liberticide se trouve à nouveau dans une situation de grande instabilité, qui réveille des angoisses et des souvenirs douloureux. Quelques éléments de réconfort : le dessin, Ben et son amitié solide, l’atmosphère chaleureuse de l’épicerie iranienne où elle travaille, le soutien de travailleurs sociaux et de certains voisins – dont une voisine qui lui apprend qu’en français, Shaghayegh se traduit « coquelicot ». Texte: l'éditeur
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Date de parution | 04 Octobre 2024 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


2.5 Shaghayegh Moazzami continue son autobiographie d'iranienne exilé à Montréal. L'action de l'album se passe durant l'épidémie de la covid-19. Elle essai d'obtenir la citoyenneté canadienne et tout d'un coup elle, son colocataire et leurs voisins doivent quitter leur appartement pour aller à l'hôtel à cause d'un problème d'insalubrité. C'est donc une période d'anxiété pour l'autrice qui va aussi se remémorer des mauvais souvenirs de sa vie en Iran. Le résultat est correct, mais sans plus. Ça manque de dynamisme dans la narration et dans la mise en scène (le dessin étant moyen). Si certaines anecdotes sont un peu intéressantes, parfois c'est un peut trop autocentré pour les lecteurs. Vivant au Québec j'aime bien lire le point de vue d'un immigrant sur la vie ici et la pauvre autrice va connaitre la crise de logement qui frappe la province depuis trop longtemps et aussi connaitre les joies de la lenteur de la justice et de la bureaucratie en général. Je pense que c'est ce que j'ai le plus aimé dans un album tout de même dispensable sauf si on est un gros fan des autobiographies en BD.
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