Sylvia, Shakespeare & Co

Le roman graphique d'une grande figure du Paris intellectuel de l'entre-deux-guerres : Sylvia Beach, une Américaine, fondatrice de la fameuse librairie Shakespeare and Company.
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles 1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Les petits éditeurs indépendants Livres, librairies et bibliothèques Paris Romanciers et Monde littéraire Shakespeare
Elle a changé l’histoire de la littérature européenne du XXe siècle. Cette femme, c’est Sylvia Beach, une Américaine, amoureuse des livres et de Shakespeare depuis son plus jeune âge. Installée à Paris à l’aube des années 1920, elle rencontre la libraire Adrienne Monnier, qui devient sa compagne et l’introduit dans le monde intellectuel de l’entre-deux-guerres. Adrienne tient une librairie rue de l’Odéon. Sylvia ouvre la sienne juste en face. Derrière la porte de Shakespeare and Company, on croise Hemingway, T. S. Eliot, Gertrude Stein, mais aussi André Gide, Paul Valéry ou Louis Aragon, en quête des chefs-d’oeuvre de la littérature anglo-saxonne. C’est aussi là qu’en 1922, dans ce refuge des écrivains d’avant-garde, est publiée l’édition originale du sulfureux Ulysse de James Joyce, contre les vents et les marées de la censure. De son enfance américaine aux heures sombres de l’Occupation, défile l’odyssée douce et délicate d’une femme d’exception, dont l’engagement a ouvert de nouveaux horizons à toute une génération d’écrivains et de lecteurs.
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Date de parution | Janvier 2025 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Une biographie honnête, mais qui ne m’a pas emballé plus que ça. Je connais assez bien la période au cœur de l’album, à savoir le monde artistique et littéraire de l’entre-deux guerres parisien. Mais c’est surtout l’autre côté de la rue de l’Odéon qui m’avait intéressé, la librairie d’Adrienne Monnier ayant été un creuset et un lieu de rencontres pour beaucoup d’écrivains (Aragon, Breton, Apollinaire je crois). Il s’agit ici de suivre l’amie d’Adrienne qui, à sa suite, a ouvert une librairie originale portant son nom, Sylvia Beach. Il y a des parties intéressantes dans ce récit, autour des rencontres, du hasard, de l’effervescence du Paris de cette époque, de son cosmopolitisme. Et le casting est bien évidemment impressionnant pour qui s’intéresse à la littérature de l’époque (Française et anglo-saxonne). Mais j’ai trouvé le récit finalement un peu creux. Je n’ai pas trop aimé le tic – hélas répandu – de multiplier les apparitions de « noms célèbres », qui s’interpellent tous par leurs noms et prénoms. Ça n’est pas naturel et fait un peu trop « placement de produit ». Je ne connais pas Joyce, que Sylvia Beach a énormément aidé, en publiant son « Ulysse », mais les auteurs le présentent comme quelqu’un d’ingrat et peu estimable, même si Beach semble ne pas lui en vouloir de son manque de reconnaissance. Les dernières années de la librairie, du moins telle que rêvée et dirigée par Sylvia sont plus sombres – la seconde guerre mondiale est passée par là. Mais le reflux des auteurs américains dès la crise des années 1930 avait quelque peu sonné le glas d’une période d’euphorie pour cette femme qui a joué dans l’ombre un rôle majeure (comme Monnier). La librairie qui porte encore son nom – délocalisée sur les quais de Seine pas loin de Notre Dame – est un témoignage souvent oublié de celle qui fut une passeuse remarquable. Le sujet m’intéressait, et j’ai appris un certain nombre de choses. Mais il m’a manqué sans doute un souffle créateur, et j’ai été gêné par quelques facilités (évoquées plus hauts). Je ne regrette pas ma lecture, mais je n’y reviendrai pas.
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