Interlude

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Malgré l'ordre donné, les soldats John, Brown et Andrew refusent d'abandonner un piano. Au risque d'être déclarés déserteurs, ils ont deux jours pour rejoindre les troupes : un court interlude dans cette guerre interminable. Librement inspiré de l'histoire vraie des 2436 pianos de guerre qui furent envoyés sur le front au cours de la Seconde Guerre mondiale.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale La BD au féminin Musique Wallonie [Seconde Guerre mondiale] Europe de l'Ouest

Au coeur de l'hiver 1944, un épais tapis blanc recouvre les Ardennes. Des mois que les soldats américains désespèrent dans ce froid humide et dans cette boue qui s'accroche aux bottes. Mais un jour, un parachute dépose une bien étrange caisse à quelques mètres du campement. Des munitions ? Un ravitaillement d'urgence ? Ce qu'elle contient est bien plus étonnant et provoque bientôt une intense euphorie au sein de la Division... un piano, un piano de guerre leur a été envoyé! Avec lui, la musique du pays ranime l'enthousiasme : le soldat John retrouve ses gammes avec talent, le sergent Brown brille par sa voix de ténor tandis que le jeune Andrew tourne les pages de partitions. Cependant, quand des blindés nazis menacent le camp, il faut partir d'urgence et laisser derrière ce qui n'est pas essentiel. Malgré l'ordre donné, les soldats John, Brown et Andrew refusent d'abandonner le piano. Au risque d'être déclarés déserteurs, ils ont deux jours pour rejoindre les troupes : un court interlude dans cette guerre interminable.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Août 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Interlude © Dargaud 2024
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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20/08/2024 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Une histoire pas désagréable à lire, et qui m’a en plus appris ce « détail » des pianos envoyés en masse pour soutenir le moral des troupes américaines sur le front durant la seconde guerre mondiale (un dossier en fin d’album précise très bien tout ça). Mais voilà, au-delà de cette anecdote, certes originale dans le traitement de cette guerre en BD, je n’ai pas trouvé grand-chose à même de me passionner dans cette histoire. Car elle est linéaire et relativement creuse. Il ne se passe pas grand-chose. Peu de dialogues, d’action, nous suivons quelques G.I. trimballant leur piano dans les Ardennes durant la contre-offensive allemande. Mais la guerre elle-même n’intervient finalement que très peu. Quant à la « chute », elle se laisse deviner bien en amont, au point que l’effet de surprise ne joue plus, et même que cela accentue le ressenti de vide et de dilution de l’ensemble. Quant au dessin, je l’ai trouvé très lisible, mais il manque de finesse et de détail. Ça passe, mais sans plus (affaire de goût peut-être). J’ai par contre bien plus accroché à la colorisation. Clairement pas une lecture marquante en tout cas. Note réelle 2,5/5.

04/05/2025 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Oh ? Une bande dessinée historique qui traite de la seconde guerre mondiale réalisée par un duo féminin. Ça, c’est pas courant ! Parce que autant la bande dessinée s’est féminisée au cours de ce XXIème siècle, autant certains sujets semblent ne pas intéresser les autrices (ou alors, ce sont les éditeurs qui sont frileux à l’idée de laisser des autrices aborder certains sujets jugés plus masculins). Rien que pour ça, j’étais curieux de lire cet album ! Interlude est construit autour d’une anecdote véridique, celle de l’envoi de pianos aux troupes américaines afin de leur remonter le moral. L’idée est tellement extravagante (n’était-il pas plus simple de parachuter des guitares, moins chères à la production et au transport et plus faciles à trimballer sur le front ?) qu’elle méritait bien quelques éclaircissements. Et cet album (et le dossier qui l’accompagne) s’avère bien instructif. Malheureusement, sorti de l’anecdote, le récit que nous offrent les autrices se résume à peu de choses. Ce n’est pas déplaisant à lire et Céline Pieters et Celia Ducaju ont l’intelligence de ne pas inutilement allonger la sauce, mais cet album est finalement très vite lu. Les personnages sont trop classiques et déjà-vu pour vraiment me marquer. Leur destinée est celle à laquelle on s’attend. La fin, on la sent venir de loin. Rien n’est mal fait mais rien n’est réellement marquant. Du coup, je sors un peu déçu de cette lecture. Pourtant il y a pas mal de points positifs : une anecdote originale, un chouette dessin (la colorisation est particulièrement à mon goût), une narration agréable à lire, un récit bien construit… mais il manque l’impact qu’auraient pu apporter des personnages forts et l’un ou l’autre rebondissement inattendu. Pas mal sans plus, mais des autrices dont je vais suivre les prochaines productions. (PS : j’aime bien le titre à double sens).

20/08/2024 (modifier)