Testosterror

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Un virus fait chuter le taux de testostérone des hommes!


Maladies et épidémies

Un virus fait chuter le taux de testostérone des hommes... et se répand sur la planète ! Jean-Patrick, concessionnaire automobile dans la zone d'activité commerciale de Saint-Pierre-Le-Caillou, panique et tente de se réfugier au sein de la secte masculiniste dirigée par Jo, son coach sportif. Contaminé par le virus, Jean-Pat voit sa vision du monde changer... Mais alors qu'il se détache du mouvement viriliste, son fils s'y engouffre. Notre héros parviendra-t-il à sauver son enfant des griffes d'un gourou macho ? Privée de testostérone, l'humanité sombrera-t-elle dans le chaos ? Quel secret la part de féminité de Jean-Pat renferme-t-elle ? Et si la vérité résidait dans les yeux de Champion, son irrésistible chien priapique ?

Scénario
Luz
Dessin
Luz
Couleurs
Luz
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 11 Octobre 2023
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Testosterror © Albin Michel 2023
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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02/04/2024 | karibou79
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Par karibou79
Note: 3/5
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3.5 Une satire féroce et hilarante de Luz qui a su garder les esprits de Fluide Glacial et Charlie Hebdo. On y retrouve le virilisme de Pascal Brutal de Riad Satouf, les énormités des beaufs de Cabu, les colorisations de Vuillemin et bien sûr l'humour de Luz qui n'oublie jamais de glisser l'actualité dans le récit, comme la guerre en Ukraine par exemple. Les mecs y sont décrits à la tronçonneuse mais tout le monde y reconnaitra forcément quelqu'un de sont entourage proche ou moins proche. Les discussions autour du barbeuq', les fans de bricolage (CéBé s'étonnant que son pote n'a pas de ponceuse dans son atelier :) "tu ne ponces pas?"), les épouses obéissant aux diktats sans de remise en question, les mugs ringards de Gifi... un vrai inventaire à la Prévert de la beauferie dans toute sa splendeur. C'est méchant mais beaucoup de personnages en deviennent touchants: l'actualité déversée en continu, le train-train quotidien, l'entourage... finalement beaucoup sont victimes inconscientes d'un système qui veut maintenir le statu quo. L'histoire part dans tous les sens mais la trame est parfaitement compréhensible et les dialogues sont à se rouler, des dizaines de répliques pourraient devenir cultes (je n'en citerai pas pour vous laisser la fraîcheur de la surprise (hormis celle citée plus haut, désolé)). Le dessin, on aime ou on aime pas: c'est coloré à mort, surchargé de détail, encadré de noir. Ca tombe bien, j'aime. Et les émotions sont rès bien rendues sur les visages de ces pauvres barjos. Un bémol concernant l'épaisseur du pavé: 300 pages, c'est beaucoup pour une histoire qui ne s'y prête pas trop. Un risque que certains lecteurs lâcheront l'affaire dans le premier quart.

02/04/2024 (modifier)