Le Jour où j'ai tué Josette

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Histoire d'une dépression sous forme d'abécédaire.


Séries avec un unique avis Troubles psychiques

Josette, c’est pas quelqu’un de chouette. Déjà, Josette, c’est pas quelqu’un. Point. Josette, c’est le joli nom de la dépression. Avec retenue, humour et métaphores imagées par Sébastien Chebret, Agnès de Lestrade revient sur une période nuageuse de sa vie où les couleurs sont et viennent au fil des émotions. Sous forme d’abécédaire, les phases et ressentis de la dépression prennent progressivement l’apparence d’un manuel de combat contre Josette pour aboutir à une mise à mort folle, poétique et touchante. Comment tuer une Josette, de A à Z. (texte de l'éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Jour où j'ai tué Josette © Lapin 2017
Les notes
Note: 2/5
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24/01/2024 | AlainM
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Par AlainM
Note: 2/5
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Cette BD m’a laissé perplexe : elle parle d’un sujet grave – la dépression – d’une manière très inhabituelle. En une petite centaine de pages, l’auteure décrit diverses situations et ressentis vécus pendant sa propre dépression dans un abécédaire où se mêlent humour, description de son vécu et parfois références artistiques ou littéraires. Les différents mots de l’abécédaire (environ 70 à 80) font généralement l’objet d’une seule page – voire un seul dessin mais certains mots sont développés sur quelques pages. Faut-il classer cette BD en humour ou en documentaire voire en roman graphique ? J’ai plutôt opté pour inclassable vu le mélange de genres. Au final, même si cela permet d’approcher ce que peut vivre un dépressif, cette œuvre n’est ni vraiment drôle ni vraiment instructive car on comprend très vite que les dépressifs sont très mal dans leurs peaux et ne voient pas comment sortir de leur dépression. Ce livre est sans doute une catharsis pour l’auteure et je vois mal quel type de public pourrait être intéressé par ce genre de BD. Peut-être des proches de personnes atteintes de dépression ou alors du personnel médical ? Bref, vous aurez compris que cette BD n’est pas ma tasse de thé d’autant plus que le dessin est plus que moyen. L’alternance de pages en couleur et en noir et blanc correspond sans doute bien aux diverses phases qu’un dépressif traverse mais cela ne rend pas la lecture plus agréable.

24/01/2024 (modifier)