Paul Jenkins présente Hellblazer

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Recueil des aventures de John Constantine scénarisées par Paul Jenkins entre 1995 et 1998.


Auteurs britanniques Auteurs canadiens DC Comics Hellblazer Séries avec un unique avis Vertigo

Dans les contrées sauvages de l'Australie, John Constantine est sur le point d'effectuer son premier voyage dans le Tjukurrtjanu, le temps du rêve invisible, qui permet de relier tous les points du temps et de l'espace dans l'univers en perpétuel mouvement. Il a pour objectif d'entrer en contact avec le Serpent Arc-en-Ciel, un dieu aborigène.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Novembre 2022
Statut histoire Histoires courtes (série terminée en 2 tomes) 2 tomes parus

Couverture de la série Paul Jenkins présente Hellblazer © Urban Comics 2022
Les notes
Note: 2/5
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03/01/2024 | Ro
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Par Ro
Note: 2/5
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J'ai une relation très inégale avec John Constantine. Il y a certaines de ses aventures que j'aime beaucoup comme celles scénarisées par Mike Carrey ou encore la majeure partie et surtout la fin du film avec Keanu Reeves. Et il y en a pas mal d'autres qui m'ennuient voire que je n'ai vraiment pas aimées. Et malheureusement, ces aventures scénarisées par Paul Jenkins font partie du second lot. Il s'agit d'histoires courtes, allant de 1 à 5 épisodes chacune. Si la première se déroule en Australie, les autres se passent en Grande Bretagne, décor plus typique pour ce héros très londonien ancré dans une ambiance punk des années 80. Il se retrouve confronté à diverses divinités mineures, des fantômes et autres entités surnaturelles, ainsi qu'à quelques humains mauvais. Et il débrouille les situations par ses connaissances ésotériques et surtout son esprit retors à même d'embrouiller et coincer ses adversaires, ne leur laissant pas d'autre choix que de faire ce qu'il veut. Présentés ainsi, ces ingrédients avaient tout pour me plaire, mais c'est la mise en scène et la narration qui ont plombé ma lecture. Pour commencer, le graphisme n'est pas ma tasse de thé. Ancré dans un style sérieux et réaliste des années 90, un peu underground, il est convenable techniquement. Mais comme pour le dessin des premiers épisodes de Sandman auquel je serais tenté de le comparer, il lui faut une bonne histoire pour lui permettre de me satisfaire. Et ce ne fut pas le cas ici. Les histoires sont très verbeuses, très ambiance polar noir avec ce héros nonchalant qui monologue souvent et parle par non-dits et sous-entendus quand il ouvre la bouche. Outre le fait que le rythme lent et bavard peine à captiver, j'ai décroché trop souvent, mal compris les enjeux et pas saisi comment Constantine sauvait la plupart des situations. Et c'est là le principal souci : quand le concept d'un personnage est de débrouiller les conflits par son esprit et ses connaissances et qu'on n'y comprend pas grand chose, on passe complètement à côté de l'histoire, comme ce fut mon cas. En outre, l'esprit sérieux années 80-90 de cette série, en partie politique, et sa sociologie britannique de l'époque m'ennuient, de même que les différents protagonistes. Bref, je n'ai pas apprécié ces aventures là de Constantine.

03/01/2024 (modifier)