Vulva Viking

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Une nouvelle aventure de FunGirl, un "Gaston Lagaffe au féminin"


Requins marteaux Séries avec un unique avis

Fungirl, cette grande tige dévastatrice et attachante, a trouvé un job de vendeuse de corndogs (sortes de saucisses molles plantées sur des bâtonnets). Complètement inadaptée, elle se fait virer aussi vite qu'on réchauffe une curry-wurst au micro-ondes. Mais grâce à cet incident, elle fait la connaissance d'un beau skateur et instagrammeur, avec qui elle débute une histoire d'amour. Quand soudain, en plein acte sexuel, l'impensable se produit... Véritable "spin-off" de Fungirl, Elizabeth Pich refait vivre ses personnages pour une aventure express, aussi trash que désopoilante. Qui vivra vulva !

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Octobre 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Vulva Viking © Les Requins Marteaux 2022
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

09/02/2023 | Blue boy
Modifier


Par Blue boy
Note: 1/5
L'avatar du posteur Blue boy

Quand une bande dessinée suscite l’enthousiasme, notamment celui de l’excellente Ambre Chalumeau, chroniqueuse culturelle pour Quotidien, on se dit qu’il serait bon de voir de quoi il retourne. Ce fut le cas récemment avec « Vulva Viking », de Elizabeth Pich, qui reprend son personnage fétiche de FunGirl, présentée par certains comme un Gaston Lagaffe au féminin. L’autrice allemande a construit son succès sur Instagram, avec des strips à « l’humour absurde inspiré des Monthy Python ». Il est possible de s’accommoder d’un dessin moche quand le fond est puissant ou quand l’ouvrage fait dans la dérision voire l’autodérision. On peut même finir par lui trouver des qualités. Elizabeth Pich me pose problème. Aurais-je dû commencer par la suivre sur les réseaux pour goûter pleinement son humour trash et décalé ? Peut-être ce type d’humour typiquement fanzinesque nécessite-t-il un temps d’adaptation. Aurais-je dû commencer par « FunGirl » pour me familiariser avec cette grande gigue hyperactive, gaffeuse et totalement loufoque ? Objectivement, on pourrait considérer cela assez drôle, surtout quand « Vulva Viking » vise le petit monde des influenceurs via le personnage du youtubeur, qui pendant une scène d’amour torride, se fait défoncer la tronche par la « touffe meurtrière » de Fungirl. Oui mais voilà. Parfois la mayonnaise ne prend pas, en tout cas chez le rédacteur de ces lignes qui aurait tant voulu dire du bien de « Vulva Viking ». Les mécanismes du rire sont mystérieux et la drôlerie ne se décrète pas. Bien souvent, plus la pub est flatteuse, plus le produit est décevant (dans le domaine du cinéma, il suffit de voir les affiches des comédies industrielles françaises, portées par des slogans dithyrambiques et la plupart du temps navrantes). A cet égard, ma première rencontre avec Fungirl fut un échec. Je ne suis jamais rentré dedans. L’humour régressif quelque peu « pipi-caca » (oui mais alternatif) de miss Pich n’a pas eu de prise sur moi. Deviendrais-je plus difficile avec l’âge, ou plus morose ? Même les dernières productions de Fabcaro ou de Goossens ne me font plus rire, c’est grave, docteur ?

09/02/2023 (modifier)