Le Haut Palais (The Highest House)

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Naître esclave est un fait. Pas une fatalité.


IDW Publishing Séries avec un unique avis

Dans le pays d’Ossaniul, il existe une forteresse aussi démesurée qu’inaccessible : le Haut Palais. En maîtres des lieux, les membres de la noble famille d’Aldercrest y règnent sur une véritable armée d’esclaves. Au plus bas de l’échelle, le jeune Moth effectue les tâches les plus ingrates et a raisonnablement peu d’espoir de vivre longtemps. Jusqu’au jour où il fait la connaissance d’Obsidian, une mystérieuse entité prisonnière des lieux qui lui parle dans son sommeil. Si Moth fait ce qu’il lui demande, Obsidian lui promet fortune et gloire. Va-t-il accepter ce marché ? À travers une subtile uchronie, Le Haut Palais nous transporte dans un pays fictif très proche des royaumes des Balkans au XVIe siècle. Mike Carrey et Peter Gross ("Lucifer", The Unwritten) tirent de ce contexte un captivant récit fantastique qui porte une réflexion sur l’âme humaine, nous décrivant comment un jeune esclave va tout tenter pour se sortir de sa condition.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Juin 2017
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Le Haut Palais © Glénat 2017
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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04/09/2022 | Noirdésir
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Mouais. Je n’ai pas été outre mesure convaincu par l’album que j’ai eu sous la main, « Le Pacte d’Obsidian ». Visiblement, un deuxième tome au moins était prévu, annoncé sur le site de l’éditeur (titré « Shurubai »), mais apparemment plus en vente, aucune trace trouvée sur le net, donc la série semble avoir été abandonnée. Et, comme cet album n’est qu’un tome d’introduction, ça laisse en plan les lecteurs sans trop savoir où cela allait les mener. De toute façon, comme je l’ai dit, je n’ai pas accroché. Le dessin est techniquement très bon, mais je l’ai trouvé figé, assez froid. La colorisation donne un rendu trop lisse à mes yeux, cela manque clairement de nuance. Quant à l’histoire, elle semble se passer dans une sorte d’Europe centrale au temps de la Renaissance, même si certains aspects ramènent à un moyen-âge fantasmé, presque médiéval fantastique (mais l’absence de suite laisse en suspens ce genre de question). Un jeune garçon, Moth, vient d’intégrer la cohorte d’esclaves d’un grand domaine, que nous découvrons à peine ici. La partie BD est coupée au milieu par plusieurs pages de texte dressant une sorte d’histoire du pays imaginaire, des luttes violentes entre différents groupes. Cela hache un peu le récit. Même remarque concernant une très longue page détaillant les outils utilisés par les couvreurs – que rejoint Moth. L’histoire ne m’a pas emballé en tout cas.

04/09/2022 (modifier)