Gravelines - L'invincible armada

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Quand une reine protestante défie la papauté.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII L'Invincible armada Séries avec un unique avis Vieux gréements

À la fin du XVIe siècle, alors que l’homme se lance à la découverte du monde, sur le vieux continent, deux royaumes se déchirent au nom de la foi. Le très catholique roi d'Espagne Philippe II ne supporte plus l’impertinence d’une Angleterre qui s’est défaite de l’autorité papale depuis le schisme anglican. Partout où le royaume ibérique a des intérêts dans le commerce, l’Angleterre d’Élisabeth Ire s’emploie à les contester. Las de voir son hégémonie s’effriter, le roi d’Espagne élabore le plan audacieux d’envahir l’Angleterre pour placer sur le trône un roi catholique. Philippe II a pour lui la puissance maritime et militaire, Élisabeth Ire n’a que le courage de ses marins émérites comme Francis Drake. Le destin de l’Angleterre va ainsi se jouer sur les eaux tumultueuses d’une mer étroite au large des côtes de Flandre dans les premiers jours d’un mois d’août de 1588.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Octobre 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Gravelines - L'invincible armada © Glénat 2020
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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01/09/2022 | Noirdésir
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Si Gravelines est le point d’orgue de la triste histoire de « L’Invincible Armada », elle n’est qu’une des raisons de son échec (certes le plus gros coup dur !) dans la tentative espagnole d’attaquer l’Angleterre et d’y débarquer : des raids anglais et la tempête quelques mois plus tôt et, comme le rappelle les dernières pages et le dossier final le long et meurtrier contournement par l’Écosse pour sauver ce qui pouvait l’être ont définitivement anéanti les espoirs espagnols – et plus généralement catholiques (dans d’autres conditions, Napoléon et Hitler devront eux aussi renoncer à mettre la main sur l’Angleterre). Gravelines donc, dont les « préparatifs » sont longuement montrés, n’est pas exactement une bataille. Ou plutôt les erreurs espagnoles (l’armada est commandée par quelqu’un qui n’y connait rien en matière de marine !) et une habile utilisation de brûlots anglais ont fait l’essentiel. L’album se lit facilement, le contexte est bien amené et la déroute espagnole facile à comprendre. Et, comme d’habitude, un intéressant dossier clôture l’album, développant le contexte (en matière politique, d’armement, etc.). Delitte n’est pas ici au dessin (lui qui pourtant excelle en vieux gréements), et je redoutais que trois dessinateurs différents travaillent sur cet album. Je ne sais comment ils se sont répartis le travail, mais il n’y a pas d’hétérogénéité, et le résultat final est globalement bon.

01/09/2022 (modifier)