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Les Dames de Kimoto

Un chef d’œuvre de la littérature japonaise plein de paradoxes : à la fois beau et cruel, sombre et lumineux, doux et amer !
Adaptations de romans en BD Le Japon historique
« Le mont Kudo était encore voilé par les brumes matinales de ce début de printemps. La main serrée dans celle de sa grand-mère, Hana franchissait les dernières marches de pierre menant au temple Jison. L’étreinte de la main autour de la sienne lui rappelait que, maintenant qu’elle allait être admise comme bru dans une nouvelle famille, elle cesserait d’appartenir à celle où elle avait vécu les vingt années de son existence. » À travers le récit des amours, des passions et des drames vécus par trois femmes de générations différentes, Les dames de Kimoto dresse un tableau subtil et saisissant de la condition féminine au Japon depuis la fin du XIXe siècle.
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Date de parution | 02 Mars 2022 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Cyril Bonin adapte un roman de l’écrivaine japonaise Sawako Ariyoshi. Ecrit en 1959, ce roman constitue le premier volet d’une trilogie ‘fluviale’. Je ne sais pas si Cyril Bonin a l’intention d’adapter les autres volets mais ce récit peut tout à fait se lire comme un one-shot. L’histoire est très simple et je ne sais trop s’il faut la considérer comme du récit de vie ou comme un récit historique. Un peu des deux, sans nul doute puisqu’elle nous permet de découvrir la situation féminine au Japon au travers de trois personnages féminins issus de trois générations. Le récit s’étale ainsi depuis la fin du 19ème siècle jusqu’à la fin des années ’50, soit un demi-siècle durant lequel l’évolution de la société est manifeste, et l’évolution du statut de la femme au Japon est elle aussi évidente. Au niveau du dessin, Cyril Bonin nous livre de très belles planches. Il a légèrement modifié son style naturel pour un effet plus « japonisant ». Attention, hein ! On est loin d’un style manga mais il y a des inspirations qui rappellent les estampes japonaises. Le résultat est vraiment agréable et le trait est bien soutenu par une colorisation aux tons chauds ou froids en fonction des ambiances. Au niveau de l’adaptation, j’ai beaucoup aimé la première moitié du récit. Malheureusement, par la suite, j’ai plus ressenti les coupures (inévitables lorsqu’on adapte un roman au format d’une bande dessinée) avec des sauts temporels plus fréquents et des personnages à qui on ne donnait finalement plus le temps nécessaire pour évoluer en douceur. Or, cette lenteur faisait tout le charme de la première partie du récit. Au final, je suis tombé à moitié sous le charme de cette chronique familiale. Le symbolisme présent, l’opposition entre tradition et modernisme, le personnage féminin de Hanna, l’aspect historique : voilà autant de points positifs (sans oublier le dessin). Des points positifs que seul le côté saccadé du découpage de la deuxième partie vient un peu tempérer. Au final, c’est un bon album, mais je pense que le roman lui demeure supérieur.
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