36 15 Alexia

Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)

Un constat désespéré sur le désir et la nature des relations entre hommes et femmes...


Frédéric Boilet Love Stories

L’album commence avec ces mots : « Au tout début, tu t’appelais Alice. Rapidement, tu as changé pour Alouette, miroir, puis Féeclochette… Normal, puisque j’étais Peterpan. Ce n’est qu’au bout de quelques mois que tu as décidé de t’appeler Alexia… Je venais de te révéler mon vrai prénom : Marcello. Je t’avais rencontré sur minitel, en 36-15… je connaissais ton nom, je savais tes mots… bientôt j’allais découvrir ton visage… » Article de Thierry Groensteen paru dans Le Monde du 2 mars 1990 Pour son deuxième livre en solo, Frédéric Boilet a choisi de vivre lui-même l'aventure qu'il relatait, et d'avancer dans son récit avant d'en connaître le dénouement. 36 15 Alexia commence par une rencontre sur minitel. Elle est mannequin professionnel ; il lui arrache des confidences qui exacerbent son désir, mais qui vont peu à peu se révéler mensongères. Alexia s'offre et se dérobe, elle promet et ne tient pas, elle se laisse filmer mais n'honore pas ses rendez-vous. Elle prendra finalement l'initiative de la rupture, mais, la fiction ayant des droits sur le réel, c'est au dessinateur qu'il appartient de doter l'album d'un fin qui l'agrée. Moderne dans son propos comme dans sa forme, 36 15 Alexia fait l'objet d'une mise en abyme astucieuse, et procède par ruptures de style successives. Boilet démontre avec un réel brio la plasticité d'un médium qui sait faire fusionner les catégories du vrai et de l'imaginaire. Sans doute vient-il de signer l'une des premières bandes dessinées portant la marque des années 90. Article de Thierry Groensteen paru dans Le Monde du 2 mars 1990

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1990
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série 36 15 Alexia © Ego comme X 1990
Les notes
Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)
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25/04/2003 | ArzaK
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