Degas - La Danse de la solitude
Retour sur la personnalité complexe d'un des fondateurs du mouvement impressionniste.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Auteurs espagnols Auteurs italiens Biographies L'impressionnisme Milieux artistiques Peinture et tableaux en bande dessinée
Fondateur du mouvement impressionniste dont il fut l'un des critiques les plus impitoyables ; trop bohème pour les bourgeois et trop bourgeois pour les artistes... Edgar Degas était un homme de paradoxes. Un solitaire, qui n'aima qu'une seule femme sans jamais la courtiser. Et c'est en compagnie de cette dernière qu'au crépuscule de sa vie, Efa et Rubio ouvrent les pages des carnets de Degas pour tenter de percer le mystère de ce génie pétri de contradictions.
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| Date de parution | 17 Septembre 2021 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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C'est un album biographique intéressant sur la vie de Degas. Je connaissais l'artiste mais pas plus que ça sa personnalité qui nous est présentée par les auteurs. Celle d'un homme seul, sans réelle joie de vivre. Il est né dans une famille aisé et souhaite devenir un grand maître de la peinture. Peu intéressé par la bagatelle ce qui fit planer le soupçon d'homosexualité ou d'impuissance. Pour autant il entretient une relation avec Mary Cassatt, peintre elle-aussi d'origine américaine, mais qui restera platonique. Au-delà de la solitude de cet homme, on le présente comme misogyne, antisémite et antidreyfusard, bref un beau portrait, mais aussi comme un des initiateurs du mouvement impressionniste qui rejette les règles de l'exposition de tableaux au Salon. Ils créent leur contre-salon en quelque sorte pour exposer et vendre leurs oeuvres selon leurs propres règles. Tout cela est plaisant à lire, même sans être un gros amateur d'art à mon avis, et quelques pages de contexte en fin d'album ajoutent un utile complément au récit. Le dessin est fort joli et la colorisation très à propos.
J’ai adoré la colorisation d’Efa. Son travail graphique sur cet album rend un bel hommage à Degas ainsi qu’à l’ensemble du mouvement impressionniste. Outre cette colorisation, le fait que de nombreux clins d’œil soient disséminés dans l’album amuse l’amateur de ce mouvement que je suis. Franchement, d’un point de vue visuel, cette bande dessinée est une franche réussite. Au niveau de la biographie en elle-même, la personnalité de Degas est telle qu’il est difficile d’en faire un personnage attachant. Mais Salva Rubio parvient à nous le rendre intriguant, ce qui est déjà pas mal. La narration à la première personne, qui nous fait rebondir d’Edgar Degas à Mary Cassat apporte des points de vue intéressants tout en dynamisant le rythme du récit. Cela donne une biographie agréable à lire alors même que le personnage de Degas reste assez hermétique. Pas mal du tout en somme, et un achat conseillé pour tout amateur d’art, du mouvement impressionniste et d’Edgar Degas en particulier.
« Nos grands-parents pouvaient devenir des héros en faisant la guerre, nos parents ont essayé de devenir les héros de la libération des mœurs en 68 et nous… Ben nous que dalle, on est pas des héros. »
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