Les Aventures - Planches à la première personne (Non-aventures)

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Les Aventures - Planches à la première personne est l'édition française de l'intégrale "Non-Aventures" paru au Québec qui reprend de manière augmentée les titres suivants : Quelques pelures, Le Moral des troupes et un inédit "Le Roi cafard". Des carnets qui deviennent par surprise une autobiographie...


Auteurs canadiens Autobiographie Québec Séries avec un unique avis

Les Aventures - Planches à la première personne nous font entrer dans la vie de Jimmy Beaulieu, de 1998 à aujourd'hui. De Québec à Montréal, de la librairie Pantoute au Festival d'Angoulême, Jimmy Beaulieu dessine ses rencontres avec des filles de rêve (avec qui il ne se passe rien), ses doutes, sa passion pour la bande dessinée, sa conscience politique qui s'aiguise, ses souvenirs familiaux... Au terme de ces Aventures, on aura rencontré un artiste et vu un jeune homme devenir – presque – un adulte. On aura aussi l'impression d'avoir écouté un ami nous parler de désir, d'amour, de fortune et d'infortune, de jeunesse, de mort, d'errance, et de la douce ivresse d'être vivant.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 2013
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Les Aventures - Planches à la première personne (Non-aventures) © Les Impressions Nouvelles 2013
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

28/05/2021 | Ro
Modifier


Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

J'ai lu cet épais album sans savoir qu'il s'agissait d'une intégrale reprenant des œuvres existantes, Quelques pelures et Le Moral des troupes, et y ajoutant quelques pages aussi tirées de Résine de synthèse et enfin l'équivalent d'un petit album supplémentaire plus récent "le Roi des cafards". L'ensemble forme un tout relativement homogène donc je n'ai pas tellement vu la différence hormis une évolution de la maîtrise graphique au fil du temps. Il s'agit de récits autobiographiques où l'auteur, Jimmy Beaulieu, se raconte depuis la fin des années 90 jusqu'à 2013. Cela commence quand il est un jeune célibataire et travaille encore dans une librairie de la ville de Québec et qu'il va décider de déménager à Montréal pour reprendre sa vie en main. Et cela se termine quand il est devenu un auteur assez confirmé et marié, mais toujours plein de questionnements sur la vie en général. Cela prend la forme d'un recueil de récits courts, comme des bribes de journal intime ou de carnets de dessin où l'auteur couche sur le papier les évènements qu'il a vécus, les réflexions qu'il a eues , comme des miettes de tranches de vie. Parfois cela prend la forme d'une histoire en une dizaine de pages, avec un début et une fin, et d'autres fois cela ressemble à des petits flashs plus décousus se succédant sans réel suivi. L'auteur s'y livre sur sa vie sentimentale et familiale, son quotidien, un peu son expérience d'auteur de BD et d'éditeur plus ou moins amateur, et il nous fait partager les nombreuses questions et doutes qui le taraudent, ainsi que ses impressions du moment. Malgré l'aspect décousu de l'ensemble, j'étais plutôt intéressé au départ par ce récit intimiste, surtout parce qu'il me permettait de découvrir l'état d'esprit de ce Québécois et la manière dont il me permettait de découvrir la vie des jeunes québécois et son côté exotique et attachant pour un lecteur français. L'auteur insiste en partie sur cet aspect, son amour pour son pays et surtout pour la ville de sa jeunesse, Québec. Les quelques informations sur l'évolution de sa carrière artistique étaient également relativement intéressantes même si survolées d'assez loin. Mais en définitive, cette lecture en est venue assez rapidement à m'ennuyer. S'il continuait à y avoir par-ci par-là des épisodes qui me captivaient davantage, beaucoup trop des passages de cet album sont trop intimistes, trop bavards et sans intérêt à mes yeux. Sans parler non plus de cette structure décousue qui donne l'impression de fouiller dans un amas déstructuré de moments un peu voyeurs où l'auteur s'épanche comme ça lui vient. Sur la fin de l'album, et notamment dans celles qui forment "le Roi des cafards", les planches deviennent même parfois tellement bavardes que j'ai eu l'impression de lire des pages des plus récents Carnets de Joann Sfar qui m'ennuient au plus haut point. A petites doses, en ne gardant qu'une partie sélectionnée de ces histoires, j'aurais pu trouver ça pas mal, mais là, il y a trop de pages et trop d'ennui pour moi.

28/05/2021 (modifier)