Ivre du Japon

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Suivez Karen dans sa rencontre avec le pays du Soleil levant, son mariage avec un Japonais, ou encore l'éducation de ses deux enfants dans une société aux antipodes de celle française !


Autobiographie Immigrants Journalistes Séries avec un unique avis

1996, Japon... Une Française atterrit à l'aéroport de Narita... Karen a 26 ans. Elle est née en France et y a grandi. Directrice technique pour une chaîne de télévision, elle choisit une destination plutôt insolite pour passer ses cinq semaines de congés payés : le Japon ! Elle était loin de s'imaginer que ce pays, qu'elle avait choisi un peu par hasard, allait changer le cours de sa vie. Un aéroport propre, un système qui fonctionne et respecte les horaires fixés, la foule de Shibuya, les différents looks extravagants, les annonces de la ligne Yamanote, les téléphones portables et l'i-mode, le kabuki, les kimonos, les toilettes... Découvrez ce qui fait le charme du Japon, mais pas seulement... car Karen reste Française et critique son pays d'adoption !

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Mai 2021
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Ivre du Japon © Kana 2021
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

10/05/2021 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur Mac Arthur

Ce manga nous raconte l’histoire de Karen, ou Karyn Poupée, journaliste française qui va littéralement tomber en amour avec le Japon lors de vacances passées dans ce pays en 1996. Elle n’aura de cesse d’y retourner au point d’aujourd’hui y vivre, mariée à un mangaka japonais et mère de deux enfants nés de ce mariage. Découpé en de multiples chapitres, l’album nous raconte la découverte du pays et les différences qui existent entre le Japon, son pays d’adoption, et la France, son pays natal. L’intérêt fluctue en fonction des différents thèmes abordés mais dans l’ensemble le récit est instructif et plaisant à lire. A la lecture il apparait de manière évidente que ce récit a d’abord été publié dans un magazine. Chaque chapitre comprend exactement 8 planches et commence la plupart du temps de la même manière. A force, ce caractère répétitif et monotone lasse quelque peu… mais comme les chapitres sont court, on se dit « bon, allez, un dernier et puis j’arrête », et on arrive vite à la fin de l’album sans trop s’en rendre compte. Le dessin de J.P. Nishi est assez caricatural et carré et convient plutôt bien pour ce type de documentaire du quotidien. L’insertion de photos retouchées permet de rendre certains décors plus réalistes. Dans l’ensemble, le travail est soigné et aide à une lecture fluide. Je suis surpris que le nom de Karyn Poupée n’apparaisse nulle part alors que ce récit est raconté à la première personne. De plus, J.P. Nishi n’est autre que le mari de la narratrice. J’ai du coup trouvé le procédé bizarre tant il me semble que Karyn Poupée a au minimum été co-scénariste de cet album. C’est un détail mais il m’a fait tiquer. Bon ! Au final, je ne vais pas dire qu’il s’agit d’un chef d’œuvre mais ce n’est certainement pas un mauvais album. Son point fort est de nous faire découvrir le Japon du début des années 2000, son point faible est ce découpage en chapitres extrêmement formatés.

10/05/2021 (modifier)