Elecboy

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Nouvelle saga de science-fiction écrite et dessinée de main de maître par Jaouen Salaün, qui conjugue avec bonheur un trait réaliste et un imaginaire teinté d'onirisme.


Après l'apocalypse... Les intelligences artificielles (I.A.) Robots

Année 2122, quelque part en Amérique du Nord. Sur une terre aride et brûlée par le soleil, la paix et la sagesse semblent avoir déserté. L'ancien monde civilisé a laissé place au chaos et à la pauvreté, à la violence et à la sauvagerie. Dans ce décor de western, au milieu de baraquements de fortune mêlés à des panneaux solaires modernes, les membres d'une communauté autonome survivent tant bien que mal. La quête de l'eau est une préoccupation de tous les instants. Le jeune Joshua est amoureux de Margot, la soeur de Sylvio, un adolescent brutal qui prend plaisir à le frapper. Sylvio appartient au clan des hauteurs, qui affirme son pouvoir en faisant régner la peur sur les autres habitants. Un jour, d'étranges événements se produisent. Dans cet univers d'après l'apocalypse, alors que le père de Joshua et son équipe travaillent sur le réseau d'approvisionnement en eau, des créatures éthérées surgies de nulle part s'en prennent à eux...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Janvier 2021
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Elecboy © Dargaud 2021
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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17/03/2021 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

Une série qui possède de beaux atouts, mais qui ne m’a pas contenté autant que je l’espérais au travers des premières pages. D’abord le dessin de Salaün, franchement très bon, et très beau. Ultra réaliste par moments. En tout cas agréable, dynamique, avec une colorisation elle aussi réussie. L’histoire est à la fois simple et complexe, et se déroule sur plusieurs plans, qui convergent peu à peu. Disons que tous les passages post-apocalypse, dans une Amérique des grands espaces d’après la catastrophe, sont assez sympas. Ça fait Mad Max parfois, avec quelques touches de révolte indienne, au XXIIème siècle. Ces passages sont relativement classiques, mais cette partie de ‘intrigue, qui oppose deux clans dans un monde où l’eau manque, où les I.A. menacent, est la plus facile à appréhender. C’est un peu plus complexe – et un chouia moins intéressant – dès lors qu’apparaissent les entités robotiques, ces I.A. qui auraient pris le pouvoir, et qui semblent vouloir anéantir l’espèce humaine : ces scènes sont d’ailleurs traitées de façon froide (très « métalliques » pour les personnages, avec de simple décompte et autres localisations des « cibles » pour les attaques). A côté, sur la Terre dévastée, une nouvelle Église renait, mais là je n’ai pas tout compris, comme je n’ai pas tout saisi des I.A. et de leurs actions. Au final, malgré des zones d’ombres et des passages moins intéressants, j’ai quand même apprécié cette lecture.

20/12/2023 (modifier)
Par Yann135
Note: 2/5
L'avatar du posteur Yann135

Nous sommes en 2122. Le monde que vous connaissez a disparu ! Désormais c’est le désordre le plus total. La terre est brulée par le soleil. Ca tape fort ! Plus besoin de regarder les prévisions météorologies… c’est canicule tous les jours. Les rescapés n’ont qu’une seule préoccupation ! Une seule ! C’est trouver de l’eau. J’avoue que sur ces bases, je dis oui tout de suite. Les décors apocalyptiques sont plutôt réussis. Le trait de Jaouen Salaün est visuellement intéressant. Je suis même séduis. Et là c’est patatras ! Dans ce décor crade à la Mad Max apparaissent des créatures étranges. On ne sait pas trop d’où elles viennent et ce qu’elles recherchent. L’incompréhension est totale au point de ne pas vouloir continuer la série. Le scénario devient complexe. J’en ai marre. Je lâche prise. Cette giclée de science-fiction est rebutante. Il y avait pourtant de la matière dans ce chaos où la violence au sein de la communauté était plus que palpable. Le mixte western et l univers post apocalyptique était pourtant une bonne idée. Grosse désillusion au final. Dessin 3 étoiles – Histoire 1 étoile

19/06/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Voilà un récit de science-fiction qui ravira les amateurs du genre. Vous adorez les œuvres de Juan Giménez ? Un univers post-atomique à la Mad Max vous tente ? Plusieurs intrigues entremêlées ne vous font pas peur ? Un ton emphatique et dramatique est de nature à vous séduire ? N’avancez plus, cet album est là pour vous !! A titre personnel, je dois bien avouer que ce n’est pas véritablement le genre de série vers lequel je me dirige d’ordinaire, mais la qualité du dessin et de la mise en page m’ont incité à me lancer dans cette lecture. Et comme, malgré le caractère nébuleux de certains aspects du scénario, la narration est très fluide, cet album se lit vite et avec plaisir. Deux lignes narratrices distinctes sont entremêlées : - D’une part, nous allons nous intéresser au destin d’un groupe de survivants, rassemblés dans un village en plein cœur d’une zone désertique. Dirigés par une caste inquiétante (l’ombre de Jodorowski planerait-elle en ce ciel ?), ses membres tentent de survivre comme faire se peut. Dans ce microcosme, les histoires d’amour et de rivalité -entre adolescents comme entre adultes- occupent une place de choix alors que l’approvisionnement en ressources essentielles (l’eau, notamment) accapare l’énergie des plus courageux. Je me suis vite pris au jeu, m’attachant au sort -pourtant assez prévisible- de certains de ces personnages. - D’autre part, l’origine de l’apocalypse reste nébuleuse mais intrigue via plusieurs planches qui nous montrent des êtres étranges dont on ne saurait dire s’il s’agit d’I.A., d’extraterrestres ou de dieux. A la limite peut-on comprendre que c’est d’une lutte qu’est née la fin de notre monde mais que ces êtres sont toujours à la recherche de quelque chose (ou de quelqu’un (genre un ado (comme celui qui se trouve au centre du récit (enfin, j’dis ça, j’dis rien)))). Cette nouvelle série est donc assez classique et me semble prévisible. Elle est toutefois bien foutue et illustrée dans un style réaliste que beaucoup d’amateurs du genre vont adorer. Pour ma part, j’en reste à un simple « pas mal » mais je lirai sans aucun doute la suite.

17/03/2021 (modifier)