Yojimbot

Note: 3.6/5
(3.6/5 pour 5 avis)

Angoulême 2022 - Fauve des Lycéens Avec "Yojimbot", Sylvain Repos signe une première oeuvre au rythme effréné où le fracas des sabres s'entrechoquant au gré de combats dantesques se mêle avec maestria à un récit post-apocalyptique des plus aboutis !


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Japon, 2241. Suite à la « 3e crise de l'homme », la surface de la Terre est devenue inhabitable pour l'être humain. Parmi les ruines, ne restent que des robots. Mais l'un d'eux (un Yojimbot, robot samouraï) tombe inopinément sur Hiro, un jeune garçon, et son père qui cherchent à échapper à une troupe armée. Le Yojimbot se défait de l'escouade et sauve l'enfant. Il va vite comprendre que, de la survie d'Hiro, dépend le sort de l'humanité....

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Janvier 2021
Statut histoire Série en cours 3 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Yojimbot © Dargaud 2021
Les notes
Note: 3.6/5
(3.6/5 pour 5 avis)
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05/02/2021 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Très sympa cette série, ça s’adresse plutôt aux ados mais je n’ai pas boudé mon plaisir. Sylvain Repos m’a embarqué dans son petit monde. Sa mise en page est aérée et agréable à suivre, les nombreuses scènes d’action sont rythmées, le tout est d’une fluidité exemplaire. J’ai surtout succombé à son univers de robots samouraïs, j’aime beaucoup cette idée et leurs designs (un peu comme dans le jeu video Stray). Une trame relativement classique mais ça déroule gentiment, par contre il ne faudrait pas que ça s’éternise trop. J’ai enchaîné les 3 tomes ce week-end, bref il assure seul un sacré et super boulot et il tient plutôt bien son récit. De la chouette bd dans le genre divertissement. 3,5

18/12/2023 (modifier)
Par karibou79
Note: 3/5
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Un croisement entre films de jidai geki, du "Géant de fer", de Mondwest et de Wall-E. Bref des combats de sabre, de l'amitié et de la robotique. Bref de quoi vraiment donner envie. Le dessin coloré, les scènes muettes parlantes d'elles-même, l'action manga et les touches d'humour ont naturellement fait bingo dans le coeur des ados lui ayant décerné leur prix. Et j'étais aussi enthousiaste au début, jusqu'à la moitié du 2ème tome. Je viens de terminer le 3ème et c'est avec regret que je constate que la moitié des pages est consacrée à des combats ne faisant pas forcément avancer le schmilblick. Parce qu'on sent que les tenants et aboutissants de l'histoire sont intéressants mais voilà on tombe dans les travers de Seuls. On croise les habitants de la cité confinée mais que s'y passe-t-il? Rien, une parenthèse de quelques cases. On n'est pas dans un manga, l'intrigue est censée avancer de manière régulière. Pourtant les thèmes entrouverts recèlent des tonnes de possibilités, on pourrait brasser des films de 2001 à ceux de Tarkovski, en faire un conte philosophique, déraper vers une sorte de Urban ou que sais-je encore, ça pourrait être énorme comme s'étranglerait Lucchini. Mais il faut se décider et avancer les amis! Freaks' Squeele l'a fait donc vous le pouvez également.

24/07/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

La première chose qui frappe en ouvrant le premier album est à quel point le dessin est dynamique et maitrisé. C'est un vrai régal pour les yeux ! Le scénario est pas mal non plus, même si j'ai trouvé que le deuxième tome tirait un peu en longueur. En effet, cette série est remplie de scènes d'action et je dois dire qu'à la longue cela devient un peu lassant. J'aurais préféré que l’auteur mette plus de scènes développant son univers. Ma partie préférée de ce deuxième tome est le dernier tiers qui apporte des révélations surprenantes qui donnent envie de lire la suite. J'espère donc que la suite va un peu moins miser sur des dizaines et des dizaines de pages d'action, mais vu que le public-cible semble être les adolescents, je pense qu'on va encore avoir plein de scènes de ce genre. Donc voilà pour moi c'est sympathique, mais pas transcendant.

09/07/2022 (modifier)
Par patwer
Note: 4/5
L'avatar du posteur patwer

Lors de la sortie de cet album, je l’avais feuilleté sans conviction, et je l’avais finalement laissé sur sa pile. Puis j’ai eu l’occasion de lire les 16 premières planches en y prêtant plus d’attention. Le combat des premières pages m’a donné envie d’aller plus loin, car j’ai trouvé le rythme, la découpe, le dessin et l’histoire enthousiasmants. Peu de texte, mais il n’en est nul besoin car le dessin parle de lui-même. Cela reste un récit post apocalyptique, mais c’est original, les robots semblent avoir plus d’honneur de courage et d’abnégation que les hommes. La dégaine de ces yojimbot les rend sympathique d’emblée. Les méchants se partagent entre vilains robots drones et méchant manipulateur bien réussi dans son rôle (une bonne BD ou dessin animé se reconnait, pour moi, à la qualité du méchant) J’attends la suite avec plaisir car malgré ces 160 pages, on est loin d’avoir toutes les réponses aux questions posées dans ce premier tome. A consommer sans modération.

07/04/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Voici ce que j’appelle un excellent choix pour des lecteurs entre 13 et 15 ans ! Malgré sa forte pagination, ce récit se lit facilement et rapidement. Les deux raisons principales sont, d’une part des personnages de robots dépourvus de parole et, d’autre part, de nombreux combats bien mis en scène. Du coup, durant les passages plus calmes, les dialogues se résument à peu de texte et lorsque l’action est au rendez-vous, les pages défilent au même rythme que les cascades. Et franchement, c’est très agréable car lecture rapide ne veut pas dire ici lecture vide. Tout d’abord, l’auteur a brillamment humanisé ses « Yojimbot » (contraction entre Yojimbo, soit un garde du corps dans le Japon médiéval, et un robot). Ceux-ci deviennent touchants, amusants et laissent paraître des émotions alors même qu’ils ne font qu’obéir aux lois de la robotique chères à Isaac Asimov. Et là intervient un des coups de génie de l’auteur : avoir créé une corrélation entre un samouraï du Japon médiéval et un robot obsolète du futur. Même dextérité, même sens de l’honneur, même opposition entre ces personnages respectueux de règles et leurs ennemis, souvent bien moins vertueux. Et du coup, ces Yojimbot sont magnifiquement cohérents… et d’autant plus attachants. Ensuite, l’histoire, même si elle est assez simple, garde suffisamment de parts d’ombres pour nous tenir en haleine. A la fin du premier tome, nous ne connaissons pas encore tous les enjeux de cette traque, ni l’identité du mystérieux protecteur de Hiro, un enfant dont le père a été tué alors qu’il cherchait à échapper à ses poursuivants. Et puis, il y a ce dessin et cette mise en page. Du travail soigné, des scènes d’action assez bien maîtrisées, des scènes plus intimistes qui dégagent une réelle émotion, une mise en page qui cherche à se renouveler, un emploi judicieux de la double page. Franchement, avec cet album Sylvain Repos marque directement les esprits. Maintenant, soyons clairs : la simplicité du synopsis et le caractère caricatural du méchant de service destinent cette série vers un public de jeunes adolescents. Mais avec une telle accumulation de points positifs, et surtout avec ce réemploi intelligent des lois de la robotique, je ne vois pas de raisons de me priver d’un tel plaisir. C’est du pop-corn, oui… mais du pop-corn, y a pas d’âge pour en manger !

05/02/2021 (modifier)