Les Meufs cool

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

La vie amoureuse d'Eric Salch.


Format à l’italienne Profession : bédéiste

Eric Salch nous présente sa «Life» comme il dit, mais plutôt sa «Life» intime, ses rencontres avec les meufs cool. Forcément, toutes ses rencontres et ses histoires d’amour ne se passent pas toujours très bien, mais il faut dire qu’il doute beaucoup Eric Salch, surtout quand il faut s’engager avec une meuf cool. Un dessin vif, direct et en trois couleurs pour mettre en image ces scènes de la vie conjugale. (site éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Février 2015
Statut histoire Strips - gags 2 tomes parus

Couverture de la série Les Meufs cool © Les Rêveurs 2015
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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14/04/2020 | Noirdésir
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Par Jetjet
Note: 3/5
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Eric Salch se met en scène sur une idée de Larcenet lui demandant de raconter ses déboires amoureux. Le premier tome sera donc constitué dans un joli format à l'italienne d'une suite de strips à la longueur variable sur sa séparation d'avec la mère de ses 3 marmots puis la reconstruction du bonhomme au travers de plusieurs rencontres féminines. Le principal protagoniste est un macho de la plus belle espèce qui se laisse vivre entre oisiveté, pets et alcool et souhaite profiter de sa nouvelle vie de trentenaire célibataire sans se fixer durablement (comprendre par là que les relations stables ne sont pas sa priorité). Il y a plusieurs façons d'appréhender ces bouquins : soit on est directement hermétiques au style épuré sale qui rappelle drôlement dans une certaine mesure le trait de Reiser ou de Vuillemin et aux histoires d'un looser de compétition, soit on passe au dessus de ces stéréotypes en se rappelant que ces situations existent réellement (ce qui fut mon cas il y a de nombreuses années, je le confesse) et se poiler. Le côté nostalgique ne faisant pas tout, l'exercice peut également devenir répétitif et redondant. Et c'est là qu'intervient le tome 2 bien plus rythmé et se payant le luxe d'aller directement à l'essentiel : des rencontres d'un soir (ou plus) hilarantes d'autant plus que Salch prend cette fois le temps de raconter le même rendez-vous foiré des deux points de vue, le sien puis celui de la demoiselle. Le strip introduisant Gargouille, un chat très protecteur de sa maitresse contre l'intrus collectionneur de plans cul !!! Avec un style bien vulgaire qui lui est propre, Eric Salch se paye même le luxe de devenir moraliste en faveur de la gent féminine : les Meufs Cools ne sont pas forcément de la chair à canon mais des personnes sensibles confrontés à un quotidien pas toujours reluisant. C'est bien le message que l'auteur souhaite faire passer à travers son personnage de beauf maladroit. Il est simplement dommage que la méthode employée soit si lourdingue et récurrent. Un tome 3 serait largement de trop. On passe un bon moment mais je ne suis pas persuadé qu'un lectorat féminin appréciera. C'est néanmoins bien plus intéressant que son fameux Lookbook (mais ce n'était pas bien dur).

25/05/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’avoue ne pas comprendre pourquoi Larcenet défend à ce point cet auteur chez Les Rêveurs, parce que je le trouve surfait et, à force d’essayer de trouver dans ses productions de quoi me faire rire, j'ai fini franchement par me lasser. J’ai donc une nouvelle fois tenté ma chance, avec ces « Meufs cool », et j’ai encore une fois perdu. Il faut dire qu’on y retrouve à peu près les mêmes ingrédients que d’habitude. A savoir Salch qui se met en scène, avec sa tronche en tête de pélican (gros nez en forme d’équerre), un dessin ultra minimaliste et moche (mais ce n’est pas le plus important dans ce genre de production – à condition que le reste rachète ce défaut, qui peut être un choix esthétique). Mais surtout, là où le bât blesse, c’est que l’humour employé tombe à plat. En fait, à force de cultiver son personnage blasé de gros naze je-m’en-foutiste, grossier, vulgaire, tout le côté provoc trash est édulcoré (les moments qu’il passe sur ses chiottes deviennent saoulant. Et du coup le dessin lui aussi « bâclé » ajoute à cet aspect glandeur. J’ai donc suivi sans enthousiasme les mésaventures de cet auteur de BD séparé de sa femme, et qui cherche « ailleurs » des compensations, en nous montrant ses rapports aux femmes sous un jour assez cru, dans des strips qui forment une histoire complète. Alors, certes, quelques rares sourires, mais le plus souvent, de l’indifférence à la lecture de ces strips. Dans le style provoc crado, je préfère nettement Vuillemin par exemple, ou Reiser pour rester dans le créneau du dessin crado/minimaliste. Ou alors, s’il faut aller vers du plus trash drôle, Paf & Hencule. Je n’ai lu que le premier tome, mais je vais m’arrêter là.

14/04/2020 (modifier)