Mes chers samedis (Sábado dos Meus Amores)

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Publié en 2009 au Brésil, Mes Chers Samedis est le premier recueil d’histoires courtes de Marcello Quintanilha, auteur et illustrateur brésilien très actif depuis ses débuts en 1988 pour des magazines et la presse brésilienne.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide 1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Auteurs brésiliens Brésil Cà et Là

Avec Mes Chers Samedis, il brosse le portrait de personnages issus des classes populaires brésiliennes, à travers quatre nouvelles étalées entre le début des années 1950 et la toute fin des années 1970. Au fil des histoires, il met en scène un amateur de football superstitieux habitant un bidonville de Rio et qui établit un rite pour faire gagner systématiquement son équipe favorite, un manutentionnaire travaillant dans un marché de fruits, mais déséquilibré mental et menacé de licenciement, un pêcheur du Nordeste s’improvisant professeur d’histoire pour les beaux yeux d’une jeune femme et enfin un employé de cirque dans la région de São Paulo qui se retrouve dans une très mauvaise posture suite à ses fanfaronnades. Marcello Quintanilha s’inspire de la commedia dell’arte et des tragi-comédies italiennes des années 1960 et retrouve la verve de ces films aux personnages haut en couleurs, rehaussée par des dessins aux couleurs flamboyantes. Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Mars 2015
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Mes chers samedis © Cà et Là 2015
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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04/04/2020 | Alix
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L'avatar du posteur Noirdésir

Les histoires courtes (plus ou moins d’ailleurs) qui composent cet album nous présentent le quotidien de gens ordinaires, dans une ambiance proche parfois de certains films italiens des années 1960. Mais avec moins de causticité je trouve, car cet « ordinaire » est ici moins captivant que cela aurait pu l’être, avec plus d’humour ou de critique sociale, je ne sais pas. Ça se laisse lire, certes, mais sans me donner l’envie d’y revenir. Quant au dessin, il est intéressant, très réaliste. Et le rendu (parfois proche de la photographie) accentue ce « réalisme ». En tout cas ce dessin dynamique et de bonne facture fluidifie la lecture. Mais celle-ci ne m’a pas suffisamment captivé hélas. En mettant mon avis sur le site, je me rends compte que j’avais déjà croisé cet auteur, avec Tungstène. Mais je n’avais pas fait le rapprochement. Il faut dire que le style, narratif – mais surtout graphique ! – change ici radicalement (en mieux je trouve). Note réelle 2,5/5.

24/04/2020 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
L'avatar du posteur Alix

En France Marcello Quintanilha est surtout connu pour Tungstène, que je n’ai pas vraiment apprécié. Plus récemment j’ai beaucoup aimé son album Les Lumières de Niterói… je me suis donc intéressé à ce recueil d’histoires courtes publié en 2009 en Brésil (assez tôt dans sa carrière donc). Les différentes histoires nous présentent le quotidien de gens ordinaires, et si sur le papier les évènements contés ne semblent pas bien passionnants, je dois avouer m’être pris au jeu. Le ton est un peu burlesque, tout en restant réaliste, et j’ai vraiment eu l’impression d’avoir découvert des petits bouts du Brésil des années 50-60-70, sa culture, ses mœurs… chaque histoire représente un polaroid intriguant, une situation bien précise, des personnages hauts en couleurs… l’exemple parfait d’anecdotes qui montrent tant sans rien raconter. Le dessin de Marcello est méconnaissable par rapport à son travail plus récent, qui lorgne maintenant presque vers la ligne claire. Le trait est ici super détaillé, et les couleurs donnent un rendu proche du photoréalisme. Du joli travail en tout cas. Un album intriguant.

04/04/2020 (modifier)