Martin de Tours

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Histoire d'un saint.


Avant 475 : Antiquité Spiritualité et religion Vécu

Catianus raconte l'histoire de son ami le tribun Martinus, fils de tribun et soldat dès l'âge de quinze ans. Un jour, alors qu'il combat les Francs en Rhénanie, Martin quitte l'empereur César Julien afin de vivre sa foi. Il lutte contre les évêques qui ne cherchent que pouvoir et richesses . Le combat de Martin sera long et riche en actes héroïques. Martin de Tours n'est pas seulement une histoire religieuse, c'est aussi une bande dessinée d'aventure aux rebondissements multiples. Ce récit est signé par une équipe de jeunes auteurs tourangeaux à l'occasion d'un voyage du pape à Tours.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 28 Août 1996
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Martin de Tours © Glénat/La Nouvelle République 1996
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

04/12/2019 | Spooky
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

C'est le genre d'album à peu près identique dans sa démarche à celui de "Le Fils de la Vierge (Josué de Nazareth)" édité aussi par Glénat, destiné à narrer la vie d'un saint, c'est curieux que Glénat donnait le feu vert à ce genre de Bd à l'époque, je ne crois pas que ça se ferait aujourd'hui, et ce genre de sujet est plutôt traité par des petits éditeurs régionaux ; quand je visite des châteaux, j'en vois plein de ce type dans les boutiques où l'on prend les tickets. Quoi qu'il en soit, c'est à peu près aussi ennuyeux que l'album que j'ai cité plus haut. On assiste à une suite de saynètes mal reliées et formant une lecture assez bancale, le dessin n'est pas si catastrophique, je vois qu'il y a Vincent Froissard, il est surtout connu comme coloriste mais il a participé à Le Serment de l'Ambre, c'est une petite garantie ; au niveau des décors, c'est pas mal, mais ce sont les visages qui sont moches et parfois déformés. Sinon bon ben, Saint-Martin je connaissais son histoire vu que j'ai énormément arpenté le Val de Loire, c'est le grand évangélisateur de la Touraine, qui a couvert la région d'une quantité d'églises, il est devenu évêque de Tours en 372, et il est mort en 397 à Candes, aujourd'hui Candes-Saint-Martin, merveilleux village classé dans les Plus Beaux Villages de France, et qui possède une magnifique église avec un mélange de styles roman et gothique, aux superbes voûtes angevines, et d'aspect étrangement militaire. Le village est situé à la lisière départementale entre les départements d'Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire, non loin de la célèbre abbaye de Fontevraud. L'épisode le plus connu de la vie de Saint-Martin (qu'on voit souvent représenté dans des églises) est celui où aux portes d'Amiens, il coupe son manteau en deux avec son épée pour en donner la moitié à un mendiant transi de froid, alors que Martin était encore un jeune légionnaire dans l'armée romaine. C'est peu après, qu'il se fait baptiser et commence son apostolat ; le christianisme commence à gagner du terrain sur le paganisme, mais il faudra encore 1 siècle pour qu'il disparaisse totalement.

12/06/2022 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

C'est plus par esprit de complétion que j'ai lu cet album que par véritable intérêt ; en effet c'est l'un des rares titres de la collection Vécu qui n'était pas encore dans la base de données. Je l'ai attaqué sans aucun a priori, sans même savoir de quoi il parlait réellement. Ainsi ai-je appris qu'il s'agissait de la vie et des aventures d'un moine, ancien tribun romain, qui a par son action évangélisé et fédéré de nombreuses personnes dans la région de Tours, alors qu'il était originaire de Hongrie. Sa vie fut émaillée de hauts faits héroïques ou miraculeux, comme le fait de soumettre un ours qui tenta de les attaquer, un ami et lui, ou alors l'apparition de Jésus en rêve après qu'il ait donné son manteau à un nécessiteux... certainement très intéressant pour une personne travaillant sur le personnage ou s'intéressant aux vies des saints. Sur le plan technique, l'album n'est pas exempt de défauts. Confié à trois jeunes auteurs de la région tourangelle à la fois par l'éditeur historique Glénat et par le quotidien local, l'aspect graphique est assez... calamiteux. Mise en scène, morphologies des personnages, designs architecturaux, on sent qu'il y a beaucoup de progrès à faire. La mise en couleurs, jouant uniquement sur du vert et du brun, n'incite pas à la lecture. En prime le scénario est complètement décousu, sautant de personnages difficilement identifiables à des situations confuses sans cesse sur les deux premiers tiers de l'album. le troisième est plus réussi, sur les deux plans (dessin et scénario), mais il est trop tard pour récupérer l'intérêt largement émoussé par les 30 premières pages. Bref, à éviter sauf si le sujet vous intéresse.

04/12/2019 (modifier)