Dreams Factory

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Dreams Factory est un diptyque steampunk, à mi-chemin entre Hansel et Gretel, Oliver Twist et La Cité des enfants perdus.


Steampunk

Londres, 1892. Comme la plupart des enfants de la cité ouvrière dans laquelle elle vit, Indira descend tous les jours dans les mines de charbon, sans jamais protester. Mais lorsque son petit frère Eliott disparaît, plus rien n’a d’importance... Elle se lance alors dans une quête désespérée pour le retrouver, et réalise qu’il n’est pas le seul enfant à avoir mystérieusement disparu… Toutes les pistes semblent mener à la même personne : Cathleen Sachs, la richissime propriétaire des mines de charbon. Mais pour quelle raison enlèverait-elle ces enfants ? Et ce combat n’est-il pas perdu d’avance ?… Une histoire à la fois riche en action et en émotions, contre la société de consommation et le travail des enfants.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Août 2018
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Dreams Factory © Soleil 2018
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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09/10/2018 | PAco
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Par PAco
Note: 3/5
L'avatar du posteur PAco

La collection Métamorphose nous propose une nouvelle fois une album très esthétique qui fait plaisir à tenir en main. Plus tourné vers le "tout public", celui-ci pourra autant ravir les plus jeunes que les adultes. Dans ce Londres fantasmé de la fin XIXe nous retrouvons une société industrielle exploitant les pauvres gens et surtout les enfants. Indira, une jeune fille qui travaille pour la Dreams Factory, essaye tant bien que mal de ramener un peu d'argent pour faire survivre son jeune frère Eliott et son père en descendant à la mine. Mais elle semble atteinte par la silicose, maladie pulmonaire répandue dans ce genre de travail. Malgré cela elle fait tout ce qu'elle peut pour continuer à faire survivre sa famille jusqu'au jour où son frère disparait un peu avant Noël... Elle part donc à sa recherche ; tout semble la conduire vers Cathleen Sachs, la patronne de la Dreams Factory. C'est donc dans cette usine qu'elle va mener sa recherche au mépris du danger pour retrouver Eliott... Ce premier tome très inspiré de la littérature anglaise de la fin XIXe et des contes classiques commence plutôt bien et son graphisme très "animé" pourrait même nous rapprocher d'un Miyazaki de par sa facture. Entre les personnages et le parti pris du dessin, on a même parfois l'impression que cette BD est une adaptation de dessin animé. On part d'une réalité douloureuse qui bascule doucement vers le fantastique de façon intéressante qui ménage tout son suspense. Ce premier tome est en tout cas vite avalé "malgré" ses 58 pages et il ne nous reste plus qu'à attendre une suite qui je l'espère sera tout aussi prenante. Cet album "tout public" (ce qui est loin d'être le cas dans cette collection) annonce une série qui ferait un merveilleux conte de noël, reste à savoir ce que sa suite nous réserve. (3/5 en attendant de voir ce que la suite nous donnera) *** tome 2 *** Après un premier tome qui m'avait enthousiasmé, c'est avec curiosité et intérêt que j'attendais ce deuxième opus conclusif. Malheureusement, c'est un peu déçu que je ressors de cette lecture. Le scénario global est bien pensé et l'esthétisme du graphisme toujours au rendez-vous, c'est davantage la faute à une narration graphique brouillonne, surtout dans la seconde moitié de l'album. Les scènes d'actions sont confuses et on peine à suivre qui fait quoi. Pour le coup je m'interroge en tant qu'adulte à ce que vont comprendre des jeunes lecteurs... C'est à se demander si un troisième tome n'aurait pas été nécessaire pour rendre plus intelligible cette deuxième partie d'album qui impose un rythme soutenu au détriment de sa compréhension. Dommage, car le scénario avait pourtant un gros potentiel et le graphisme de Suheb Zako pose de magnifiques ambiances ; je passe ma note à 2.5/5.

09/10/2018 (MAJ le 13/05/2021) (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Ma note est un peu sévère mais je me suis légèrement ennuyé en lisant cette BD et j'ai vraiment eu des soucis avec la narration graphique. Nous y sommes placés dans un univers vaguement steampunk. Par vaguement, entendez par là que c'est seulement parce que les enfants y travaillent à la mine, parce qu'il y a quelques jouets robotico-mécaniques et pour le reste, ce sont juste quelques manomètres et tuyaux dans les décors et les tenues des personnages qui donnent le change, mais concrètement le cadre steampunk parait presque dispensable. Ça aurait pu se passer au moyen-âge ou au XIXe siècle, avec de la magie pour expliquer les jouets-créatures et cette usine spéciale au cœur de l'intrigue, ça serait revenu à peu près au même. Le graphisme est joli. On y sent une grande influence de l'animation, essentiellement japonaise C'est mignon et joliment colorisé. Mais la narration graphique est très perfectible. J'ai l'impression qu'il manque à la mise en scène le côté animé et sonore auquel l'auteur pourrait être habitué pour palier aux nécessités de la BD. Plusieurs fois, je n'étais pas sûr de qui parlait et de la situation précise dans laquelle ce dialogue se passait (par exemple quand la méchante Cathleen s'introduit dans la conversation entre le contremaître et le petit frère de l'héroïne), ou d'où sortait un élément apparu dans une scène (comme ce tournevis intercepté en vol sans qu'on ne comprenne qu'il a été attrapé et lancé auparavant) ou encore comment l'héroïne se débarrasse de ses bracelets de menottes d'une planche à la suivante. D'ailleurs les menottes de ce monde ont vraiment l'air en mousse quand on les voit coupées par un hachoir ou simplement explosées quand le prisonnier s'énerve. Globalement, beaucoup de scènes d'action ou de dialogues ne fonctionnent pas pour moi car pas claires ou simplement superfétatoires. Quant à l'intrigue, elle est un peu gentillette. Elle semble s'adresser à un public plus jeune que moi avec des éléments convenus et stéréotypés. Je ne la trouve pas mauvaise, j'aurais pu tomber sous son charme et celui du dessin. Mais j'ai bien du mal à me sentir captivé.

30/09/2019 (modifier)