Ceux qui restent

Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 6 avis)

Des enfants disparaissent dans d'autres mondes où le temps passe plus lentement, en revenant que retrouvent-ils ?


D'un monde à l'autre

Ben a disparu. Ses parents préviennent la police mais personne ne peut imaginer la réalité : leur enfant affronte mille dangers dans son royaume imaginaire. Mais un jour, il revient. Parents, police et psys pensent que Ben nie la réalité de ce qu'il a vécu. Avant de disparaître à nouveau. Seule une association regroupant des parents qui vivent les mêmes turpitudes pourra sans doute leur venir en aide...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Mars 2018
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Ceux qui restent © Delcourt 2018
Les notes
Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 6 avis)
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22/04/2018 | canarde
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Par Présence
Note: 4/5
L'avatar du posteur Présence

Tu as dans al tête, l'envie de repartir, c'est ça ? - Ce tome contient une histoire complète et indépendante de toute autre. La première édition date de 2018. le scénario a été réalisé par Josep Busquet, les dessins et la mise en couleurs par Alex Xöul. Il comprend 126 planches de bande dessinée Par une nuit tranquille et dégagée avec la Lune brillant dans une mer d'étoiles, une créature fantastique (un Wumple du pays Auxfanthas) pénètre dans la chambre du petit Ben Hawkins (8 ans) et lui indique que seul lui peut sauver son royaume qui est en danger. L'enfant l'accompagne pour vivre des aventures merveilleuses. le lendemain matin, les époux Hawkins (Susan & Edward) se réveillent tout étonnés de ne pas avoir été dérangés par leur fils. Susan va s'enquérir de lui, mais ne le trouve pas dans sa chambre, ni nulle part ailleurs dans la maison. le couple fait appel à la police et reçoit un inspecteur (Phil) et son ajointe Laura Bradford. Ces derniers sont persuadés qu'il s'agit d'une fugue, du fait qu'il n'y a aucune trace d'effraction. le couple Hawkins est sans histoire et sans reproche, et la communauté du quartier les soutient dans leur épreuve. Ils passent dans une émission de télévision locale pour lancer un appel à Ben s'il les entend, et à toute personne susceptible de disposer d'informations. Les jours passent, puis les semaines, et la police commence à suggérer que les parents doivent peut-être se résoudre à envisager le pire. Les parents continuent à poser des questions dans le voisinage et dans les environs, et à apposer des avis de recherche. Susan et Edward Hawkins repassent dans une émission de télévision, cette fois-ci avec une animatrice moins compatissante, et ne manquant pas d'insinuer que l'absence d'effraction et de toute piste tangible peut laisser supposer que cette disparition ait été organisée par des individus très proches de l'enfant. Alors que le couple commence à abandonner tout espoir et que les insinuations leur sape le moral, ils entendent du bruit à l'étage un soir. Ils se ruent dans la chambre de Ben et le découvrent affalé sur son lit avec tout un tas d'objet à ses côtés, comme une couronne, une besace, une épée dans son fourreau, etc. La famille est à nouveau réunie. L'enfant est en bonne santé et d'une humeur enjouée, racontant des aventures extraordinaires dans un pays magique. Il y a aussi la question du temps écoulé, visiblement beaucoup plus court pour Ben que pour ses parents. Les proches viennent voir l'enfant retrouvé. Les médias se font écho de la bonne nouvelle. Il n'y a qu'un seul journaliste, Alan Lesstone, pour trouver que la police n'a rien résolu dans cette histoire. Enfin, Susan et Edward Hawkins reçoivent la visite de l'inspecteur Phil et de Laura qui leur indiquent qu'il reste une formalité à effectuer : un entretien avec une pédopsychiatre pour Ben. Josep Busquet a eu une idée très intrigante : qu'arrive-t-il aux parents quand leurs enfants s'en vont sauver des royaumes imaginaires ? Avec ce point de départ épatant, il indique que son récit repose sur le principe d'un conte pour enfants, mais qu'il s'adresse aux parents. le lecteur fait donc la connaissance d'un père et d'une mère, bien sous tout rapport : en bonne santé physique, avec une certaine aisance financière (assez pour se payer une maison dans un quartier agréable), selon toute vraisemblance seul le père travaille, mais il n'en est jamais question. L'enquête de voisinage menée par la police permet d'établir qu'il s'agit d'un couple irréprochable, au-dessus de tout soupçon selon l'expression consacrée. le lecteur peut facilement compatir à leur détresse : la disparition d'un enfant, sans explication rationnelle, sans faute ou imprudence de leur part. Il compatit tout autant lorsqu'une membre de l'Association des Parents d'Enfants Aventuriers fait fort justement observer qu'ils auraient fait pareil à son âge si l'occasion leur en avait été donnée. Il s'agit d'une remarque aussi cruelle que pertinente. le scénariste déroule alors de manière très linéaire la vie des parents : signalement à la police, recherche dans le quartier, communication aux médias. le retour de Ben permet à la famille de se reconstituer comme avant. Il plane bien sûr le risque que Ben puisse repartir. Fort heureusement, les membres de l'Association les ont préparés à cette éventualité. Rapidement, le lecteur se rend compte que le scénariste a opté pour une narration très factuelle et pragmatique. Il ne s'attache qu'aux faits ayant trait directement à l'affaire, ce qui explique qu'il ne soit jamais question du travail d'Edward Hawkins. Il prépare de quoi relancer son intrigue quelques pages à l'avance, comme par exemple l'existence fort opportune du journaliste Alan Lesstone. Ensuite, il a choisi de raconter un récit sur la longueur, à la fois en termes de pagination, mais aussi en termes de durée. Afin de pouvoir couvrir le nombre d'années qu'il s'est fixé, il a recours à plusieurs reprises à un récitatif dans des cartouches de texte. Cela lui permet de décrire une situation en évoquant plusieurs points de vue dans un nombre restreint de cases. Cela crée également une distanciation vis-à-vis des personnages. Lors de ces phases sans dialogue, le lecteur perd sa connexion affective avec eux et les observe de loin. Or Ben brille surtout par son absence, plus rarement par son entrain pour ses aventures. du coup, le lecteur ne peut pas se projeter dans ce personnage tout juste esquissé. L'inspecteur Phil est un professionnel effectuant son travail avec rigueur, de manière dépassionnée, et le lecteur n'apprend rien de sa vie personnelle. Son adjointe Laura Bradford fait preuve de plus d'émotion dans l'exercice de ses fonctions, mais là aussi la narration maintient une distance avec le personnage n'indiquant rien de sa vie personnelle, ne permettant pas au lecteur d'éprouver de l'empathie pour elle, tout au plus un peu de sympathie. de la même manière, Estella et Arthur sont sympathiques, comme des connaissances prêtes à aider, et ça s'arrête là. Ce choix narratif est très cohérent dans son ensemble : l'enjeu du récit réside dans l'incidence de la disparation de Ben sur la vie de ses parents, pas dans le développement des personnages secondaires. Cette distanciation se retrouve également dans les dessins, mais d'une manière différente. Axel Xöul réalise des cases dans un registre descriptif et réaliste. Tout du long de l'album, le lecteur est impressionné par l'implication de l'artiste. En effet la composante descriptive est présente dans toutes les cases, y compris dans les scènes de dialogue de plusieurs pages, comme la première participation à une réunion de l'Association pour les Parents d'Enfants Aventuriers. Elle se tient de la page 47 à 52, et pas une seule case n'est dépourvue d'arrière-plan. le lecteur commence par accompagner les parents Hawkins qui montent l'escalier pour accéder à la porte d'entrée. Puis il pénètre avec eux dans un vaste vestibule, passe dans la pièce principale où se tient la réunion. Il peut tourner la tête pour regarder l'ameublement, le papier peint, la disposition des fauteuils, le lustre, la bibliothèque, les rideaux, etc. Lorsque l'artiste resserre sa prise de vue entre plan taille et plan poitrine sur un personnage, il prend soin de représenter la portion de mur qui se trouve derrière lui. Ainsi le lecteur se familiarise avec l'agencement de la chambre de Ben, avec le salon des Hawkins, avec leur cuisine, avec un plateau de télévision, avec le cabinet de la première pédopsychiatre, avec le bureau de l'inspecteur Phil et celui de Laura Bradford, avec la rue des Hawkins, avec le bureau et le plateau de télévision d'Alan Lesstone. Toutefois, le lecteur peut ne pas prendre la dimension de la qualité descriptive du fait de couleurs un peu fades et dans des tons assez proches, donnant une apparence presque sépia, à la fois comme s'il s'agissait d'une histoire passée, à la fois comme s'il n'y avait aucune joie dans le récit. Sous réserve qu'il y prête également attention, le lecteur se rend compte que les personnages disposent également d'une vraie personnalité graphique, que ce soit par leur morphologie différenciée, sans être exagérée, par leurs tenues vestimentaires, par leur chevelure et leur implantation capillaire. Il peut même voir certains prendre l'âge avec une silhouette qui s'empâte un peu ou des traits qui se creusent. Là encore l'approche naturaliste a pour effet d'atténuer les émotions, la mise en couleurs augmentant cet effet. Il faut que le lecteur fournisse un véritable effort pour percevoir les nuances d'expression sur les visages, alors qu'elles sont bien là, avec une direction d'acteur juste et délicate. L'artiste s'avère également être un metteur en scène doué, concevant des plans de prise de vue travaillés pour les dialogues comme pour les séquences enfilant une image unique par événement. de fait, la narration visuelle est variée et entraînante, sans être syncopée ou sensationnaliste. Paradoxalement, ces qualités accentuent encore l'effet de reportage distancié, sans réelle implication émotionnelle. le lecteur se retrouve également confronté à un autre parti pris très déstabilisant. S'il observe les toits des habitations, il a l'impression qu'il s'agit de toits de Paris. S'il observe le quartier, il lui trouve quelques éléments de petite ville anglaise. Sur la portière de la voiture de police (page 37), il a la surprise d'y voir figurer une étoile, ce qui évoque plus la fonction de shérif aux États-Unis. Il n'arrive pas non plus à comprendre le choix des modèles de voiture qui circulent dans les rues, plutôt années 1930, alors que le récit donne l'impression de se dérouler dans les années 1950 ou 1960. C'est comme si Alex Xöul décrit un monde de conte dans lequel évoluent des adultes, un monde composite pas vraiment réel. Le lecteur en déduit qu'il lit plutôt un conte à destination d'adultes, sur les parents dont l'enfant vit des aventures dans un monde fantastique de conte. L'effet est très déstabilisant, car il s'attendait plutôt à une approche naturaliste, peut-être photoréaliste pour montrer les tourments des parents. D'un autre côté, ce choix graphique évite que le lecteur ne se focalise sur l'inexistence de mondes fantastiques où peuvent se rendre les enfants. Il referme ce livre avec un sentiment frustrant d'absence d'implication et en même temps de déprime. Il lui faut un peu de recul pour prendre la mesure de ce qu'il vient de lire : l'histoire d'un enfant qui vit sa vie sans ses parents (mais sans grandir), et de parents qui en supportent de plein fouet les conséquences, sans aucune maîtrise, aucune possibilité d'infléchir la situation. Au fils des séquences, Josep Busquet utilise également à bon escient des mécanismes sociaux terribles : les commérages pleins de sous-entendus pernicieux du voisinage (alors qu'il est indiqué que le couple Hawkins est irréprochable), la presse amplifiant les rumeurs sans fondements, le journaliste (Alan Lesstone) qui part en croisade sans preuve (l'intime conviction l'emporte sur la raison), le diagnostic de séquelle à retardement pour l'enfant, la vie qui continue comme si la disparition d'un enfant n'avait pas de conséquence, l'opposition entre la conviction que les histoires d'enfant se terminent bien et la situation des parents de Ben, etc. Tout cela dépeint une situation et un monde sans espoir, malgré la bienveillance de quelques personnes et leur expérience de la situation. Cette histoire repose sur un point de départ piquant et plein de promesses. Il se trouve que le scénariste déjoue toutes les possibilités d'escalade de l'intrigue, en adoptant le ton dépassionné d'un reportage factuel, et que le dessinateur fait tout pour ne pas mettre en avant les qualités de sa narration visuelle. le récit suit un déroulement très logique, évitant l'émotion exacerbée du sensationnalisme, limitant de fait l'implication émotionnelle du lecteur. Il termine sa lecture avec une impression déprimante, générée par le caractère inéluctable et foncièrement indifférent des réactions de la société, broyant les individus dont l'histoire personnelle ne se conforme pas à une forme de normalité.

06/05/2024 (modifier)
L'avatar du posteur gaspardfait

BD empruntée par hasard, sans avoir aucune idée du sujet, car la couverture m'avait attiré. A la découverte du thème j'ai été très intrigué (la BD suit le point de vue de parents dont les enfants sont enlevés par un être magique pour aller sauver un monde magique). L'idée m'a semblé très originale et comique. Cependant, je m'attendais à ce que le contenu soit beaucoup plus humoristique. Je m'attendais à une succession de scènes absurdes, de situations renversées ou impossibles. Je m'attendais à ce que l'auteur creuse tous les aspects comiques que ce contexte peu amener, comme dans Zaï Zaï Zaï Zaï de Fabcaro. En réalité, l'histoire n'est ni comique, ni au second degré, mais même plutôt sombre. Le fait que les enfants soient enlevés dans un pays magique est très secondaire: la BD parle surtout d'une affaire de disparition d'enfant que la police et les médias n'arrivent pas à expliquer. Ceux-ci font donc de gros raccourcis et des erreurs de jugements. Résultat: j'étais un peu perdu dans le niveau de lecture à avoir. Je ne suis ni rentré dans l'aspect comique et absurde, ni dans le suspens du thriller. Un peu déçu.

27/03/2022 (modifier)
Par LuluZifer
Note: 3/5
L'avatar du posteur LuluZifer

Les parents dont les enfants partent vivre des expériences extraordinaires dans des royaumes imaginaires. Qu'ils reviennent ou pas. La souffrance de la disparition sans laisser aucune trace ou un peu d'espoir, les accusations douteuses qui suivent, le désespoir de ne plus revoir leurs petits bouts. Le fait de vivre dans l'attente d'un retour. De vivre sans vivre. Être en suspens. C'est un peu comme si nous assistions à ce qu'a pu vivre Ms. et Mr. Darling lors du départ de Wendy, Jean et Michel au Pays Imaginaire en suivant Peter Pan et Clochette. Mais en plus dramatique car là point de répit pour les pauvres parents du petit Ben. Qui reviendra plusieurs fois au fil des années en perdant ses repères dans la vie réelle. Et cela jusqu'à son retour final, car peu à peu, et même si il ne ressent pas le cours du temps qui passe physiquement et moralement, son âme d'enfant disparaît et il ne peut plus faire ses fabuleux voyages pour sauver le Royaume de son ami le Wumple. C'est dramatique et cela jusqu'à la fin. J'ai trouvé cette BD très bien et elle m'a vraiment touchée. Un beau récit avec de très beaux dessins élégants avec une touche d'effets surannés mais qui t'en mets quand même un coup au moral parce que l'histoire est triste. C'est sans doute le côté obscur de Peter Pan. Que deviennent réellement les enfants perdus quand ils sont de retour dans la réalité. Des êtres perdus. Leurs parents également. Et nous finalement aussi.

30/09/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai plutôt été touché par ceux qui restent alors que leurs enfants suivent n'importe quelle grosse peluche pour sauver des royaumes imaginaires. C'est l'envers du décors pour ressentir l'inquiétude des parents qui restent dans le monde réel et qui attendent un hypothétique retour. Il est vrai que la morale se tourne vers les enfants qui abandonnent les êtres chers pour suivre leurs lubbies et qui ne gagnent rien sur le long terme. J'ai été également assez surpris par cette originalité du thème. C'est traité avec sérieux sur le mode du thriller et non du conte pour enfants. On ne verra pas par exemple les aventures extraordinaires de l'enfant dans ces mondes féériques. Au final, c'est assez triste entre désarroi, inquiétude, angoisse et solitude. Mais bon, c'est une histoire touchante que je recommande pour le côté envers du conte de fée.

15/06/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Commençons par ce qui m’a le moins plu, à savoir le dessin. Pas mauvais, mais pas forcément ma tasse de thé. Et ce d’autant plus que la colorisation ne me convient pas trop non plus. Pour le reste, à savoir l’histoire, c’est quand même plus intéressant. En tout cas le point de départ. En effet, il s’intéresse à l’envers du décor des belles histoires où des enfants vont sauver des mondes plus ou moins imaginaires (on pense à Peter Pan, mais plain d’autres pourraient entrer dans ce thème). C’est-à-dire qu’il s’intéresse quasi exclusivement aux parents de ces enfant, « ceux qui restent », qui pleurent l’enfant momentanément (ou définitivement) perdu. Et qui surtout sont en but à la curiosité plus ou moins malsaine du public, de la police, qui les soupçonne de mauvais traitements. Et du coup, si le départ est plutôt sucré, la majorité de l’intrigue est au contraire assez noire, triste, plus proche du thriller que du conte à l’eau de rose. Ce point de vue est original, mais il aurait sans doute fallu soit plus de cynisme, soit de l »humour noir, ou alors plus de crédibilité pour certaines situations (le chroniqueur paparazzi surjoué, la société secrète des parents d’enfants « partis » peu crédible, etc.). Je reste donc un peu sur ma faim, même si je salue l’idée originale.

04/05/2019 (modifier)
Par canarde
Note: 3/5
L'avatar du posteur canarde

Intrigant L'histoire raconte le calvaire de parents qui voient leur enfant disparaître puis réapparaitre quelques mois plus tard en racontant une histoire incroyable ; ils vont s'apercevoir qu'ils ne sont pas les seuls dans ce cas... Le dessin est particulièrement original. Les traits sont en gris-brun, si bien que la lumière semble venir de tout coté, dans une lueur automnale perpétuelle. Les visages, plutôt réalistes, ont des traits (souvent interrompus, donnant l'aspect du papier froissé) rassemblés au centre, un peu comme ceux d'un chiwawa. Les vêtements et décors semblent sortir d'un esprit nostalgique, les costumes des messieurs, les longues robes aux drapés élégants pour les dames, les voitures années 20, et la télévision. Une sorte de steam punk très doux. Pour le scénario, il pose une question vraiment intéressante : que sommes nous prêts à croire ? Notre monde rationnel serait-il prêt à prendre en compte ce qui ne va pas dans le sens commun ? En revanche si la question est soulevée, la réponse n'a pas autant de cohérence qu'elle pourrait, cela reste à la surface des choses. Bref , c'est très original dans l'ambiance, mais le mode tragique choisi manque un peu de construction dans le scénario, et reste lent dans le déroulement. Par ailleurs, les dialogues ne sont pas très convaincants.

22/04/2018 (modifier)