Bravo pour l'aventure - Les Aventures de Jesse Bravo

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Un aviateur/cascadeur intègre, dans l'Amérique des années 1930.


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Aviation IDW Publishing Paquet

Jesse Bravo doit renflouer sa compagnie de charter. Pour cela il fait des piges comme cascadeur aérien pour les studios de Hollywood. Et personne (patron de studio, collègue indélicat ou bandit) ne le fait dévier du droit chemin.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1981
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Bravo pour l'aventure - Les Aventures de Jesse Bravo © Paquet 1981
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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01/02/2018 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai lu l'album de l'édition Futuropolis de 1981 dans la collection Hic et Nunc, avec un beau noir & blanc d'époque. Bof c'est pas une histoire qui m'a vraiment botté, les trucs d'avions j'en ai un peu ras la casquette, mais l'ensemble est assez sympathique, il y a des éléments pour me séduire : des aventures qui rappellent le cinéma hollywoodien des années 30, un héros casse-cou qui ne s'en laisse pas conter et qui a un petit air d'Errol Flynn, tout comme l'héroïne qui rappelle les actrices glamour de cette époque, et puis il y a le dessin d'Alex Toth que j'ai toujours apprécié. Toth a dessiné des super-héros comme Green Lantern et Flash, il a bossé à la E.C. puis chez Warren pour Creepy et Eerie, et a réalisé une adaptation de Zorro qui reste son oeuvre majeure, bref il a suivi le parcours classique des dessinateurs américains de sa génération. On l'a même vu sur le premier récit de Torpedo qu'il a laissé tomber et dont Bernet a ensuite repris le dessin de cette série. Seulement, le dessin ne fait pas tout, je trouve l'histoire banale et sans grand intérêt ; dans un genre similaire, je préfère nettement Les Anges d'acier. La bande m'a rappelé aussi le film la Kermesse des Aigles, où Redford était un aviateur des années 20 qui faisait des cascades pour le cinéma ; c'est de l'aventure à caractère nostalgique et qui joue à fond sur cet aspect avec un parfum de série B où l'on rencontre des gars louches, des gangsters, des vamps, des combinards malins et un héros, Jesse Bravo, digne des personnages incarnés par Errol Flynn, et le plus étonnant, c'est que cette aventure n'a même pas été publiée aux Etats-Unis.

10/02/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Un seul titre est paru en France, mais d’autres histoires existent, uniquement publiées en Anglais, chez une maison d’édition américaine (chez IDW). Mais la fin de cet album annonçait bien d’autres aventures, Thot appelant les lecteurs à faire pression sur l’éditeur pour que d’autres histoires soient publiées) – comme la couverture le laisse aussi penser d’ailleurs. C’est donc, plus que d’un one-shot, d’une série avortée qu’il faudrait parler. Mais bon, cet album se suffit à lui-même. Et il faut dire que je n’aurais pas forcément suivi cette série si elle s’était poursuivie. En effet, je ne lui ai pas trouvé suffisamment de qualités. Le dessin de Thot, très classique, est bon. Il utilise un Noir et Blanc assez tranché, mais le trait est un peu trop gras. L’histoire se déroule dans les années 1930 aux Etats-Unis, le personnage principal, Jesse Bravo est un aviateur, un peu fauché, qui fait des piges de cascadeurs pour Hollywood. Il a des principes, ne s’en laisse pas conter par les bandits, par un collègue peu regardant sur les principes, ou par une jeune femme trop dynamique. « Bravo pour l’aventure » m’a fait penser au titre de Spirou et Fantasio « Bravo les brothers », et c’est bien vers l’aventure « old school » que nous mène cet album. Mais je trouve qu’il en a surtout gardé les défauts. En effet, l’intrigue est trop linéaire, les dialogues sont trop plats et les textes en off sont parfois trop redondants par rapport à l’action : on à peine entrer dans cette histoire. Il faut dire que les personnages sont aussi trop flous, leur personnalité pas assez clairement cernée. Quant à Bravo, que ce soit son nom ou son comportement, cela ne passe qu’au second degré, mais hélas ici ce n’est pas le cas, et c’est d’une naïveté qui me fait m’étonner que Futuropolis ait publié telle quelle cette histoire, qui est loin de sortir du commun ! J’ai vainement attendu de l’humour, ou alors du polar noir et dynamique, mais en fait rien n’est venu et je comprends pourquoi cet album est tombé dans l’oubli. Pas complètement une bouse, mais un album qui ne m'a pas du tout intéressé.

01/02/2018 (modifier)