La Cantine de Minuit (Shinya Shokudo)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Dans ce restaurant typique de Shinjuku, ouvert de minuit à sept heures du matin, le patron cuisine tout ce qui vous sera agréable, les clients se croisent, les histoires se dévoilent.


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Dans ce petit restaurant situé au fond d’une ruelle du quartier de Shinjuku, le patron vous accueille de minuit à sept heures du matin. La carte ne propose que du tonjiru, soupe de miso au porc, ainsi que du saké, mais selon vos envies, on vous préparera à la demande tout ce qu’on est en mesure de vous servir. Saucisses en forme de poulpe, curry qui a reposé toute une nuit, concombres marinés dans du son de riz… Des petits plats typiques du Japon qui réveilleront les papilles et les souvenirs du temps passé. Car ici, chaque plat est lié aux souvenirs d’un personnage : yakuza, stripteaseuse, boxer… Les habitués et clients d’un soir qui se rassemblent ici ont chacun leurs raisons, et le patron bienveillant est toujours à leur écoute, derrière son comptoir.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Février 2017
Statut histoire Série en cours (22 tomes parus au Japon, série en cours) 13 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série La Cantine de Minuit © Le Lezard Noir 2017
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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26/06/2017 | Erik
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Par Erik
Note: 3/5
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La cantine de minuit n’est ouverte que de minuit à 7 heures du matin dans un quartier de Tokyo. Elle est réservée pour ceux qui dînent assez tard en raison de leur profession (policier, strip-teaseuses, mafieux de tout bord etc…). C’est un manga dans la plus pure tradition du "Gourmet solitaire" de Jiro Taniguchi. En l’occurrence, chaque chapitre se concentre sur un client en particulier et un plat. Cela ne sera pas des actions extraordinaires mais une certaine tranche de vie dans la banalité du quotidien. Même les plats sont plutôt basiques comme par exemple la saucisse knacki qu’il est bon de déguster à 2 heures du matin. Il y a un effet qui traine en longueur puisque cela se décline sur pas mal de pages avec ses 30 chapitres. Le lecteur risque de vite se lasser et d’avoir une indigestion à moins de se laisser porter par les indiscrétions de la clientèle. On ne peut se rabattre sur la beauté du trait tant il semble minimaliste et pas très beau esthétiquement parlant. C’est un peu dommage. Pour autant, je serai indulgent dans ma notation car il y a un côté assez bienveillant notamment de la part du patron vis à vis de sa clientèle. On espère trouver des endroits de vie comme cela dans notre pays. Pour le reste, cela séduira tous les gourmets et les amoureux de la cuisine japonaise. Les autres risquent d’avoir faim. A noter que parmi la multitude de mangas parus cette année, ce titre est l'un des rares à concourir parmi la sélection officielle du festival de la bd d'Angoulême. C'est dire !

26/06/2017 (modifier)