Le Kimono rouge (Umi no touch)

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Contemporain de Yoshiharu Tsuge, Oji Suzuki fut l'un des fers de lance de la revue d'avant-garde Garo.


Gekiga Seinen

Dans son travail, les histoires sentimentales se mêlent aux souvenirs d'enfance, la poésie à l'onirisme pur. En 16 histoires courtes, retrouvez tout l'oeuvre de l'auteur.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Avril 2007
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Le Kimono rouge © Seuil 2007
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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04/09/2008 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai emprunté cet album car en quatrième de couverture, l’auteur est présenté comme l’un des fers de lance de la revue d’avant-garde Garo. Comme Maruo officiait aussi dans cette revue et que c’est un des rares auteurs de manga auquel je m’intéresse beaucoup, je me suis dit que j’allais découvrir quelque chose de captivant. Il y a quelques légères accointances avec le dessin de Maruo, en particulier les personnages (les yeux), mais c’est tout. En effet, là où Maruo sait généralement développer une ambiance pleine d’onirisme noir, amenant l’étrange, le malaise, ici ça reste très évanescent. Les histoires courtes regroupées dans ce recueil présentent des personnages aux histoires compliquées, souvent en marge, mais l’ensemble reste insipide, et souvent la fin est brutale. Bref, j’ai peiné à finir l’album, n’étant jamais vraiment rentré dans ces histoires, assez creuses. Ça n’est pas une bouse, c’est sûr, mais je me suis globalement ennuyé.

15/09/2023 (modifier)
Par DAGOBERT
Note: 4/5

Du blanc, du noir, un kimono rouge comme le sang d'une femme, Kioko, qui vit encore... qui éteint tous les soirs les réverbères de son village. Originalité de l'histoire, expressionisme du trait, typiquement asiatique: ce manga sait mettre en avant des personnages simples pour donner sens à leur existence. Voila donc un "vieux" manga (1995) qui donne ses lettres de noblesse à un genre trop souvent vulgaire. Ici, à travers la vie d'une femme, c'est la poésie du quotidien, aussi cruel soit-il, qui est mise en exergue. Une vie, une voie à suivre

14/05/2015 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

La lecture de ce gros recueil (presque 230 pages) fut quasiment douloureuse pour moi. Parce que je déteste le dessin, proprement hideux, où les personnages ont des expressions oscillant entre l'horreur pure et l'air maussade, et ce quels que soient leur état d'esprit et leur situation. Parce que je déteste ces histoires, sans queue ni tête, où il ne se passe absolument rien. On a l'impression de lire des haïku, ces petits textes où le paradoxe est le maître mot. Mais en nettement plus vides. Alors peut-être que c'est de l'avant-garde, ou que c'en fut, mais pour moi c'est juste du nihilisme, et ça ne m'intéresse pas.

04/09/2008 (modifier)