Cranach de Morganloup

Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)

Les aventures d'un voyageur temporel dominé par son épée.


Journal Tintin Les Roux ! Voyages dans le temps

Cranach de Morganloup est le « voyageurs des portes qui s’ouvrent vers l’ailleurs »… Cranach est capable de voyager à la fois dans l’espace et dans le temps.Il détient une épée magique aux pouvoirs flamboyants. C’est elle, à la fois bénéfique et maléfique, qui gouverne ses pensées. Et qui, d’elle ou de lui, s’emparera de l’esprit de l’autre ?

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1987
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Cranach de Morganloup © Le Lombard 1987
Les notes
Note: 2.4/5
(2.4/5 pour 5 avis)
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18/11/2002 | nao
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Par Titanick
Note: 2/5
L'avatar du posteur Titanick

Mouais, un vieille série qui n'est jamais allée au delà d'un diptyque, et il vaut mieux en effet. Une histoire qui se veut un mélange de fantastique et de science fiction. On commence dans une ambiance celtique moyenâgeuse mais post apocalyptique avec un curieux mélange de costumes bretons, de déplacements à cheval et des architectures modernes aux baies vitrées et cercueils en plexiglas...0n continue avec une épée magique qui fait voyager inopinément dans le temps et dans l'espace, et on se retrouve au milieu d'une civilisation précolombienne mais on ne s'y attarde pas vraiment, juste le temps de se faire raconter une guerre ancienne entre armées extraterrestres pour la domination sur la terre. Il s'agira alors de rentrer sain et sauf à la maison en faisant un petit détour, grâce à l'épée magique, par une galaxie lointaine, pour raccompagner la dame E.T. chez elle. Et comme on n'est pas le bienvenu, on ne s'attarde pas non plus, ouf... Donc on est d'accord, j'ai tout spoilé en racontant l'histoire mais franchement, en deux petits volumes, on comprend bien que rien n'est développé et finalement, heureusement que ça s'arrête là... Côté dessin, en tenant compte de l'époque, c'est juste correct, j'aime bien le style mais le défaut des personnages et des visages stéréotypés, est un peu trop présent. J'avais acheté ça trois francs six sous en bouquinerie, je ne sais pas pourquoi je le garde, une curiosité pour les vieilleries sans doute. Bon, deux étoiles quand même, le dessin n'est pas vilain et de voir quelques coiffes bigoudènes dans une aventure interstellaire n'a pas de prix !

30/12/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Après avoir vu le tome 1 de ce diptyque en solderie, je l'achète et me plonge dans une lecture qui m'a bien déçu ; je ne me souvenais même plus que j'avais dû lire ce premier épisode dans le journal Tintin où la bande est apparue en 1982, ça prouve qu'elle m'avait déjà bien déçu. Pourtant, ça commence bien, le récit débute dans un passé celtisant, un univers médiéval où le héros reçoit une épée aux pouvoirs magiques infinis qui dirigent la vie de son possesseur et lui permettent de voyager à travers le temps et l'espace, dans le passé ou le futur, en franchissant des portes qui s'ouvrent sur des univers parallèles. C'est la première série importante de Convard qui correspond à la période où il reprend en même temps Brunelle et Colin à la suite de Bourgeon, et je crois qu'il a voulu trop en faire, emporté par son scénariste Vernal, qui était bien plus doué pour les récits historiques comme Jugurtha ou les conquérants du mexique. Ces scénarios sont en effet très alambiqués et se livrent à un mélange de genres qui peut dérouter l'amateur d'aventures fantastiques traditionnelles. Il y a pourtant des idées intéressantes lorsque le héros visite des peuples anciens et comprend leur langage, comme les Mayas du VIIème siècle qu'il côtoie dans le tome 1, mais décidément, tout cela est trop brouillon, c'est un fantastique qui m'ennuie, et je n'ai d'ailleurs même pas cherché à dégoter le tome 2.

16/08/2013 (modifier)
Par Jugurtha
Note: 3/5

Une petite série très sympathique, qui mérite largement un détour, même si au premier coup d'oeil, les aventures de Cranach de Morganloup semblent assez déroutantes. En effet, on devine d'abord que ces deux albums abordent différents genres tels que l'épopée, le fantastique ou la science-fiction. Et le dessin de Convard, très "ligne claire" d'un classicisme à la froideur redoutable, donne de ce curieux métissage une image à la fois naïve et désuète assez décourageante. Pourtant, le travail du scénariste, Jean-Luc Vernal, est bien loin de cette image. Ce scénariste trop oublié à la faculté de construire ses récits avec un sens du dialogue qui, d'une part, procure un très grand plaisir de lecture, et ensuite donne de l'épaisseur à ses personnages, quitte parfois à laisser se disperser ses intrigues. Ici, on retrouve ce grand sens du dialogue, mais l'histoire est suffisamment dense pour tenir sur deux tomes sans souffrir de faiblesses ou de temps morts. Mieux, le scénariste donne réellement corps à l'univers de Cranach de Morganloup (dont les repères temporels restent très vagues) grâce à une belle générosité et une solide imagination qui rendent attachants les personnages et agréables à suivre des péripéties qui pourraient être totalement artificielles sans une vraie dimension humaine. Bien sûr, une pointe de naïveté (l'épée aux pouvoirs un peu trop excessifs parfois) rappelle que l'on reste au niveau d'une série de divertissement sans autre prétention que d'être plaisante à suivre, mais elle est réellement bien menée et totalement dépaysante grâce au style personnel de son scénariste, ce qui la place au dessus d'une simple production courante. Las... Le dessin de Convard, non pas qu'il soit maladroit, non pas qu'il manque de savoir-faire, de qualités, etc... Mais ce dessin est d'une froideur qui fige un peu cette histoire d'une belle sensibilité, mais parait également très désuet au point que l'on a parfois du mal à penser que cette série date des années quatre-vingt. Tout ça reste vraiment au niveau de l'illustration appliquée, et il y manque son poids de chair et de sang pour être convaincante. Au lieu de cela, cela renforce le coté naïf de ce mélange de genres entrepris par Vernal. Bref, nullement déplaisantes, les aventures de Cranach de Morganloup n'en sont pas moins inabouties par l'incompatibilité d'un essai d'héroïc-fantasy avec un dessin d'un classicisme éprouvé. A découvrir, pour y trouver de belles qualités, mais sans en attendre trop non plus.

09/12/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une bonne petite série découverte, semaine après semaine, dans l'hebdo Tintin dès 1982. Bien aimé cette histoire d'un fils de chef celte qui, à la mort de ce dernier, lui succède tout en héritant d'une épée aux incroyables pouvoirs. Celui qui l'utilise, en effet, deviendra l'auteur de grandes réussites. Mais il ne pourra plus s'en séparer. Scénario banal ?... cela peut le sembler sauf que Cranach ne demande qu'une chose : vivre tranquillement aux côtés de son épouse et de son fils. Pas de chance pour lui, il va devenir l'esclave de l'épée qui va l'entraîner dans moult aventures dans et hors du temps. Pas mal : l'histoire d'un gars qui ne demande rien à personne mais qui, malheureusement pour lui, va vivre des aventures qui le dépassent ; mais dont il se tirera à chaque fois d'affaire grâce à l'épée. Bons scénarios aux développements corrects pour deux tomes édités -assez confidentiels d'ailleurs- MAIS : lorsqu'on découvre les auteurs -Vernal, Convard et ensuite Delaby- on se dit que cela ne peut être que bon. Et ça l'est. "Cranach" ?... une bonne série qui porte encore bien ses 25 ans d'âge, bien tournée, agréable de lecture... mais déjà oubliée. Un peu dommage...

26/11/2007 (modifier)
Par nao
Note: 2/5

Cette série est agréable est quand elle se passe à l’époque celtique. Mais dès que l’épée fait des siennes, on voyage un peu trop rapidement d’une époque à l’autre sans véritable lien. On se retrouve avec des ET, puis à la page suivante en pleine époque "Incas" pour revenir à l’époque Celte…Ouf!!! Et j'en n'oublie... Le dessin est fidèle au style de Convard. Son dessin est parfait quand il va avec un scénario fort… mais là, le scénario est vraiment très faible et véritablement décousu. Une série de Convard à oublier.

18/11/2002 (modifier)