Dead Body Road

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)

Du pur polar qui tache entre Banshee et les films de Tarantino ! Un nouveau récit noir et ultra violent par le scénariste de Luther Strode et le dessinateur de Black Science !


Image Comics

Orson Gage a une mission : assassiner tous ceux, sans exception, qui sont impliqués dans la mort de sa femme. Sa route le mène tout droit en Enfer. Mais Orson Gage s’en fout. Il n’a plus rien à perdre. Entre courses de voitures, meurtres, fusillades et action non-stop, rien ne l’arrêtera dans sa quête de vengeance ultime.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Novembre 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Dead Body Road © Delcourt 2016
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)
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14/11/2016 | Jetjet
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Par sloane
Note: 3/5
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Une lecture où il faut accepter de poser gentiment son cerveau sur la table de nuit. Sûr qu'avec ce polar survitaminé il n'y a pas de risque que vos neurones partent en cacahuètes. Un rythme à la Tarentino, mais alors que celui-ci dose tranquillement la montée en puissance de l'action, ici on se retrouve d’emblée dans le vif du sujet dès les premières pages. Pas que cela soit fondamentalement mauvais, mais disons que tout cela possède un air de déjà vu. Héros quasi indestructible même avec une ou deux bastos dans le buffet, méchants très méchants, le gang de bikers forcément ben gang de bikers quoi et la jolie blonde qui n'est en rien une potiche car elle aussi défouraille à tout va. A tel point qu'elle pique la vedette au héros du départ. Le dessin quant à lui est typique du genre , dynamique, racé, bref efficace avec de temps en temps des cadrages qui prennent les doubles pages et donne un côté cinématographique à la chose. Au final une lecture divertissante mais qui ne restera pas dans les annales. N'oubliez pas de reprendre votre cerveau sur la table de nuit. Note réelle 2.5/5

24/05/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
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Mais que c’est bon cette BD ! Ca bouge, ca remue et cela va vous secouer assurément la couenne ! Rien de bien philosophique dans le récit à attendre. La femme d’Orson Gage a été assassinée lors d’un casse qui tourne mal. Orson n’a donc désormais qu’un but dans la vie. Un seul ! Il veut se venger en tuant tous les protagonistes du meurtre de sa femme. Peu importe le prix à payer. Il se fout de tout maintenant depuis qu’il a perdu son amoureuse. Le scénario n’a rien d’original vous en conviendrez, mais laissez vous faire, votre petit cœur va palpiter comme jamais ! La vengeance d'Orson est menée tambour battant au rythme des courses poursuites, des bagarres, et fusillades ! les balles fusent de tous les côtés. Il n’aura aucun répit pour le lecteur. Voilà un one shot sanglant comme j’affectionne … en mieux ! Visuellement c’est tout bon. L’atmosphère est rougeoyante et poussiéreuse. Les vielles bagnoles sont exquises. Focus particulier sur les courses poursuites avec les bikers qui sont graphiquement très bien réussies. J’ai aimé également l’utilisation d’encres projetées et des hachures dans de très nombreuses cases. Cela assoie l’atmosphère voulue tout en donnant le rythme souhaité. Belle alchimie entre l’encrage et la colorisation. C’est vraiment efficace. Je ne peux qu’applaudir des deux mains cet album que je recommande chaudement aux amateurs du genre polar vibrant. Vous en aurez pour votre argent.

25/04/2021 (modifier)
Par McClure
Note: 2/5
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Je rejoins fortement l'avis de Jetjet, d'une part ce sont les mêmes promesses qui m'ont fait lire ce bouquin et ce sont les mêmes écueils que j'y ai trouvés. Je suis friand du régressif assumé, de ce genre de récit plein de testostérone, d'une action puissante et sans arrière pensée. Finalement je me suis ici un peu ennuyé. Étrange. Mais je pense que le héros manque de charisme et surtout il n'est pas capable d'assumer son opération plombage. Dès le dinner, il va se voir voler la vedette par Rachel qui sera réellement la pièce forte. Ce duo, associé à un ex flic psychopathe dont les réactions sont parfois bizarres, va affronter donc une quinzaine d'ennemis, braqueurs puis bikers mais en multipliant les erreurs. Notamment pourquoi se retrancher dans un endroit trop vaste pour être défendu à 3 sans chercher à l'optimiser et à réduire la zone de combat? S'ajoute à cela une narration trop linéaire et manquant de tiroirs et de méandres. Le dessin est de bonne facture, aiguisé, racé. J'aime. Malheureusement une bd dispensable et qui ne tient pas ses promesses. J'attendais du Tarantino, j'ai eu du Bruckheimer.

29/01/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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Pourquoi seulement deux étoiles à ce Dead body road ? C'est sans doute un polar trop violent et cela souffre d'un sérieux manque d'originalité dans la composition du récit. La vengeance donne lieu généralement à des bd baston digne des films de Charles Bronson ou encore de l'inspecteur Harry. Bref, deux neurones mais la gâchette très facile. Très peu pour moi. On aurait un alors miser sur un scénario plus entreprenant. Mais non. Certes, c'est simple et rythmé avec des cadavres au bord de la route. La psychologie ne sera guère de mise. On a compris et on préfère changer de registre tant c'est creux. Passez, il n'y a rien à voir sur cette route.

31/12/2016 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
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Voilà une lecture qui ne restera pas forcément dans les anales, mais qui a au moins le mérite de jouer son rôle de divertissement quand on est amateur de ce genre un peu bourrin. Je comparerais volontiers cet album à un épisode d'une quelconque série TV genre polar/thriller qu'on se cale sous la dent creuse en mode digestif quand on a pas envie de se prendre la tête en fin de soirée. En effet, Justin Jordan nous propose un oneshot qui, s'il est efficace, manque tout de même cruellement d'originalité. Prenez un ex-flic dont la copine policière se fait buter lors d'un casse foireux, qui décide de se venger... et voilà, merci, au revoir... Bon, ok, les méchants sont méchants, les gentils sont gentils... ah non, ils cognent dur aussi... et l'album mâtiné de rencontres allègrement saupoudrées de gnons et de bastos impose son rythme et ses cadavres pour arriver à son terme sans véritable surprise. Côté dessin, Matteo Scalera maîtrise son sujet et sait mettre en forme cette violence et cette énergie que lui sers Justin Jordan. C'est efficace et stylisé, dynamique à souhait, je regrette juste que le personnage principal soit aussi caricatural. Alors, si l'envie de poser votre cerveau le temps d'une lecture avec une ch'tite infu' d'hémoglobine pour bien dormir vous tente, cette lecture fera parfaitement l'affaire, sinon, faudra passer à autre chose. (2.5/5)

03/12/2016 (modifier)
Par Jetjet
Note: 2/5
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3 arguments essentiels m'ont amené à lire Dead Body Road... Le premier argument c'est le scénariste Justin Jordan dont j'ai adoré son Luther Strode et ses scènes d'action ultra découpées calibrées pour un film de Sam Raimi et de John Woo. Le second, c'est la référence de Delcourt à la série Banshee sur la 4ème de couverture soit la série la plus fun et "what the fuck" et qui vient tout juste de s'achever, un condensé crétin et jouissif de violence, de sexe et de codes comics sur le petit écran. Enfin le dernier argument c'est cette couverture justement, imparable et simple avec cette image classique d'un dur à cuire dans le désert, carabine sur l'épaule et bad attitude et ce grand lettrage : Dead Body Road. Whouah, ça en jette un max pour le vieux mâle hétéro en manque d'émotions fortes. Le problème c'est que ça manque cruellement de consistance pour dépasser le simple exercice de style. Cette histoire de vengeance, on l'a tous lu quelque part. Un ancien flic radié de sa fonction pour ses méthodes expéditives et peu orthodoxes apprend la mort de sa femme après être intervenue sur les lieux d'un braquage. Le flic en a rien à foutre du pourquoi du comment, il veut juste retrouver tous les protagonistes du casse et leur faire gouter les pissenlits par les racines. Et ce quel qu'en soit le coût ou les méthodes... Et c'est parti pour une aventure rocambolesque laissant peu de place à l'ennui avec gunshots, courses de bagnoles, tortures diverses et échanges verbeux virils (avec grossièretés si c'est possible). Le hic c'est que le début accrocheur et bien trippant laisse de plus en plus place à un solide ennui. Il n'y a aucune place pour une quelconque réflexion et ça je peux bien m'en passer pour ce genre de récit mais ici tout s'enclenche curieusement, les personnages se rencontrent au bon endroit et au bon moment et on ne s'attache finalement à personne. Mention spéciale au héros au physique d'avatar musclé de jeu video, on le croirait sorti tout droit d'un GTA ou d'un Uncharted tant son physique passe partout de gros costaud brun séduisant a un air de déjà vu. La seule nana du récit castagne à tout va et le molosse psychopathe et ambigu ne dispose pas d'un assez grand rôle pour devenir primordial. Dommage car c'est le caractère le plus écrit de ce récit qui se lit facilement mais qui ne laissera aucun souvenir impérissable. Scalera n'est pas un tâcheron aux crayons, bien au contraire, son trait dynamique correspond si bien aux scènes d'action qu'on est véritablement frustré que ces deux monsieurs respectables du comics ne s'associent que pour un récit si mineur à la conclusion précipitée. Ils ont pourtant du se faire plaisir à bosser ensemble mais pour un plaisir similaire, je préfère de loin la briéveté d'un Mesmo Delivery, les scènes d'action d'un Last Days of American Crime ou l'efficacité de Men of Wrath que je vous recommande davantage que ce Dead Body Road que je relirais peut-être mais pas dans l'immédiat (d'autant plus que Delcourt prévoit enfin de sortir le troisième et dernier tome de Luther Strode, youpi !)

14/11/2016 (modifier)