Storm

Note: 3.42/5
(3.42/5 pour 12 avis)

Un lancement sensationnel a lieu depuis une station spatiale en orbite autour de la planète Jupiter. L’astronaute Storm est sur le point d’entamer un voyage d’exploration vers ce qu’on appelle le point rouge. Un endroit à propos duquel les savants ont émis pendant des années les hypothèses les plus folles.


Auteurs néérlandais BDs oubliées Cimoc Circus Gomme ! Planet Fantasy

Le monde attend haletant l’issue de cette dangereuse entreprise, les représentants de l’union des nations interplanétaires souhaitent bonne chance au voyageur Storm. Et à ce moment, démarre la fabuleuse aventure de Storm.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1980
Statut histoire Une histoire par tome (deux albums en un sur la fin de la série) 18 tomes parus

Couverture de la série Storm © Glénat/Toth 1980
Les notes
Note: 3.42/5
(3.42/5 pour 12 avis)
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07/11/2002 | nao
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L'avatar du posteur Agecanonix

Commencée en 1976 dans l'hebdo hollandais Eppo, la saga de "Storm" est certainement l'une des bandes de science-fiction les plus réussies. Je l'ai découverte dans Circus, et moi qui n'est pas attiré par la SF, j'ai tout de suite accroché à cette série, et encore plus après avoir eu une dédicace de Don Lawrence à Angoulême en..... enfin il y a bien longtemps. Le succès revient surtout à Lawrence et à son dessin hyperréaliste dont le rendu quasi photographique atteint une précision et un sens du détail rarement égalés, et où les couleurs jouent un grand rôle. Cette technique de dessin en relief a fait de Lawrence un magicien de l'image ; il l'avait déja expérimentée sur sa précédente série L'Empire de Trigan, mais ici, il donne la pleine mesure de son grand talent d'illustrateur. L'autre atout est la mise en place d'un univers influencé au départ par celui de Flash Gordon (surtout perceptible dans les peuples que croise le héros), et par la série de films La Planète des singes (très différents du roman) où le héros se retrouve dans un monde de nulle part, une réplique de la Terre d'où les océans ont disparu, et habitée par des peuples barbares et primitifs. Storm rencontre Redhair, une superbe fille rousse qui devient sa compagne et avec qui il entame une vie d'aventure à la découverte de créatures étranges, de mutants, de savants fous et de tyrans cruels. Dans cet univers apocalyptique aux décors surprenants et très changeants d'un album à l'autre, bien mis en valeur par le crayon de Lawrence, où la civilisation a régressé et où se télescopent la technologie la plus pointue et les armes archaïques, Storm et Redhair sont les deux seuls humains normaux et doivent sans cesse éviter de grands périls. Une série dont les ingrédients sont typiques des années 70 et 80, un peu injustement oubliée et tentante à découvrir pour ses scénarios imaginatifs, c'est ce qui m'avait aussitôt attiré car ça ne versait pas que dans la science-fiction spatiale, il y avait un mélange de genres, englobant même de nombreux éléments de fantasy, avec toutes ces créatures étranges rencontrées par le couple de héros. D'autant plus que la série n'est guère facile à trouver en occase, Glénat ne l'ayant éditée qu'une seule fois en s'arrêtant à 15 albums alors qu'elle a continué en Angleterre ; elle a donc atteint une sorte de statut culte, et je connais un gars qui avait revendu ses albums et qui maintenant s'en mord les doigts, tant pis pour lui... Une SF pleine de charme qui pourra agréablement surprendre. A noter qu'il y a une continuité, mais chaque album fonctionne indépendamment des autres ; les 6 premiers sont les meilleurs.

28/06/2013 (modifier)
Par zbah
Note: 3/5 Coups de coeur expiré

3/5 et coup de cœur en même temps, car Storm correspond bien à cette SF truculente, ludique, et imaginative propre aux années 80, avec personnages bodybuildés, et héroïnes à moitié nues. Evidement, ça a pris un coup de vieux, évidement le style narratif peut faire sourire, mais l'ensemble se lit tout de même avec intérêt, les histoires étant suffisamment riches en dépaysement, et situations originales pour nous maintenir éveillé. Le dessin de Lawrence, ou plutôt sa peinture, sont souvent d'un mauvais goût atroce, renforcé en plus par ce style, brillant par contre, très réaliste et léché, l'ensemble est souvent impressionnant, dans tous les sens du terme(de l'écœurement à la fascination), et certains décors causent le vertige, et le fan de SF Kitsch, dont je suis, en sortira repus. J'ai, hélas découvert cette série à rebours, commençant par les éditions TOTH, et je suis maintenant assez "pris" pour m'en aller en quête du bouquiniste du coin dénicher les premiers opus. Donc BD que je conseille à une petite frange de la population férue de ces récits de SF décomplexés, qui vous font retourner en adolescence en quelques planches. Pour les autres, je pense que la mayonnaise ne prendra pas.

17/02/2009 (modifier)