La Règle du jeu

Note: 3.6/5
(3.6/5 pour 5 avis)

Suite de la publication par Mosquito des histoires western de Serpieri, ici: - La Règle du jeu - Porter le coup


Auteurs italiens Indiens d'amérique du nord Navajos, Hopis et Zunis Sioux et Cheyennes

Belle illustration de l'incompréhension entre deux civilisations. Serpieri rend vivant ce monde, qui pourtant était en train de mourir.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2016
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série La Règle du jeu © Mosquito 2016
Les notes
Note: 3.6/5
(3.6/5 pour 5 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

16/06/2016 | Noirdésir
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

Que dire encore sur ces reprises par Mosquito sur ces histoires de Serpieri que je n'ai pas dit dans mes autres avis sur les précédents albums ? Des histoires qui ne peuvent évidemment que me ravir, étant passionné de western et par le monde indien. Tout comme Serpieri et Derib qui restent des auteurs ayant consacré leurs Bd à ces peuples ; on sent que Serpieri les aime. 2 récits seulement ici, donc plus étoffés, parus en Italie dans Lancio Story en 1978 et 80, mais que j'ai déjà lus car ils figurent dans d'autres albums publiés chez d'autres éditeurs. Le premier titré "Porter le coup" s'attache à une coutume indienne qui symbolise la bravoure d'un guerrier ; c'était très important un premier coup sur un ennemi, ça valorisait un jeune guerrier auprès de ses aînés, et ça se traduisait souvent selon les tribus par le langage des plumes. Ce récit est une histoire de vengeance au dénouement tragique entre tuniques bleues et Cheyennes, j'ai adoré. Le second qui donne son titre à l'album, est une histoire sur le Pony Express, avec une ironie du sort implacable et une chute qui vous cloue au sol. J'ai lu ce récit ailleurs il n'y a pas très longtemps, ça m'a énormément marqué par sa fin. Je reste émerveillé comme toujours par le visuel, le dessin de Serpieri est d'une force incroyable avec son crayonné magique à l'encrage épais, qui compose des images chargées et foisonnantes où il excelle dans les gros plans de visages burinés. Comme chez Derib, on sent une vraie passion pour le monde indien chez Serpieri, bref, c'est vraiment splendide !

23/09/2017 (modifier)