Retour à Bandung (Back to Bandung (Indonésie))

Note: 1/5
(1/5 pour 2 avis)

En 2007, Tita décide de revenir vivre à Bandung avec sa petite famille... C’est ce retour dans son pays et dans la ville de sa jeunesse qu’elle décrit dans Retour à Bandung, avec un regard à la fois occidental et indonésien, les petits riens du quotidien, la nourriture, les problèmes de circulation, le déphasage de ses enfants...


Asie du sud-est Autobiographie Cà et Là

Tita Larasati est née 1972 à Jakarta, mais elle a fait ses études dans la petite ville de Bandung qui devient sa ville d’adoption. Diplômée d’une école d’ingénieur, elle part ensuite faire un doctorat aux Pays-Bas en 1998. Elle passera finalement neuf ans dans ce pays où elle se mariera avec un Hollandais et mettra au monde deux enfants. En 2007, Tita décide de revenir vivre à Bandung avec sa petite famille... C’est ce retour dans son pays et dans la ville de sa jeunesse qu’elle décrit dans Retour à Bandung, avec un regard à la fois occidental et indonésien, les petits riens du quotidien, la nourriture, les problèmes de circulation, le déphasage de ses enfants... Tita fait preuve de beaucoup d’humour, de poésie et de légèreté même dans les moments graves. Comme le décrit un autre grand spécialiste de l’autobiographie dessinée, Eddie Campbell, « Les charmantes et toujours accrocheuses histoires de Tita Larasati viennent d’une région du globe où les comic strips n’ont pas encore été accaparés par les névrosés. » Elle a connu un grand succès en Indonésie avec la publication de son journal en bande dessinée sous forme de blog sur le web, puis en série de livres. Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Mars 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Retour à Bandung © Cà et Là 2016
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 2 avis)
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04/05/2016 | Alix
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Par Spooky
Note: 1/5
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Mon avis rejoindra presque celui d'Alix, tant l'intérêt de cet album est réduit. On a droit à des détails sur la bouffe, les maladies des gosses, et la bouffe -encore- lors du retour de l'auteure dans son pays d'origine. C'est une transposition papier du journal intime de ce fameux retour, qui était essentiellement destiné à sa famille et à ses amis. Mais du coup, on n'apprend pas grand-chose sur l'Indonésie... Ok, l'auteure en est originaire, mais on aurait pu penser qu'avec le temps passé aux Pays-Bas, elle aurait eu un regard critique sur l'Indonésie... Rien, ou presque, à part l'évocation d'un moyen de transport en commun, le fait que les gens mettent leurs ordures sur le trottoir et des lézards domestiques... Côté dessin, même si ce n'est pas désagréable, on sent bien que Tita Larasati a vraiment "jeté" ses impressions sans y apporter beaucoup de soin, sans compter que le sens de lecture n'est pas toujours évident. Bref, vite lu, parce qu'inintéressant.

14/05/2016 (modifier)
Par Alix
Note: 1/5
L'avatar du posteur Alix

J’admire la politique éditoriale complétiste des éditions Cà et Là, qui consiste à publier tout ce qu’ils aiment (c’est un peu le but d’un éditeur indépendant) mais il faut avouer que pour le lecteur moyen, la qualité fluctue grandement. Après plusieurs excellentes surprises en 2015 (Déplacement, Ruines, Trashed), j’avais déjà été refroidi cette année par l’insipide Points de Chute d’Andi Watson… Et bien deuxième mauvaise pioche d’affilée avec « Retour à Bandung ». L’auteur nous parle de son déménagement en Indonésie dans les détails les plus minutieux : paperasse administrative, courses au supermarché, maladies et fièvres de ses enfants, adaptations aux coutumes locales… le tout étalé sur 120 pages. C’est nombriliste et inintéressant au possible, et pendant ma lecture je me suis demandé qui d'autre que la famille proche pourrait trouver un quelconque intérêt à ce récit… et puis la postface confirme mes doutes : « [L’auteur] entame un journal dont elle envoie les pages, d’abord par fax, puis par email et enfin sous forme d’un blog, initialement aux personnes de son entourage, pour leur donner de ses nouvelles […] ». Des années plus tard, on se trouve avec un volume autobiographique à 14 euros, qui n’intéressera sans doute pas grand monde. Surtout que le dessin minimaliste tout en esquisses n’est pas extraordinaire, les cases contiennent beaucoup de texte et peu de décors, donc n’espérez pas visiter l’Indonésie par procuration. Une lecture interminable en ce qui me concerne.

04/05/2016 (modifier)