The Golden Boy

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Jake, à l'instar d'un Hellboy, combat le mal et les esprits démoniaques. Jake aime raconter sa vision de la vie, philosophe à la petite semaine, psychotique et paranoïaque.


AAARG! Ecole Emile Cohl Séries avec un unique avis

Cette histoire à la frontière du fantastique (voire de l'horreur) et du fantasme d'un homme malade, met en scène non pas un antihéros, mais un héros dans un monde qui a perdu ses valeurs.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Septembre 2015
Statut histoire One shot (suite possible) 1 tome paru

Couverture de la série The Golden Boy © AAARG! 2015
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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16/02/2016 | Jetjet
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Par Jetjet
Note: 3/5
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Après avoir rédigé pour Doggybags 2 le très perturbant ElWood & the 40 freak bitches, le duo Ozanam/Kieran revient développer cet univers barré avec le demi-frère du psychopathe à la pelle dans ce Golden Boy ! La particularité de Jake Wood ? Trader talentueux à New-York mais fortement dérangé et en proie à diverses hallucinations de son environnement dont je vous laisse la surprise pour une introduction qui dépote, cet employé modèle en apparence extérieure dresse un portrait cynique mais très drôle de la société actuelle par l'intermédiaire d'une voix off constante et inspirée, Aidé en cela par le trait anguleux et dynamique de Kieran, Antoine Ozanam se plaît à raconter le quotidien d'un taré en puissance dont les effets secondaires ne vont pas tarder à se révéler avec l'arrivée inopinée du Papa, ange rédempteur déchu et allumé. Que ce soit par les métaphores ou nombreux flashbacks, ce conte cruel et glauque demeure un régal d'écriture et de mise en scène. Les références sont nombreuses et il est impossible de ne pas penser à des œuvres comme Taxi Driver, Fight Club ou American Psycho. Ozanam a eu l'intelligence de rendre son Golden Boy tout à fait indépendant de son récit d'origine avec le demi-frère Elwood et la copie serait proche de la perfection sans un dernier acte qui se veut « vengeur » volontairement perturbant mais que j'ai trouvé confus et vain. Dommage mais il n'est pas exclus qu'une fausse suite arrive par après en « one shot » de cet univers dans lequel les auteurs semblent prendre beaucoup de plaisir ; ça tombe plutôt bien car nous aussi même si au final il ne s'y passe pas grand chose.

16/02/2016 (modifier)