Les Esclaves oubliés de Tromelin

Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 16 avis)

En 1761, un navire négrier français fait naufrage sur l'îlot de Tromelin, perdu dans l'océan indien. Les blancs de l'équipage construisent une embarcation qui leur permet de quitter l'île, mais ils abandonnent les esclaves malgaches à leur sort. Une poignée d'entre eux survit 15 ans sur l'îlot sablonneux…


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Aire Libre BD à offrir Carnets de voyages Dupuis Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Esclavage L'Océan indien Les naufragés Madagascar et ses environs

L'île des Sables, un îlot perdu au milieu de l'océan Indien dont la terre la plus proche est à 500 kilomètres de là... À la fin du XVIIIe siècle, un navire y fait naufrage avec à son bord une "cargaison" d'esclaves malgaches. Les survivants construisent alors une embarcation de fortune. Seul l'équipage blanc peut y trouver place, abandonnant derrière lui une soixantaine d'esclaves. Les rescapés vont survivre sur ce bout de caillou traversé par les tempêtes. Ce n'est que le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage, que le chevalier de Tromelin récupérera les huit esclaves survivants : sept femmes et un enfant de huit mois. Une fois connu en métropole, ce "fait divers" sera dénoncé par Condorcet et les abolitionnistes, à l'orée de la Révolution française. [Texte de présentation de l'éditeur]

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Avril 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Esclaves oubliés de Tromelin © Dupuis 2015
Les notes
Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 16 avis)
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28/04/2015 | Eric2Vzoul
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Par gruizzli
Note: 4/5
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J'avais envie de lire cette BD depuis un moment, mais j'ai entendu récemment une chronique sur France Inter qui en parlait et refaisait l'ensemble de l'historique (peut-être liée à ce qui a conduit à faire cette BD). En tombant dessus à la bibliothèque, je me suis empressé de l'emprunter et de le lire. Ce genre de documentaire me plait beaucoup et je suis convaincu que le format bande-dessinée est parfait pour transmettre ce genre de choses. Déjà parce qu'elle permet de lier, comme ici, la fiction et la réalité. En représentant ce qu'a pu être (de ce qu'on en sait) le quotidien de ces naufragés pendant quinze ans, nous plongeons plus efficacement dans le récit, pouvant alors imaginer et ressentir ce que fut cet exil sur un bout de plage en plein océan. D'autre part, le reportage sur l'île à l'heure actuelle, entre station météo et opération d'archéologie destinée à retrouver les traces de l'occupation au XVIIIè siècle nous permet de comprendre le processus de recherche en Histoire et en Archéologie. Il apporte un plus, en présentant comment les informations de la partie fiction sont retrouvées, mais aussi les impressions que l'on peut ressentir sur place et imaginer le ressenti de personnes coincées aussi sur cette île, trois cent ans auparavant. Le récit alterne de façon très efficace les deux trames narratives, le dessin laisse la place autant aux paysages (pas variés mais exotiques, pour le moins) et les personnages de l'expédition, rappelant que le centre de cette histoire c'est l'humain. L'humain qui fait le pire à ses pairs, mais aussi capable de résister avec une grande obstination à tout ce qui peut lui arriver dessus. Le destin de ces esclaves est révoltant, bien sûr, et de voir qu'il servit plus tard aux abolitionnistes n'est pas étonnant. Pour ma part, je recommande à toute personne qui s'intéresse à l'histoire de l'esclavage, évidemment, au récit de naufragés, bien sûr, et à tous ceux qui s'intéressent à l'humanisme et l'abolition. Car il faut comprendre ce qui a été pour comprendre ce qui est.

22/08/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
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Je connaissais l'existence de cette île, ainsi que l'histoire de ces malheureux. Le récit que propose Savoia est une petite merveille mêlant astucieusement documentaire, histoire et fiction. Tout commence par le naufrage de 'l'Utile' en 1761, un navire négrier, au large de l'île de Tromelin et de ses 210 survivants dont 80 esclaves sur cette portion de terre plate comme une limande, longue de 1700m et large de 700m. Un confetti perdu au milieu de l'océan Indien. Après deux mois, le temps de fabriquer une embarquation, les blancs quittent Tromelin en promettant de revenir chercher les malgaches. Il faudra attendre et attendre.... Une narration croisée entre l'expédition archéologique de 2008, dont faisait partie Savoia, et celle de la survie des rescapés. Une narration qui utilise les phylactères pour la partie rescapée, alors qu'elle n'utilise que la voix off de Savoia pour la partie expédition. Un récit qui permet de comprendre les enjeux et les difficultés de cette fouille archéologique et la vie au jour le jour de ces naufragés, leurs interrogations, leurs capacités à survivre et leur solitude. Comment ne pas être touché par ces esclaves abandonnés à une mort presque certaine. Après 15 années, il ne restera que sept femmes et un enfant à secourir. Un témoignage poignant qui nous replonge dans un passé peu glorieux. La partie graphique n'est pas ma tasse de thé, mais je lui reconnais d'être efficace pour ce style de récit. La mise en page ou plutôt le contour différent des cases entre les deux époques est une jolie trouvaille. A lire, incontestablement.

01/03/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Cet album me faisait de l’œil depuis sa sortie, mais ce n’est que récemment que j’ai pu en faire la lecture. Il possède énormément de qualités et un défaut. Déjà bravo à l’auteur, il officie ici en tant qu’auteur complet, et c’est je trouve son œuvre la plus aboutie. Graphiquement comme narrativement, on sent que le sujet lui tient à coeur, Sylvain Savoia y amène tout son art, il a rendu la meilleure copie possible, La lecture est dense mais fluide avec l’alternance entre les 2 époques, le dessin est soigné (même si pas ma tasse de thé). C’est la (re)mise en lumière de cet événement terrifiant qui est à saluer, je ne le connaissais pas, édifiant et instructif il m’a fait froid dans le dos. C’est vraiment une histoire à faire connaître. Content de l’avoir découverte via le médium bd. Par contre et c’est là son « défaut » à mes yeux, maintenant que ce fait oublié de l’histoire française est ancré dans ma mémoire, je ne pense pas relire l’album. A lire oui, à posséder à vous de voir.

03/03/2022 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Eté 2010. Je découvre l’histoire d’esclaves « oubliés » pendant 15 ans sur un « caillou » inhospitalier, balayé par les vents et les cyclones au milieu de nulle part dans l’océan indien, à travers le roman d’Irène Frain. A l’époque, cette histoire vraie m’avait subjugué et profondément marqué. Octobre 2015. Le château des ducs de Bretagne à Nantes accueille l’exposition « Tromelin, l’ile des esclaves oubliés ». Ni une ni deux je m’y rends bien évidemment. Et c’est à cette occasion que je découvre avec délectation le travail de Sylvain Savoia. Les planches exposées sont éblouissantes. Après le roman, je replonge sur l’ile Tromelin avec cette BD. Bien évidemment cela va vous remuer. Vous ne pourrez pas rester imperturbable à la lecture de ce récit histoire dramatique. Vous plongerez dans le fin-fond de la cruauté humaine jusqu’à la délivrance. Sylvain Savoia a accompagné en octobre 2008 une mission de fouille sur l’Ile de Tromelin. Une nouvelle expédition pour dresser un inventaire afin de tenter de reconstituer cette histoire dramatique. Sylvain Savoia est donc un témoin privilégié. Son album présente alternativement le naufrage de l’Utile et les conséquences que nous connaissons et les recherches de cette équipe de scientifiques pour mieux appréhender la survie de ces esclaves abandonnés. Cela s’enchevêtre aisément pour le bonheur du lecteur. Un récit croisé passionnant et émouvant. Cette BD est un témoignage historique de qualité. A découvrir et à faire connaitre. L’émotion est au rendez-vous.

24/05/2020 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
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Une histoire vraie, fascinante et horrifiante. Sylvain Savoya raconte le supplice d’un groupe d’esclaves abandonnés lâchement sur un petit ilot de sable hostile pendant 15 ans (!), avant que les quelques survivants ne soient secourus. L’auteur partage sa narration entre deux époques distinctes : 2008 : La mission de fouille archéologique dont il fait partie, chargée de mettre à ciel et documenter les restes de cette épopée tragique (les maisons construites en pierre, les ustensiles usinés sur place). Cette partie prend la forme d’un carnet de voyage très détaillé et pointilleux, et si j’ai trouvé le propos et les réflexions intéressants, je dois avouer que j’ai trouvé l’ensemble un peu trop verbeux. 1761 – 1776 : l’auteur raconte le quotidien des naufragés, en se basant sur les témoignages des survivants mais aussi des équipages des différents navires… j’imagine qu’il y a aussi une part de fiction. J’ai trouvé ces passages passionnants et parfaitement racontés. On y découvre le désespoir des survivants, leur déracinement, la bataille constante contre les éléments, les maladies et la faim. Un drame humain qui s’inscrit dans le drame plus général de l’esclavagisme. Une lecture instructive et passionnante.

02/01/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai beaucoup apprécié ce récit, et particulièrement le fait qu’il s’articule sur deux époques. La première époque est une époque historique. Dans ce récit, l’auteur nous raconte le triste destin d’esclaves malgaches. D’abord vendus, les plus chanceux d’entre eux auront ensuite le malheur de s’échouer sur un caillou isolé au milieu de l’océan en compagnie des autres membres de l’équipage (les autres mourront enfermés dans les cales). Et comble de malheur, leurs compagnons d’infortune les abandonneront une fois un nouvel esquif construit. S’ensuivront 15 ans de survie avec les moyens du bord, marquée par les drames, le désespoir et cette indécrottable volonté de survivre envers et contre tout. Ironiquement, cette aventure on ne peut plus dramatique aura permis à ces esclaves de (sur)vivre en hommes libres le temps de leur naufrage. Outre la retranscription du quotidien de ces naufragés, il y a une dimension psychologique qui m’a beaucoup intéressé. Faut-il risquer de mourir en mer en tentant de s’évader de cette île-prison ou rester sur ce caillou où seule la survie à court terme peut être envisagée ? Cette question reviendra fréquemment et le destin et les interrogations des personnages m’ont touché. La deuxième époque prend la forme d’un documentaire. En préparation à l’écriture de cet album, l’auteur a en effet participé à une expédition scientifique sur l’île de Tromelin. Au travers de ce compte rendu de l’expédition, nous, lecteurs, découvrons l’avancée des découvertes, la réalité ‘physique’ de cette île qui, même avec nos moyens actuels, reste isolée du monde et violemment soumise aux aléas climatiques. Ce documentaire est intéressant par de multiples aspects. Tout d’abord, il nous permet de comprendre comment il est possible grâce à des recherches archéologiques de reconstruire le quotidien de personnes mortes depuis des siècles alors que celles-ci n’ont laissé aucune trace écrite. Par ailleurs, il propose une belle mise en abyme puisque les participants de l’expédition vont se retrouver eux aussi isolés sur l’île. Malgré des moyens techniques bien plus importants, ils vont ainsi faire l’expérience de l’isolement. Et voir que l’un d’entre eux, sans doute plus fragile psychologiquement, va rapidement sombrer sinon dans la folie du moins dans un état de confusion qui justifiera son rapatriement démontre toute la force de caractère dont ont dû faire preuve les esclaves de Tromelin pour survivre durant 15 ans à cet isolement. Nous aurons aussi droit à quelques considérations écologiques (et j’ai été marqué par cette vision de déchets plastiques s’accumulant sur une île isolée de tout !) et naturalistes. Tout au long de l’album nous allons sauter d’une époque à l’autre. Le récit historique prend la forme d’une bande dessinée traditionnelle. Les planches sont très académiques avec des cases bien définies. Les dialogues priment sur le narratif et ces chapitres se lisent rapidement. Le documentaire prend lui une forme plus libre, plus proche du journal intime. Les planches sont plus éclatées avec des cases ‘ouvertes’, sans contour fixe. Le narratif est la règle, rarement interrompu par un dialogue. Ces passages sont donc plus lents à lire… mais captivants pour qui s’intéresse un peu à ce genre d’aventure scientifique. Au final, cet album est vraiment excellent. Il présente tellement de thématiques intéressantes qu’il ne peut que plaire à un large public. Chacun y trouvera de quoi satisfaire sa curiosité, sa soif d’émotion ou son envie d’apprendre.

19/11/2019 (modifier)
Par Puma
Note: 4/5

Graphiquement, la partie relatant l'ère coloniale est tout bonnement splendide. Qu'ai-je vu, revu, longuement regardé, ces planches d'une beauté rare. Et la narration bien faite. Ce récit est entrecoupé d'un autre relatant la vie au quotidien d'un groupe de personnes toutes spécialistes en leur domaine qui vont avec des archéologues accoster sur l'îlot des échoués, et essayer de comprendre comment ces derniers y ont survécu il y a 200 ans pendant 15 années. Ce récit d'aujourd'hui est graphiquement plus brouillon, instructif, mais moins prenant que l'histoire romancée du naufrage. L'on passe donc successivement par groupes de 4 à 6 pages de l'histoire d'un naufrage il y a 200 ans, à celui de l'équipe sur place installée sur l'îlot et qui essaye de retrouver les indices et reconstituer le mode de vie des naufragés. C'est dommage qu'il y ait une telle chute graphique entre avant (grandiose) et maintenant (un peu baclé), mais l'ensemble reste cohérent et très bien réalisé. Avec graphiquement un plus pour le conte et un moins pour le reportage. Ouvrage néanmoins hautement original et qui a du demander un sérieux investissement personnel et de très nombreuses recherches à son auteur. Ce qui n'est vraiment pas courant. Bravo pour les textes et photos ethnologiques et archéologiques en fin d'ouvrage, qui le complètent utilement.

17/08/2018 (modifier)
Par AlainM
Note: 4/5
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Ce récit est un peu l’histoire de Robinson … sauf qu’ils étaient 80, que c’étaient des esclaves et que leur île était particulièrement inhospitalière (petite, 1 km² environ, quasi sans relief et sans arbre et avec très peu d’eau potable). Bref, l’enfer. Et pourtant, des hommes et surtout des femmes y ont survécu de longues années. Le récit croisé du naufrage et de la mission scientifique (qui, 250 ans plus tard, tente de retrouver des traces des naufragés) est très intéressant. Sylvain Savoia alterne bien les deux parties du récit en adaptant son style graphique. Certes, l’histoire est assez peu mouvementée - à part le naufrage initial – mais l’intérêt de cet album réside plus dans le témoignage et la recherche historique que dans l’action. Certaines longueurs du récit sont nécessaires pour bien apprécier la situation vécue par ces naufragés et, dans une moindre mesure, pour l’équipe archéologique du XXIème siècle. Tout au long de la lecture, on ne peut s’empêcher de se transporter sur cet îlot perdu de l’océan Indien en se posant mille questions sur la façon dont les naufragés ont dû s’organiser pour survivre tant physiquement, que socialement ou psychologiquement. La partie documentaire n’est pas sans rappeler les magnifiques albums d’Emmanuel Lepage. Album à recommander vivement tant pour des raisons historiques que comme preuve de l’esprit de lucre qui mène à se comporter d’une manière ignominieuse. Malheureusement, à ce point de vue, le monde ne semble pas avoir beaucoup changé en 250 ans.

11/02/2018 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
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Encore un ouvrage sur la traite négrière, au bout du compte on peut se demander si ces témoignages des temps anciens possèdent une valeur pédagogique. Sans doute quoique! Alors que je lis cette BD les infos m'apprennent qu'en Lybie des migrants sont vendus sur les plages par des négriers modernes. Si ce n'était pas si triste j'aurais envie de pleurer, mais que les humains sont cons, peut être pas l'humanité mais il y a deux trois individus qui foutent la merde. Mais revenons à cette histoire qui emprunte beaucoup au genre de récits auxquels nous a habitué E. Lepage. Une sorte de documentaire, ici mâtiné d'un récit "à l'époque". L'ensemble n'est pas mal mais du fait de cette alternance entre hier et aujourd'hui cela perd de sa puissance d'évocation. Pour autant c'est un album à lire qui fait œuvre de mémoire sinon d'avertissement, l'actualité sur le coup ne donne pas raison à l'auteur.

26/11/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Le premier mérite de cet album – et ce n’est pas mince – est de m’avoir fait découvrir cette tragédie, totalement oubliée (allez savoir pourquoi…), hautement révélatrice de ce qu’a été pendant trop longtemps, la traite négrière et les rapports Blancs esclavagistes/Noirs esclaves. Savoia fait ici alterner en parallèle deux histoires : celle (romancée et forcément en partie « reconstituée ») du naufrage et des tentatives de survie des îliens malgré eux, et celle de l’expédition scientifique à laquelle il appartient, qui tente de retrouver aujourd’hui les traces de ces survivants de l’impossible (quelques points communs avec l’histoire relatée en partie dans Jeronimus, le délire dictatorial en moins). C’est un album intéressant, même s’il ne m’a pas accroché autant que je m’y attendais en découvrant l’histoire originale. La partie « contemporaine », relatant l’expédition (ses préparatifs, son déroulement quotidien) a – au début en tout cas –, quelques accointances avec certains albums d’Emmanuel Lepage (La Lune est blanche ou Voyage aux îles de la Désolation par exemple), et le récit réussit à passer outre la routine qui rapidement s’installe sur cet îlot désolé et désertique. Contrairement à d’autres avis, cette partie ne m’a pas trop lassé (même si je trouve moins bien brossé que dans les Lepage le côté humain de cette expédition). La partie « reconstitution », si elle n’est pas inintéressante, m’a un peu laissé sur ma faim. Elle en devient presque anecdotique, comme secondaire, alors que c’est là que réside la force de cet album normalement. Et du coup, si je trouvais au départ plutôt bonne l’idée de faire alterner ces deux parties, j’en viens à me demander si cela ne hache pas trop cette partie du récit, et ne lui fait finalement pas perdre de sa force. Ceci étant dit, je vous recommande tout de même la lecture de cet album, qui traite d’un sujet captivant (admirez les jeux de mots vaseux que je case dans cette dernière phrase !). Note réelle 3,5/5.

16/03/2017 (modifier)