Folle cuisine

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Un thriller gastronomique épicé !


Bouffe et boisson Les drogues Maladies et épidémies

Barbara est passionnée de cuisine, mais une maladie rarissime l’empêche de reconnaître les visages. Mathilde, quant à elle, aime faire plaisir à son entourage, quitte à enfreindre la loi. Lorsqu’elles se rencontrent chez leur psy, leur amitié est immédiate et Barbara fera embaucher Mathilde dans son palace pour l’aider à conserver son poste. Mathilde sera les yeux de Barbara et Barbara la conscience de Mathilde... (texte : Bamboo)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Février 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Folle cuisine © Bamboo 2015
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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12/03/2015 | Spooky
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Comme le chantait si bien Patrick Bruel… enfin « si bien », on se comprend… d’ailleurs je me demande si le verbe « chanter » est adéquat… DONC, comme le disais l’autre : « je ne m’attendais pas à ça ! » Non, sérieux ! Avec ces deux nunuches en couverture, yeux écarquillés devant un plat mijotant dans un four, je pensais tomber sur un récit estampillé top-master-chef-qui-sera-le-meilleur-patissier-le-goût-de-la-vie-et-tutti-frutti. Et bien, que nenni (comme on dit chez nous) ! Voilà ce que c’est que de regarder d’un œil distrait une couverture faussement formatée, car un indice gros comme un haché mélange boudinant joyeusement son boyau aurait dû m’interpeller ! De cuisine, il sera pourtant question, mais ce récit s’est avéré aussi déroutant qu’original ! Sorte d’intrigue policière mettant en scène deux malades mentales aux pathologies absconses, elles-mêmes entourées de personnages décalés, le fil conducteur de ce scénario nous entraine dans des contrées étranges, pour ne pas dire hallucinatoires. Surpris, j’avoue avoir été séduit et interpellé. J’ai bien eu du mal à lâcher l’album en cours de route car je voulais connaître le fin (faim ?) mot de cette histoire. Bon ! On ne va pas crier au génie, non plus, hein ! Faut pas exagérer ! Mais ce serait malheureux de passer à côté de l’objet à cause d’un a priori anti-opportunisme culinaire alors que le sujet est finalement tout autre. Côté dessin, je reste un peu plus sur ma réserve. Le trait d’Alexis Laumaillé est un peu raide à mon goût et, comme déjà souligné par Spooky, certains visages auraient mérité un plus grand soin. Rien de dramatique ou de roboratif pour autant, on a quand même droit à un style très accessible, bien adapté au propos, expressif au bon moment, qui n’oublie pas les décors : un travail plus que correct donc… même si perfectible. Tout ça pour dire que si vous en avez l’occasion et que vous êtes prêts à vous faire surprendre, je ne peux que vous inviter à jeter un œil (voire même deux, soyons fous !) à ce surprenant album.

05/08/2015 (modifier)