Beatifica Blues

Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 15 avis)

Beatifica Blues est le prologue de la série "Samba Buggatti". Après une troisième guerre mondiale évitée de justesse, dans ce désert qu'est devenu le monde, les hommes ont besoin du Beatifica Blues petite pilule miracle pour respirer. Cette pilule est devenue la monnaie, et c'est le gouvernement qui la gère.


Après l'apocalypse... Jean Dufaux Maladies et épidémies

Un homme, sa femme et son fils tentent de survivre "hors les murs" d'une ville pas très rassurante gérée par des vieillards. Le héros, Vlack Marek, est un fugitif de cette ville qui faisait partie d'un labo de recherche dont on ne sait pas grand chose. La police le recherche mais aussi un chef de gang accro aux snuff movies et à la musique classique du nom de Beast Schubert. Après une pluie acide dévastatrice, Vlack est obligé de partir avec sa famille et une amie de son fils dont les parents viennent d'être tués par le gang de Beast.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 1985
Statut histoire Série terminée (fin incluse uniquement en version intégrale) 3 tomes parus

Couverture de la série Beatifica Blues © Glénat 1985
Les notes
Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 15 avis)
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04/09/2002 | ArzaK
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Par Kalish
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Bah moi j'ai beaucoup aimé et même après relecture je trouve ça très bon. On se lance dans une série d'anticipation post apocalyptique dans laquelle une famille fabriquant le "beatifica, LA drogue du moment" est traquée par les autorités et par des gangsters complètement allumés. Je suis assez fan de ce genre de sujet et j'ai tout de suite accroché, tout le tome 2 se passant à Dune Town est vraiment fascinant, la suite part complètement en couille mais je me suis aisément laissé transporté par les délires hallucinés des héros sous l'effet du Beatifica ; c'est rare cet onirisme dans une bd de ce genre. A côté de ça il faut voir que j'ai lu cet oeuvre après les Samba Bugatti, j'étais donc déjà très imprégné par l'ambiance et le graphisme, ce dernier étant moins bon certes mais c'est quand même les débuts d'un dessinateur depuis largement reconnu. De plus étant donné que le beatifica est un livre interdit dans "samba", l'incertitude concernant la frontière entre la réalité et la fiction ne m'a pas dérangé. En fait c'est une fiction dans une fiction une sorte de mise en abîme de la bd, je crois que je la considérais déjà comme culte avant même de la lire. La fin "rajoutée" est un peu expéditive mais bien explosive. Elle aurait pu être abandonnée comme tant d'autres série, remercions Glénat malgré la démarche commerciale. Par contre, je pense que l'épilogue rajouté dans la nouvelle édition n'était pas indispensable.

25/07/2007 (modifier)