Orféa

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Avec Orféa, François Corteggiani et Emanuele Barison imaginent une relecture moderne du mythe d'Orphée, y invitant quelques démons et autres créatures infernales...


Auteurs italiens Diables et démons

Parce que son fiancé a assassiné de façon incompréhensible un notable avant de se suicider, une jeune femme va devoir franchir les portes de l'Enfer pour empêcher les démons de déferler sur le monde. Le one shot Orféa est un remarquable polar fantastique qui mêle démons, sorciers vaudou et flics de province. (texte de l'éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Février 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Orféa © Dargaud 2014
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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20/02/2014 | Mac Arthur
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Par sloane
Note: 2/5
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J'ai fait cette lecture suite à un emprunt dans ma médiathèque, et c'est tout particulièrement la couverture qui m'a tapé dans l’œil. Comme je suis un grand aventurier, je n'ai pas voulu jeter mon regard sur les planches, me réservant le plaisir de la découverte en même temps que la lecture. Ah la tronche de l'aventurier! Comme quoi il faut toujours partir sur des routes inconnues avec quelques biscuits, mais diantre que découvrais je donc? Un dessin propre mais lisse, sans relief et qui ne m'a procuré aucune émotion. A ce titre, si d'aventure vous ouvrez les pages de cette BD, consacrée aux forces diaboliques, vous ne serez sans doute que très mollement impressionnés par la galerie de seigneurs des ténèbres qui s'offrent à nos yeux. Ce point est d'ailleurs pour moi essentiel. En effet, il me semble que lorsqu'on décide de faire une BD fantastique et donc a priori de mettre en scène des "monstres" de l'enfer, on chiade un peu les dites créatures. Ici c'est malheureusement très bof. L'histoire est assez convenue, avec là encore un petit poil de supercherie puisqu’est évoqué le mythe d'Orphée, la jeune héroïne est trimballée d'une case à l'autre sans comprendre ce qui lui arrive, ce qui vaut également pour le lecteur. Le twist final, que je n'ai pas trouvé drôle, est lui aussi assez évident. Lecture totalement dispensable donc.

10/04/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Orféa est un récit sur les démons dans la plus pure tradition des scénarios des années 80. Cela respire le vieillot sur toute la ligne y compris pour sa partie graphique. Or, comme chacun le sait, je déteste la poussière. Bref, il n'y a pas une seule idée qui reflète le modernisme d'une quelconque pensée. C'est franchement mauvais ! Suis-je alors un de ces eunuques cachés derrière mon écran qui vomit une impression inutile sur un album si difficile à faire ? J'ai bien peur que je sois critique, que j'ai une pensée, que je ne cire pas les bottes, que je n'ai aucun état d'âme à prévenir un lectorat de ne pas se fourvoyer dans la médiocrité. Il est vrai que certains sites concurrent à bdthèque indiquent que c'est une oeuvre avec un suspense démoniaque à découvrir (combien ont-ils été payés ?). J'ai rarement lu une bd aussi inutile et qui fait dans une succession de surenchère stérile. Les bons auteurs ne sont pas forcément ceux que l'on croit.

29/05/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Ce copieux album, sous ses airs d’intégrale offre en fait un récit qui n’a jamais été publié. Et le sentiment qui émerge, c’est celui d’avoir entre les mains un vieux projet longtemps resté en suspens puis finalement édité sous cette forme. Les premières planches semblent d’ailleurs dater de 2006. Le dessin ne fait rien pour changer ce sentiment tant il est typé « années 80/90 » (la couverture n’est pas du tout représentative, de ce point de vue). Il est agréable à l’œil, très ligne claire semi-réaliste… mais sans aucune modernité. Les fans de Meynet devraient tomber sous le charme. D’ailleurs Barison avait succédé au même Félix Meynet sur la série « Tatiana K. », et ce n’est pas un hasard. L’histoire, elle, n’est pas désagréable à suivre (même si elle n’est pas hyper prenante, non plus). Nous nous retrouvons en plein combat entre les forces du bien et du mal avec une héroïne sexy prise sous tutelle par un sorcier vaudou et opposée à Satan en personne. Une porte entre notre terre et les enfers devrait s’ouvrir sous peu, source du conflit. L’héroïne sera déshabillée à l’occasion pour appâter le lecteur… et là franchement, ça fait quand même un peu « forcé » (un point en moins !) Pas de grande subtilité dans le combat mené, le sorcier se révélant bien supérieur aux démons auxquels il est opposé et seul le maître de ceux-ci semble constituer une véritable menace. Les stratagèmes imaginés, eux, sont quand même très basiques… mais ça se laisse lire, c’est fluide… On notera au passage l’apparition du Commissaire Soubeyran (mais comme je suis le seul à avoir posté mon avis sur cette série, si ça se trouve, je suis également le seul à l’avoir lue), un personnage sympathique et charismatique que j’ai eu du plaisir à retrouver. Le final use d’une entourloupe humoristique un peu facile… mais, bon, pourquoi pas ? Fallait-il éditer cette série ? Honnêtement, je me pose la question. Il ne s’agit, en tous cas, aucunement d’un achat prioritaire, mon appréciation oscillant entre le « bof » et le « pas mal, sans plus »… Le seul mérite de cet album est finalement de nous offrir un récit complet (et sans suite possible). A réserver aux fans des auteurs, à emprunter à l’occasion si le cœur vous en dit… mais ce n’est vraiment pas la série que je conseillerais, dans ce genre.

20/02/2014 (modifier)