Before Watchmen - Rorschach

Note: 3.71/5
(3.71/5 pour 7 avis)

Dans le New York des années soixante-dix, les barons du crime organisé règnent en maître.


DC Comics Prequel Super-héros Watchmen

Dans le New York des années soixante-dix, les barons du crime organisé règnent en maître. Rorschach, pour qui le bien et le mal n’ont aucun intermédiaire, lutte sans relâche contre la prolifération des activités illicites dans les rues de sa ville. Ce faisant, il est rapidement pris pour cible par un criminel dont la drogue et la prostitution sont le gagne-pain. Concentré sur ce dernier, Rorschach fait l’erreur d’en laisser un autre sévir impunément… Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Février 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Before Watchmen - Rorschach © Urban Comics 2014
Les notes
Note: 3.71/5
(3.71/5 pour 7 avis)
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11/02/2014 | Alix
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Par sloane
Note: 4/5
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Honte sur moi! En ouvrant ce volume je ne connaissais pas Rorchach, j'avais vaguement entendu causer de Watchmen mais pas plus. C'est le nom sur la couverture qui m'a fait emprunter dans ma médiathèque cet opus, intrigué par le titre. Ben oui, pour moi le Rorschach c'était juste un test de psycho ou pour paraître sain d'esprit tu dois voir des clowns qui dansent, un papillon etc... Imaginez donc mon étonnement ! C'est un personnage, mais quel personnage ! Et j'ai compris ! Le masque, celui qui traduit les sentiments, l'humeur de son porteur. Superbe trouvaille ceci dit. Quant à l'histoire et bien je dirais que j'ai pris une baffe. Ça déménage, ici point de fioritures, notre héros va à l'essentiel. Le scénario est excellent qui mêle les soucis du Rorschach et ceux d'un serial killer. Bien évidemment tout cela ne serait rien sans le dessin de Bermejo, carrément sublime et qui dégage une puissance rare. Pour moi une très bonne découverte qui m'incite à vouloir creuser cet univers de super héros qui ne sont pas si infaillibles que ça.

09/02/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
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Le concept de Before Watchmen commence véritablement avec ce troisième tome de la série. Il s’agit de se concentrer sur le passé d’un des personnages de l’histoire originale. Or, l’un des personnages les plus charismatiques est bien Rorschach qui emploie des méthodes violentes et radicales pour lutter contre le crime dans un genre nettoyage au karcher. Cet opus était très attendu par les fans. Or, globalement, il s’est révélé un peu décevant car il méritait mieux. Il faut se souvenir que lorsqu’il meurt dans Watchmen, Rorschach balance cette phrase : pas de compromis ! C’est un personnage fascinant car il est lucide sur le monde (un peu comme le comédien mais dans un genre la vie est une farce). La narration use de la première personne comme dans son fameux journal de l’œuvre mère. Bref, le cahier des charges semble être respecté. Pour autant, il est vrai qu’on en attendait plus de ce personnage stupéfiant. L’enquête dans le milieu du crime est certes intéressante et nous montre un personnage jouant au vrai justicier. On n’en saura pas plus sur son passé car tout avait été expliqué dans Watchmen. Bref, on le voit en loup solitaire de la grosse pomme dans une ambiance très seventies qui rappelle la fièvre du samedi soir. Le dessin de Lee Bermajo est toujours un must pour les yeux. Rien de tel que de se soigner d’une belle conjonctivite. Le travail graphique est réellement excellent. C’est le gros point positif de cet opus. Au final, c’est bien mais cela aurait pu être excellent. J’accorde tout de même les 4 étoiles en raison de la note globale (dessin + scénario). Note Dessin : 4,5/5 – Note Scénario : 3/5 – Note globale : 3.75

05/02/2015 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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Je suis déçu de ce one-shot car Rorschach est mon personnage préféré de Watchmen et je m'attendais à mieux. L'histoire est efficace, la vision manichéenne de Rorschach est bien représentée et je ne peux pas dire que je me suis ennuyé. Sauf que je trouve que le récit est conventionnel. On aurait pu remplacer Rorschach par un héros du genre le Punisher sans trop de problème vu que le seul lien avec l'univers Watchmen, c'est Rorschach ! J'aurais aimé que le scénariste approfondisse plus les relations entre Rorschach et les autres personnages. J'aurais bien aimé voir, par exemple, son amitié avec le Hibou, le seul ami qu'il semble avoir jamais eu et comment le Hibou a réagi lorsque Rorschach est définitivement tombé dans la folie.

08/09/2014 (modifier)
Par Tomeke
Note: 4/5

Bien qu’un tantinet décevant, cela reste un bon one-shot. Rorschach est le personnage par lequel tout commence, tout Watchmen j’entends. Ces confessions et ses états d’âme introduisent l’univers parallèle créé par Moore. Une nouvelle fois, il nous offre une plongée dans son journal et, une nouvelle fois, j’éprouve un immense plaisir à retrouver cet écorché-vif, avec toutes ses désillusions, sa misanthropie et son génie machiavélique : «il y a les victimes … et il y a moi». La déception ne vient donc pas du personnage mais plutôt du récit dans lequel il s’insère. Au final, nous nous retrouvons dans une guerre des gangs, agrémentée de l’œuvre d’un tueur en série. Beaucoup moins développé que l’épisode Before Watchmen - Minutemen, l’album demeure agréable à lire bien qu’il se termine rapidement. J’aurais dès lors voulu quelque chose de plus profond, de plus complexe autour de Rorschach. Enfin bon, c’est pas comme si je m’étais emmerdé, non, ça reste hyper dynamique ! Quant aux dessins et à la colorisation, comme pour Joker, Lee Bermejo nous donne une véritable claque visuelle. Détails et réalisme donnent à son trait un caractère exceptionnel ! La colorisation n’est pas en reste puisqu’elle arrive à éveiller notre sens de l’odorat : les rues poisseuses de New-York, le sang, la vermine et les rats. La conclusion de tout ça ? Bien que légèrement anecdotique, je ne me vois pas attribuer à cet album une cote sous le 4/5, à la fois pour l’aspect graphique qui est réussi et maîtrisé mais aussi pour ce bâton de dynamique que l’on prend bien profond dans le c** et franchement, ça fait du bien !

01/05/2014 (modifier)
Par Yannis
Note: 4/5
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Alors là c'est le problème. J'avoue que ma note idéal serait 3.5 mais comme elle n'existe pas et qu'il faut faire un choix je mettrai 4 car ce tome est meilleur que celui sur les Compagnons mais moins bon que Minutemen. Le gros plus c'est le dessin de Bermejo qui est aboslument fantastique et qui mériterait un 5/5. Côté scénario c'est là où j'ai été le moins emballé. Il faut dire que si Rorschach est un des personnages les plus emblématiques de la série, je n'ai pas retrouvé le même plaisir à le suivre ici. On se retrouve avec une histoire assez noire avec des rebondissements mais que je n'ai pas trouvée transcendante même si elle reste agréable à lire. Un bon 3.5 et je conseille l'achat au fan de la série car on y retrouve un personnage devenu culte et surtout parce que c'est Bermejo qui dessine

07/03/2014 (modifier)
Par Jetjet
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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S’il y a bien une des préquelles de l’univers Watchmen que j’attendais le plus parmi la ribambelle publiée et à venir, c’était bien celle mettant au premier plan le personnage de Rorschach à savoir celui par lequel tout arrive dans Watchmen après la mort du Comédien et qui introduit l’univers incroyable de Alan Moore et devient par ses méthodes radicales le personnage le plus emblématique avec son masque actif et son imperméable hérité de l’univers des polars noirs de l’acteur Humphrey Bogart. Alors que Moore avait détaillé de façon structurée le passé du personnage le plus charismatique des Watchmen et qu’il n’y avait rien à ajouter, le risque de louper le coche était plutôt élevé mais le duo du fantastique Joker a su relever le défi avec brio mais sans trop de risques narratifs… Impossible de ne pas tomber amoureux des dessins magnifiques de Bermejo qui s’est une fois de plus surpassé pour dépeindre un Times Square version seventies des plus sordides et saisissants. Aidé par une colorisation mauve des plus adaptées pour une ambiance nocturne digne de l’ère disco, Bermejo était réellement le choix idéal pour mettre en scène de façon iconique Rorschach comme il l’avait déjà fait pour Batman et le Joker. L’histoire relève de l’anecdotique par contre, Azzarello adapte un de ses fonds de tiroir qui auraient pu se lisser sur n’importe quel vigilante masqué ou pas ce qui constitue un peu le point faible de l’entreprise car l’ensemble n’est qu’un prétexte à des bastons homériques entre un Rorschach débutant mais déjà déterminé qui va s’en prendre plein la gueule et un gang de dealers sans foi ni loi mené par un boss défiguré aussi cruel que ludique et goguenard, son nemesis en puissance ! En parallèle de la vendetta lancée par Rorschach, un serial killer massacre en toute impunité de jeunes femmes et on distingue mal le lien entre cette enquête et les objectifs de Rorschach jusqu’aux toutes dernières pages qui précipitent l’histoire et en tissent le lien…. MAIS le plaisir est là, immédiat, certes artificiel et vain mais on est pris de suite dans cette histoire crasseuse mais limpide, porté par un Bermejo au sommet de son talent et dont l’art du découpage simple et direct offre un récit rapide et bref mais palpable…. La mégalopole évolue, vit, il y a un sens du détail incroyable dans les décors comme les expressions faciales (ce qui est ingénieux pour un héros sans visage) et Azzarello parsème son récit de quelques clins d’œil à la génération seventies avec l’apparition d’un célèbre chauffeur de taxi new yorkais ou d’autres plus discrêts mais réussis comme ces cols pelle à tarte et ces talons outranciers. La frustration c’est peut-être que le récit s’achève aussi rapidement alors qu’on est pris dans un maelstrom de bagarres, de violence dans une narration simple mais percutante… Rorschach est un merveilleux livre d’images à lire comme une œuvre essentielle de Bermejo mais mineure pour Azzarello dont c’est peut-être le meilleur travail que je connaisse au-delà de Joker ou de Batman Noël et Rorschach auquelle elle ne ternira ni ne rehaussera l’impression qu’on se fait déjà… C’est également l’histoire la plus détachée de tout l’univers Watchmen et peut se lire parfaitement comme un one shot indépendant. Si vous appréciez les polars noirs et simplistes servies sur un plateau par l’un des meilleurs dessinateurs actuels foncez sinon c’est très dispensable…. Mais pas à mes yeux merde quoi c’est Rorschach dessiné par Lee Bermejo dont c’est peut-être le meilleur travail que je connaisse au-delà de Joker ou de Batman Noël !!!!!

17/02/2014 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
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Ma fébrilité fut grande en ouvrant ce nouvel épisode de l’univers « Avant Watchmen ». Rorschach est sans doute le personnage le plus emblématique de l’arc original, et les fans (dont je fais partie !) attendaient Brian Azzarello au tournant. Et je ressors de ma lecture satisfait, ouf ! Sur le fond l’histoire n’apporte certes pas grand-chose au personnage, mais nous permet de nous replonger dans cet esprit manichéen et sans compromis tellement attachant. Si vous aviez aimé les passages racontant les escapades nocturnes de Rorschach agrémentées d’extraits de son journal intime, alors vous allez adorer cet arc. Brian Azzarello a selon moi réussi le pari de ne pas trahir la personnalité complexe du personnage original, ce qui n’était pas donné. Certaines critiques ont trouvé son invitation envers la serveuse pas très crédible, mais moi cela ne m’a pas choqué plus que cela. Sa demande est tellement froide et calculée, presque enfantine. Le dessin de Bermejo est magnifique, dans un style hyperréaliste, et les planches sont vraiment superbes. Un arc intéressant, à voir comme un bonus « deleted scenes » de la série originale.

11/02/2014 (modifier)