Happy! (Morrison/Robertson)

Sombre thriller fantastique dans le milieu de la pègre la plus abjecte.
BD adaptées en séries télévisées live Image Comics Les Licornes Tueurs à gages
Nick Sax est un ex-flic ripou, qui a sombré dans l'alcool et s'est reconverti en tueur à gages. Lorsqu'un de ses contrats tourne mal, il se retrouve avec une balle dans le bras, les flics et la mafia sur le dos...et il doit poursuivre un horrible tueur d'enfants grimé en Père Noël ! Il pensait que son monde avait viré au cauchemar, jusqu'au moment où une licorne bleue lui apparaît. Et c'est là que les ennuis commencent vraiment pour lui...
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Date de parution | 18 Septembre 2013 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Alors, Happy ? Je dois plutôt dire que I’m not very happy de cette lecture. Pourtant, le graphisme est plutôt avenant et bien maîtrisé. Ce n’est pas ce qui pose problème. C’est surtout le langage ordurier et les insultes qui fusent. J'ai rarement lu une bd aussi vulgaire. Toutes les cases sont remplies de gros mots à outrance. Les personnages ne peuvent pas s’exprimer de manière convenable car cela dépasse leurs capacités intellectuelles. Je suis désolé mais cela, je ne l’accepte pas. Je ne lis pas des comics orduriers. Je ne suis pas obligé de subir cela. C’est quand même très désagréable à la lecture. Après, on dira que c’est pour se situer dans le milieu des mafieux, des bas-fonds, du polar noir. Ce n’est pas une raison. Je ne demande pas non plus un langage châtié mais que cela reste convenable. A bon entendeur, salut ! Pour le reste, le fait d’introduire un personnage fantaisiste tout droit issu d’un cartoon, cela ne le fait pas. C’est certainement l’originalité de ce comics mais c’est si inconvenant, si maladroit. Bref, cela n’a pas pris avec moi.


J'ai un peu le cul entre deux chaises avec cet album. Autant je l'ai trouvé plaisant quant à son pitch, son personnage principal relativement classique, donc déjanté, autant j'ai trouvé le côté "too much" de certaines scènes ou répliques superflues. Et si le dessin de Robertson m'a globalement bien plu, la colorisation, elle, m'a semblé assez inégale, mais souvent dans le blafard, le maladif, alors que rien de ne le justifiait... Cependant ma lecture ne fut pas désagréable, ce qui explique une note positive.


Je ne savais vraiment pas sur quoi j'allais tomber lorsqu'un ami m'a prêté cette BD, qui, à ma grande surprise, n'était pas listée sur notre site adoré. L'entame de lecture est bonne, bien qu'un peu gâchée par des dialogues très, trop vulgaires. Alors on dira ce qu'on veut, c'est peut être réaliste, et c'est sans doute de la sorte que parlent les voyous des bas fonds des USA, mais, personnellement, je n'apprécie pas lire des "putain" systématiquement dans chaque phrase, agrémentés à la sauce "merde", "fils de pute", et autre "enculé". L'histoire en elle même se déroule assez bien, et l'on a envie de savoir le pourquoi du comment, d'arriver au dénouement. Je salue l'habileté avec laquelle les auteurs mêlent quelques notes humoristiques dans la relation entre notre ex-flic pourri et la petite licorne bleue Happy, avec la noirceur de ce polar. Quelques critiques tout de même sur ce scénario: on devine aisément le nœud de l'intrigue, et, en lui-même, il n'est pas très recherché et globalement déjà vu. Graphiquement, le style de Darick Roberston est très appréciable, d'un réalisme assez époustouflant, c'est, on peut dire, un sans faute. La colorisation de Clark et Avina n'est pas en reste et est du même acabit. Au final, une BD qui se lit bien, avec de très beaux dessins bien coloriés, mais un scénario qui sur le fond ne m'a pas assez surpris pour mettre une note plus élevée que 3/5. (274)
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