Le Royaume d'Estompe

Comment faire face à l'oubli ?
Albums jeunesse : 10 à 13 ans Albums jeunesse : 6 à 10 ans La BD au féminin La Mort Les petits éditeurs indépendants
Noémie revient dans la maison normalement dédiée aux vacances. Toute joie est absente, elle vit une tragédie : la perte d’un être, le grand-père que l’on sait pourtant devoir disparaître. Mais la mort, c’est quoi ? Une abstraction qui existe ailleurs, chez les autres, qui ne vous concerne pas. Puis non, soudain, elle est là et c’est dur. Encore plus déstabilisant, papa pleure et semble loin, inaccessible. Les pensées s’entrechoquent, les sentiments s’opposent à la majesté du décor d’automne. Une phrase. « À quoi ça sert de vivre, si c’est pour voir partir ceux qu’on aime… ? ». Maman, un instant désemparée, qui cherche ses mots, et rassure : « les gens qui comptent vraiment continuent de vivre à travers nous ». Est-ce vrai ? Noémie va s’endormir sur cette interrogation, monsieur cochon (Piggs), le vieux « doudou » de la maison de ses grands-parents, restant, bien entendu, complètement muet. Subitement réveillée, elle est invitée par monsieur Piggs, maintenant doué de parole, à le suivre pour répondre à un appel à l’aide. Noémie bascule dans un monde onirique où elle va devoir rechercher un roi disparu.
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Date de parution | Septembre 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


2,5 Ce conte onirique ne m'a pas trop touché. Pourtant, j'aime bien l'idée qu'une petite fille qui a perdu son grand-père et qui ne comprends pas trop ce qui se passe va comprendre ce que c'est de perdre un proche grâce a un rêve bien particulier. Ça se laisse lire, mais le rythme va souvent trop vite pour moi et j'ai souvent eu l'impression qu'on survolait rapidement des éléments qui auraient mérité d'être plus approfondis. De plus, si le dessin a du style, je trouve que la narration était un peu lourde. Au final, il y a quelques beaux moments, mais ce n'est pas une lecture qui m'a marqué.


Peu de bandes dessinées se sont attaquées frontalement à la question de la perte de l'être cher. A fortiori du point de vue de l'enfance. Mis à part Mon pépé est un fantôme, bien entendu. Cet album se place ainsi sur un plan onirique et métaphorique, la petite Noémie retrouvant dans ses rêves un Dauphin confronté à la disparition de son père, laquelle provoque repli sur soi et oubli. Les enfants ne verbalisent pas forcément leurs angoisses, mais les plaquent sur leurs questions, les incarnent dans leurs rêves. C'est raconté de façon assez fine dans cet album, dans une ambiance de medieval fantasy bien rendue. Il faut dire que le trait de Tatiana Domas est très séduisant, faisant preuve d'une douceur très attachante, son trait sans encrage s'harmonisant parfaitement avec les couleurs pastel dont elle a doté son histoire. Un regret en tant qu'adulte, le rythme est un peu spécial, échevelé par moments alors qu'on pourrait s'attendre à quelque chose de plus calme... Un joli conte métaphorique.
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