L'Inscription

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Comment s'inscrire dans le réel ?


Ecole supérieure d'arts et design de Saint-Etienne La BD au féminin Séries avec un unique avis

-En fait, tu vois Caro, ton problème c’est que tu n’as jamais été correctement inscrite dans le réel… -Ah bon ?! Et où est-ce que l’on s’y inscrit dans le réel ? plaisante la jeune femme. -À la mairie de ton arrondissement rétorque Simon pince sans rire... Tu demandes à parler avec l’inscripteur. Entre Kafka et Lewis Carroll commence alors pour Caroline une longue quête pour son « inscription dans le réel ». Elle se déroule pour l’essentiel sous la férule et le contrôle d’un inscripteur au crâne chauve et à l’œil goguenard, qui est légèrement pervers. (texte : Actes Sud)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Inscription © Actes Sud 2011
Les notes
Note: 1/5
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05/01/2013 | Spooky
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Par Spooky
Note: 1/5
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Chantal Montellier est une auteure à part dans la franco-belge. Militante féministe, engagée politique affirmée, elle fait parfois transparaître ses convictions dans ses écrits. C'est le cas ici, puisque quelque part Caroline est son alter ego, une jeune femme un peu naïve que l'activité artistique exclut du monde réel. Elle va tenter de s'y inscrire, mais va découvrir que c'est loin d'être simple et surtout que ça va la mener dans de drôles de situations... Bon, quand j'ai refermé le bouquin, je me suis dit que c'était une oeuvre inaboutie, un peu déséquilibrée. Car au final, c'est "juste" une descente aux enfers qui nous est contée, dans un contexte socio-politique morose et même malsain, avec le portrait -diabolisé- de Sarkozy omniprésent (au point que le propos en devient nauséeux), dans la peau d'une jeune femme sans aucune personnalité. Bien sûr, on est dans le domaine de la caricature, de la satire sociale, mais j'avoue que les répétitions et les situations ubuesques ne m'ont pas semblé construites de façon cohérente. Et pire que ça, je trouve qu'au niveau du dessin, si Montellier a quand même atteint une certaine maîtrise de son style, le fait de simplement photocopier certains éléments (en vrac, la gamine qui sert de bonne conscience à Caro, les visages des différents protagonistes y compris l'héroïne elle-même), ne me semble pas des plus heureux... Et en prime, j'ai l'impression de n'avoir rien compris...

05/01/2013 (modifier)