L'Or de France

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Une épopée incroyable, inspirée de l'histoire vraie du sauvetage de l'or français. (texte de l'éditeur)


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale

Juin 1940, la France s'enfonce dans la défaite. À Brest, on se hâte de charger les dernières 254 tonnes d'or des réserves de la Banque de France à bord du croiseur Émile Bertin, qui appareille en catastrophe quelques heures seulement avant l'arrivée des premières colonnes allemandes. Destination inconnue.... Mais le départ du croiseur n'est pas passé inaperçu et 254 tonnes d'or suscitent bien des convoitises ! Une épopée incroyable, inspirée de l'histoire vraie du sauvetage de l'or français. (texte de l'éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Juin 2011
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série L'Or de France © Le Lombard 2011
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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22/10/2012 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

Le point de départ – et une bonne partie des questionnements – est similaire à celui de L'Or des Belges, sauf qu’il s’agit ici des réserves de la Banque de France, mises temporairement en sécurité sur un navire de guerre, puis en Martinique durant la seconde guerre mondiale, alors que divers barbouzes et truands, mais aussi les services de Vichy, les Allemands ou les Américains cherchent à mettre la main dessus. Les diverses factions (maréchalistes, gaullistes) qui s’écharpent en Martinique sont aussi un élément de tension, l’arrière-plan historique est assez bien exploité, dans cette partie du monde à la marge, mais qui subit, souvent avec retard et plus ou moins en sourdine les soubresauts de la métropole occupée (les autorités officielles cherchant avant tout à ne pas trop se mouiller, pour « ne pas insulter l’avenir »). On y voit vers la fin des réfugiés célèbres (Victor Serge, mais surtout André Breton – qui y rencontre Aimé Césaire). L’intrigue suit globalement la grande Histoire, assez mollement parfois, c’est dommage, même si ça se laisse lire. Idem pour le dessin, pas exempt de défaut, un peu brouillon parfois (remarques valables pour les décors et les personnages, dont les visages changent parfois), mais qui fait le boulot et est lisible. Un dossier historique et thématique clôt l’album, et est un bon complément de lecture pour qui ne maîtrise pas le contexte et les divers personnages que nous suivons. Note réelle 2,5/5.

30/09/2023 (modifier)
Par Yann135
Note: 2/5
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Ces deux albums s’inspirent d’une histoire vraie et peu connue. En juin 1940, la totalité de l’or de la banque de France a été mise hors de portée de l’ennemi. Une grande partie a été embarquée à bord de l’Emile Bertin à Brest avant de voguer vers Halifax au Canada et les Antilles. Ce n’est qu’en 1946 que la France retrouve ses petits lingots. Il ne manquait pas un seul gramme ! Ce sauvetage a joué sans nul doute un rôle majeur dans la reconstruction de notre pays et a permis à la France de préserver son indépendance et de rester une grande puissance. Je ne vais pas dire que je me suis ennuyé, l’histoire est intéressante à découvrir, mais 2 albums c’est un peu longuet sur le sujet, car au final il ne se passe pas grand-chose. Aucun rebondissement à attendre. Cet or attire bien évidemment toutes les convoitises. Le scénario part dans tous les sens pour allécher le lecteur mais que c’est plat. On suit la route maritime de cet or. Rien de transcendant. Il faut donc broder. On joue donc sur les menaces sous-jacentes de nos ennemies, de la pègre voire de nos alliées pour donner un peu de matière à cette série mais ce n’est pas suffisant. Ce qui est pour moi rédhibitoire par contre, c’est le manque de rigueur pour les planches sur Brest. Ayant habité une vingtaine d’année dans cette ville, je peux vous dire qu’il n y a eu aucun travail préparatoire. Les décors ne représentent pas le port du Ponant. Pas bien. Il aurait juste suffit de se documenter un peu pour un rendu réaliste. Là c’est bâclé et sans saveur. Une série très moyenne. Vous pouvez faire l’impasse.

07/01/2021 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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Le sujet est intéressant: pendant toute la durée de la guerre, mises à l'abri hors de l'Hexagone, les réserves d'or détenues par la Banque de France échappent à l'Allemagne et aux Alliés. Les 254 tonnes de lingots et de pièces entreposées au siège, le deuxième plus gros stock mondial, constituent alors un patrimoine très convoité. Dès leur entrée dans Paris, les officiers du Reich tentent de s'en emparer. Une course contre la montre s'engage alors pour faire sortir le trésor de la métropole. En l'espace d'un mois, 300 camions prennent la route. La marine prend le relais. A la fin de la guerre, seulement 395 kilos d'or manqueront à l'appel. Retour sur cette incroyable épopée avec ce diptyque qui retrace les faits de manière romancée mais tirée d'une histoire vraie mais peu connue. Le défaut majeur de Pecau (le scénariste de L'Histoire Secrète) semble être le manque de fluidité de la narration avec des dialogues pompeux. Par ailleurs, les personnages se ressemblent presque tous ce qui n'aide pas à la compréhension de ce récit. C'est un dessin assez figé par moment qui reste en tout point très classique. Au final, on suivra tout de même l'intrigue car le sujet demeure intéressant.

20/04/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Un récit historique sur un sujet intéressant. On assistera durant deux tomes à des luttes d’influence, à des jeux d’espions. Chacun cherche à arriver à ses fins… mais sans produire cette étincelle qui mettrait le feu aux poudres. J’ai franchement bien aimé l’aspect historique du récit et notamment cette division dans le camp français, entre les partisans de Pétain et ceux de de Gaulle. La narration est fluide, agréable et restitue bien le climat tendu dans lequel se déroule cette histoire. Le dessin n’est pas désagréable malgré quelques morphologies « limites ». L’un des personnages, surtout, développe une musculature bien trop importante à mon goût, surtout dans ce style réaliste. Au final, voilà une courte série qui ne révolutionnera pas la bande dessinée mais qui est bien réalisée et intéressante d’un point de vue historique. Pas mal du tout, en somme.

22/10/2012 (modifier)