Captain Swing et les pirates électriques de Cindery Island (Captain Swing and the electrical pirates of Cindery Island)

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Warren Ellis se lance dans le genre steampunk...


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Auteurs britanniques Avatar Press Londres Steampunk Warren Ellis

Un policier du Londres de 1830 enquête sur un meurtre mystérieux. De fil en aiguilles, il se lance à la poursuite de Captain Swing, pirate qui semble tout droit sorti de l'univers de Jules Verne. Ce révolutionnaire utilise l'électricité comme arme et comme énergie première, comme carburant aussi pour son bateau volant. Fort de cette invention, Captain Swing veut transmettre ses découvertes au peuple, en affrontant une caste élitiste bourgeoise...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Février 2012
Statut histoire One shot (Une suite serait en cours aux USA) 1 tome paru

Couverture de la série Captain Swing et les pirates électriques de Cindery Island © Milady Graphics 2012
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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17/07/2012 | Tomeke
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’avais découvert le dessin de Caceres sur son « Elisabeth Bathory » publié chez Tabou, où il produisait un travail baroque et très chargé. Ici son dessin est un chouia moins chargé, mais il est intéressant, avec un trait un peu gras. Je regrette juste des cases difficiles à déchiffrer parfois, car la colorisation est trop sombre (et le fait que cela se passe surtout la nuit ne justifie pas tout). L’intrigue d’Ellis se déroule dans le Londres du milieu du XIXème siècle. Elle joue à fond la carte steampunk, avec des armes et des moyens de transport électriques, un bateau volant, etc. Cet aspect est sympathique, il y ajoute un univers vaguement pirate, et une « guerre des polices « (entre les tout nouveaux Bobbies et une sorte de milice liée à des magistrats corrompus). Voilà pour l’arrière-plan, assez riche. Mais Ellis n’a pas su l’utiliser pour dynamiser suffisamment l’intrigue. Ou plutôt son intrigue n’est pas assez originale et riche pour supporter cet attirail, qui masque difficilement le caractère somme toute banal de l’histoire. Et le retournement du « gentil » flic, qui se range dans le camp des pirates contre d’autres voleurs liés aux magistrats, est un peu facile. Pour le reste, ça se laisse lire – malgré quelques passages un peu trop verbeux. Mais le plumage vaut mieux que le ramage. Note réelle 2,5/5.

17/02/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Quand j'ouvre un comics de Warren Ellis, j'espère toujours retrouver le plaisir que j'ai eu à lire des séries comme Transmetropolitan, Planetary ou encore Desolation Jones. Mais trop souvent ces derniers temps, je suis déçu par ses autres oeuvres que je trouve quelconques. Ce one-shot a le mérite d'être relativement original dans son contexte et ses personnages, mais très vite il sombre dans le récit d'action très banal et sans surprise. Nous sommes placés dans un cadre inspiré du steampunk. L'Angleterre du début 19e siècle qui y est représentée est historiquement réaliste, avec même un petit cours d'histoire sur les origines des policiers de Londres (Bobbies ou Peeleers) et leur opposition aux Bow Street Runners, forme un peu plus archaïque des forces de police professionnelles Londoniennes qui ont été actifs en même temps qu'eux à l'époque. Mais le fantastique apparaît rapidement avec un groupe secret bénéficiant de merveilles de la science qui est confronté à un parti infiltré au pouvoir et profitant d'une pierre extraterrestre aux pouvoirs surnaturels. Une fois ce contexte placé, on était en droit d'espérer une histoire prenante et originale mais il n'y a là pas de quoi s'enthousiasmer. Le graphisme est correctement réalisé mais pas trop ma tasse de thé. Il se pare d'un aspect un peu rétro, rappelant parfois les anciennes gravures. Si sur la forme, c'est assez beau, sur le fond les mises en scènes sont encombrées et manquent de clarté. Il faut s'attarder sur chaque case pour la déchiffrer correctement et cela impacte un peu la fluidité de lecture. Et les couleurs trop sombres n'arrangent pas l'affaire. Quant au scénario, comme dit plus haut, une fois le contexte posé il devient très basique et sans profondeur. Le héros rejoint le camp des gentils, affronte un gros méchant puis tous les gentils vont attaquer la base des méchants, gagnent et le héros embrasse la belle. Voilà, c'est presque tout. Il y a donc du bon et du plus décevant dans cet album qui ne marquera pas les mémoires et ne vaut que parce que son contexte n'est pas mauvais et qu'il est relativement divertissant mais sans plus.

14/12/2016 (modifier)
Par Tomeke
Note: 2/5

Après avoir lu quelques ouvrages de Warren Ellis, souvent considéré comme un petit génie, j'ai terminé ma lecture déçu. L'univers steampunk créé est pourtant assez riche mais le récit me semble (très) maigre. Cela se lit très vite et la pseudo-fin ressemble plus à la clôture d'un périodique que d'un album complet, d'où ma frustration. Alors certes, il nous revient qu'une suite serait en préparation. Si tel est le cas, je trouve que la démarche d'éditer l'histoire à ce stade est malheureuse. Le dessin de Cáceres est au premier abord un peu déroutant. Il est très précis et nuancé dans les ombres. La colorisation est sombre mais au final, mis en parallèle avec un Londres steampunk, le rendu est bon. En conclusion, j'ai trouvé à cet album de grandes qualités : des bonnes idées, un background bien planté et riche, un dessin réussi. Malheureusement, au moment où l'alchimie prend, le souffle retombe vite pour nous donner une fin des plus frustrantes.

17/07/2012 (modifier)