Angie - Infirmière de nuit

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Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

Depuis qu'elle a acheté et consommé un philtre d'amour mexicain, Angie est devenue une vraie nymphomane. Ça tombe bien, son métier d'infirmière lui permet d'assouvir tous ses désirs.


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

Depuis qu'elle a acheté et consommé un philtre d'amour mexicain, Angie est devenue une vraie nymphomane. Ça tombe bien, son métier d'infirmière lui permet d'assouvir tous ses désirs. Infirmière hospitalière, infirmière privée puis infirmière de prison, les situations érotiques se suivent et se ressemblent.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 1989
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Angie - Infirmière de nuit © Dynamite 1989
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
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14/06/2011 | Ro
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L'avatar du posteur Noirdésir

Les couvertures des albums ne sont pas belles je trouve, avec des couleurs pas extraordinaires, qui renvoient aux « publications de gare « évoquées par un autre avis – ce qu’est au final cette série, même si le dessin de Chris aurait pu lui faire prétendre à mieux. En tout cas le dessin à l’intérieur est meilleur que ce que ces couvertures nous laissent deviner, le Noir et Blanc étant plus efficace et réussi. En effet, son trait clair, fin, très vieille école – proche du trait de Lévis sur "Liz & Beth" par exemple, est plutôt bon, séduisant, et ajoute je trouve une touche d’érotisme désuet mais craquant. Mais voilà, les scénarios ne sont clairement pas bons ni originaux. En effet, Angie est systématiquement soumises aux désirs des hommes qu’elle rencontre, enchaînant les scènes de sexe (chaque album tente de changer de décor, de « milieu » - à l’hôpital, en prison, etc., sans que cela n’arrange les choses, ni ne modifie le comportement docile et improbable de la donzelle). De plus, les dialogues sont souvent mauvais. Ternes, ils sont aussi (et cela est aussi valable pour les commentaires qu’Angie fait en voix off) lourds et redondants par rapport aux images. Simples prétexte à des questionnements à deux balles, à des réflexions ridicules. Je préfère ne pas parler de psychologie. Bref, voilà un auteur qui, s’il avait trouvé un bon scénariste, aurait pu faire des trucs sympas. Mais son dessin n’est ici pas bien servi.

05/06/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Xavier Musquera est un dessinateur espagnol qui a travaillé pour l'Angleterre, l'Italie, la Belgique et la France. Sous le pseudo de Chris, il débute dès les années 80 dans l'érotisme, livre des récits pour Edifumetto, mais surtout en France pour le magazine Bédé Adult. Angie, son infirmière de nuit est issue de cette période, en 1983, qui sera suivie de beaucoup d'autres au cours d'une activité prolifique, telles "Miss Bondie", Bea flic de choc ou "Nuits Torrides" pour les plus connues. Malgré ça, son trait est réaliste et précis, ses femmes aux jolis contours sont sensuelles et désirables, bref, Chris offre un dessin fin et joli pour de la BD de qualité inégale, aux gros plans soignés. Dommage qu'il ne soigne pas autant ses scénarios, car dans le cas d'Angie, qui est une infirmière bien accomodante se soumettant à différents plaisirs, même sado-maso de ses patients ou de ses collègues hospitaliers, il n'y a rien de linéaire, c'est souvent une suite de baisouillages pas trop hard, dans des situations convenues, reliées par rien, où tout est prétexte à écarter les cuisses, sans préambule, ni perte de temps, ni justification. Et ça c'est dommage parce que cette négligence pour donner à tout prix du sexe décrédibilise la réussite graphique de la série. Sans compter que le fait de ne pas aller assez loin peut décevoir celui qui s'attend à du hard à taux plein, et que celui qui croit tomber sur une Bd gentiment érotique, sera déçu par trop de scènes osées, bref, il y en a trop ou pas assez selon les goûts.

11/10/2013 (modifier)

L’avis porte sur les deux premiers tomes. Je ne connaissais pas le substantif « BD de gare », mais je dois avouer qu’en lisant l’avis de Ro j’ai été curieux de comprendre ce que cela signifiait. Et je crois avoir saisi. De gare pour toute cette ambiance étrange autour des gares, pour le côté souvent de qualité médiocre de tous types de consommables que l’on peut y trouver, pour la misère que l’on voit souvent et avouons pour un côté un peu étrange d’une somme de rencontres saugrenues qui ne manquent pas dans un univers de voyage. Le scénario se résume à trouver toutes les situations possible pour que la belle et peu farouche Angie montre ses attributs au lecteur. Disons le de suite, elle est plutôt pas mal : pas bimbo mais généreuse dans l’effort, pas totalement chaudasse mais tout de même sexy. Honnêtement je trouve cette héroïne nettement moins vulgaire que la plupart de la production Erotico-pornographique. Question scène nous ne verrons pas les éternels fantasmes, il s’agira de gentils cunis, et de pénétrations classiques avec attouchement, rien de bien scandaleux en somme. Très loin de l’escalade de violence, Angie semble apprécier le service sexuel, que ce soit dans un établissement public ou bien en service privé par la suite. Le scénario sert donc de prétexte, mais ce n’est pas aussi forcé ou ridicule que la plupart des productions, oui ce n’est pas crédible mais ce n’est pas non plus complètement vide de sens. Graphiquement ce côté ancien noir et blanc assez classique m’apparait aussi plus sensuel qu’un feu d’artifice de gros plans vulvaires hauts en couleur, certes parfois çà bave un peu sur le côté masculin assez basique, mais les décors (oui il y en a !) sont assez soignés. Au final, Angie me parait plus érotique que pornographique, de fait que le lecteur sera dans tous les cas déçu, s’il voulait du porno il n’aura pas grand-chose à se mettre sous la dent, s’il voulait un peu sensualité avec un scénario, il ne trouvera pas grand-chose non plus. Bref bof, mais je trouve que cette production est tout de même nettement mieux que la plupart des productions similaires.

11/07/2011 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Oh la vilaine BD de gare ! Angie infirmière de nuit, c'est une BD un peu plus qu'érotique mais pas tout à fait porno. C'est du cul facile, un soupçon de violence, le tout enrobé dans un scénario qui n'a cela que de nom. Elle met en scène une infirmière devenue nymphomane (mais ne l'était-elle pas déjà avant de toute manière ?) suite à l'achat et l'ingestion d'un philtre mexicain qui lui "donne des chaleurs" de manière régulière (tout le temps, quoi). L'intrigue se compose d'une succession rapide de scènes de sexe sans crédibilité. Les situations sont de purs clichés vus et revus. Les dialogues sont le plus souvent ridicules, mais hélas pas assez pour en devenir vraiment drôles, et surtout emplis d'énormes fautes d'orthographe. S'il fallait résumer le début du premier tome, par exemple, disons que dans chaque nouvelle salle d'hôpital où l'héroïne rentre, elle rencontre un nouveau personnage, homme ou femme, enfant ou vieux, seul ou accompagné, avec qui elle va échanger deux phrases puis baiser ou se toucher. Par la suite, elle quitte l’hôpital pour devenir infirmière privée ou préceptrice, puis infirmière de prison, mais le scénario ne gagne strictement pas en crédibilité, ni pour la partie porno ni pour le reste. Pour donner un exemple, suite à un petit passage d'action, toujours dans le premier tome, un malfrat qui poursuivait l'héroïne se tue en tombant d'une fenêtre. Deux cases plus loin, l'héroïne croise un autre docteur et se remet à baiser. Et personne ne fera jamais la moindre réflexion sur ce gars mort sur le trottoir d'en bas... Comme le scénario devient de plus en plus ridicule au fil des tomes, on peut espérer finir par en rire au second degré, mais ce n'est pas évident tant les scènes sont répétitives. Ce qui sauve l'ensemble, c'est un dessin classique réaliste à l'ancienne qui n'est pas désagréable du tout pour les scènes non pornographiques, les visages et les personnages. Par contre, quand il s'agit de passer à l'action, le dessin des fesses et des sexes est souvent raté. Les sexes masculins notamment sont minuscules, très laids et quasiment toujours masqués, soit pour des raisons d'auto-censure, soit parce que l'auteur ne sait vraiment pas les dessiner. Quant à l'aspect érotique de la lecture, entre ces défauts graphiques et le fait que les scènes de sexe se bornent quasi uniquement à des cunnilingus, des levrettes expéditives et de rapides fellations, cela n'a rien d'émoustillant.

14/06/2011 (modifier)