Tout le monde aime le printemps

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

En 1943, dans une petite ville montagnarde française et imaginaire proche de la frontière suisse (Belin-sur-fougères), villageois, résistants, miliciens et soldats nazis s'affrontent autour d'un transport d'enfants juifs.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale La Résistance

En 1943, dans une petite ville montagnarde française et imaginaire proche de la frontière suisse (Belin-sur-fougères), villageois, résistants, miliciens et soldats nazis s'affrontent autour d'un transport d'enfants juifs. Pourtant en ce beau printemps, les héros, jeunes hommes et jeunes femmes, auraient bien préféré profiter de l'air pur et de l'amour. .

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1987
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Tout le monde aime le printemps © Dargaud 1987
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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05/06/2011 | Ro
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L'avatar du posteur Noirdésir

C’est le troisième album du duo Vidal/Bignon que j’ai l’occasion de lire, et c’est le premier pour lequel le positif l’emporte sur le négatif. Pourtant, comme pour mes premières expériences avec Bignon, je n’accroche pas à son dessin, ni à la colorisation (même si je l’ai trouvée ici meilleure que sur ses autres albums). Vidal a encore la mauvaise idée de mêler trajectoires et conversations, mais c’est ici un peu moins accentué, et donc la lecture est ici plus fluide. Surtout, l’histoire est intéressante – sans être franchement originale, sur cette période noire du pays, en 1943, moment où de nombreux Français hésitent encore pour savoir dans quel camp basculer. La fin de l’album, se déroulant quelques années après la guerre, me paraît par contre moins intéressante.

11/09/2015 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Tout le monde aime le printemps est une BD historique mettant en scène de manière plutôt réussie une bourgade montagnarde française proche de la frontière suisse en 1943, entre résistants, allemands et collabos. Rien ne m'attirait dans cet album. Surtout pas sa couverture encadrée de turquoise représentant un couple amoureux devant une affiche d'Hitler. Pas non plus son dessin bariolé et ses planches d'aspect peu engangeant. Pas plus que son titre franchement peu évocateur. Le dessin m'a rebuté au premier feuilletage. Je trouvais ses couleurs très laides et une grande partie des visages moches et difformes. Pourtant, une fois la lecture entamée, tout cela s'assimile très vite et bénéficie d'une assez bonne narration graphique. Le récit, pour sa part, permet de s'attacher à la vie sociale et amoureuse de différents habitants de cette région montagnarde. On est plongé dans un quotidien où la vie paisible de certains se confronte à l'oppression nazie et celle de la milice ainsi qu'aux espoirs et velléités des résistants. Sans être captivante, la narration coule avec fluidité. Ce contraste entre quotidien printanier et réalité de l'Occupation m'a permis de mieux ressentir l'absurdité de la guerre mais aussi et surtout l'immondice des miliciens et autres collabos. La profondeur du récit est accentuée par l'intrigue de fond autour de cet horrible transport d'enfants juifs momentanément bloqué dans la gare locale. L'aspect historique de ce récit est réussi car le scénario est réaliste et intéressant tout en permettant au lecteur de se retrouver un peu plongé dans l'ambiance de l'époque. Le dessin, les couleurs et une fin un peu frustrante m'empêche néanmoins de considérer cette bande dessinée comme indispensable.

05/06/2011 (modifier)