Hermiston

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Adaptation du roman inachevé de Stevenson, dans les landes d'Ecosse...


1799 - 1815 : Le Premier Empire - Napoléon Bonaparte Adaptations de romans en BD Écosse Iles Britanniques Robert Louis Stevenson

Nous sommes en 1813. Archibald Weir, un jeune homme aux idées avancées, assiste à une pendaison publique. En affirmant qu’il s’agit là, d’un « assassinat, d’un défi à Dieu », il s’attire les foudres de son père, le lord-juge d’Hermiston, magistrat du roi. C’est lui l’être implacable, surnommé le persécuteur ou le juge pendeur, qui a prononcé la condamnation à mort. Pour punir son fils, qu’il estime définitivement bon ni pour le barreau, ni pour la chaire de théologie, il le contraint à l’exil, sur les terres de Laird, pays de silence sauf quand le vent souffle, à Hermiston dans la lande écossaise, afin d’y gérer le domaine familial, et qu’il a depuis bien longtemps délaissé. Et en fait, là, dans son nouveau rôle de propriétaire terrien, Archibald trouve la paix. Il aime à écouter sa servante plus vieille que lui et énamourée, lui conter le passé du pays — la Frontière —, la vie de ses ancêtres et de ses quatre neveux, connus pour leur violence et surnommés les « quatre frères Noir ». Fermiers, ils sont ses voisins par-delà les collines, et parfois leur jeune sœur, Christina, les rejoint. C’est en la croisant à la messe qu’Archie tombera sous son charme et amoureux. La condition inférieure de la jeune femme lui importe peu, tant que son amour est réciproque. Les jours heureux pourtant s’éloignent, avec la visite de celui qu’il a toujours pensé être un ami, un être vil et jaloux, qui va s’emparer de Christina. Une fois encore, Archie le romantique devra affronter la justice des hommes, celle de son père... (texte : Futuropolis)

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Février 2011
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Hermiston © Futuropolis 2011
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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27/02/2011 | Spooky
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Par Erik
Note: 2/5
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Stevenson est grand auteur qu'on ne présente plus tant il a marqué la littérature par ses romans inoubliables. Hermiston est une oeuvre qui est resté inachevée et qui avait pour cadre l'Ecosse. Cette reprise promettait d'être intéressante au vu de toutes ces belles références. Je précise que j'ai lu l'intégrale qui est sortie en mai 2018. Il y a une fin qui est également prévue pour ne pas rester sur notre fin tout en restant fidèle à ce que l'auteur voulait (indications laissées sur la trame du récit). Je dois dire que je me suis ennuyé ferme à cette lecture qui ne m'a guère convaincu. Même le graphisme dans son imprécision m'a laissé de marbre. Bref, le résultat est plus que mitigé.

10/11/2018 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Ahhhh Stevenson... Peut-être l'un des plus grands écrivains britanniques, on le connaît pour plusieurs classiques comme Dr Jekyll et Mr Hyde, mais c'est ce Hermiston qui devait être son oeuvre ultime, la quintessence de ses préoccupations, de son écriture... Et puis comme il décéda avant de l'achever, ce fut tout simplement son testament littéraire. Jean Harambat propose donc sa version, et surtout sa fin de cette oeuvre inachevée, en accord avec les notes d'intention de l'écrivain, les commentaires de sa secrétaire mais aussi ses propres idées. Le premier tome s'arrête au même endroit que le roman : sur un point de non-retour, un drame qui va entraîner sans nul doute le basculement d'Archie dans la folie meurtrière... Bien vu de la part de l'adaptateur, le cliffhanger est réussi. On se demandait donc quelle suite il allait donner à la première partie écrite par Stevenson... Je l'avoue, Harambat m'a fait plaisir, en proposant une fin dans le droite lignée du romand e Stevenson, avec les morceaux de bravoure de ses personnages, la dimension tragique des destinées, mais aussi une issue comme aurait pu l'écrire l'auteur. C'est un bel hommage. Graphiquement Harambat a pas mal progressé depuis Les Invisibles. Il tend vers plus de réalisme, une plus grande expressivité des visages, et des rapports anatomiques un peu plus maîtrisés. On sent toutefois que l'auteur a du mal à sortir du classicisme, comme en témoigne sa mise en scène, son découpage en gaufrier. Certes, Stevenson est u n auteur classique, mais je trouve que son testament littéraire a aussi besoin d'audace, de puissance. Il y a encore des choses gênantes, mais moins que dans son premier album. A réserver aux inconditionnels de Stevenson, ceci dit.

27/02/2011 (MAJ le 12/12/2011) (modifier)