Eros/Psyché

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Une amitié particulière...


Auteurs espagnols Emmanuel Proust Éditions Gays et lesbiennes La BD au féminin Séries avec un unique avis

Le pensionnat de la Rose est un endroit étrange... Aucun adulte. Seulement de jolies jeunes filles vivant en totale autarcie. Elles partagent leur temps entre les jeux, les promenades en forêt, les travaux manuels... Mais malheur à qui ose violer le règlement ! Dans cet apparent Eden, deux jeunes filles éprouvent une attirance réciproque... Leur vie va en être bouleversée, et toutes leurs certitudes vont peu à peu voler en éclats.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Février 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Eros/Psyché © Emmanuel Proust Éditions 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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15/02/2011 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Spooky

Etrange bande dessinée... C'est une histoire d'amour entre deux jeunes femmes, enfin, elles en ont l'apparence, dans un pensionnat lui-même surréaliste... Uniquement des jeunes filles, pas d'adultes, et le système de punitions et d'exclusions est un peu nébuleux... Je ne suis d'ailleurs pas sûr d'avoir tout saisi. Mais je pense que c'est voulu, tant l'histoire baigne dans une ambigüité permanente, entre faux-semblants et regards biaisés... Je suis interloqué par ce récit gothique. Et puis il y a cette découverte graphique. Maria Llovet, jeune dessinatrice espagnole, se place d'emblée parmi les auteures à suivre. Son noir et blanc est vraiment intéressant, jouant dans un découpage et des cadrages très réussis. Souvent ses pages sont découpées en quatre planches qui couvrent toute la largeur de la page, pour laisser respirer l'histoire mais elle sait jouer de cela pour nous dérouter avec au contraire des colonnes, des gaufriers, ou même des pleines pages. Des scènes parfois très intenses, qui méritent que l'on s'y arrête, ne serait-ce que quelques secondes. Certaines scènes sont muettes, presque contemplatives, et d'autres plus bavardes, sans que l'ensemble ne soit chargé, procurant au récit son atmosphère énigmatique et diaphane. Maria Llovet a un trait à la limite de l'envoûtant, mais qui a besoin d'un peu plus de maturité sur les lèvres des héroïnes -qui tiennent une place importante- ou encore leurs mains. Mais ces détails ne gâchent en rien la beauté de son trait, que j'aime décidément beaucoup. Nébuleux, troublant mais beau.

15/02/2011 (modifier)