Chagall en Russie

Note: 2/5
(2/5 pour 7 avis)

Vous ne lirez pas ici la vraie vie de chagall. C’est un fabuleux conte juif, dont le héros se nomme Marc chagall. Il vit dans un shtetl de la Russie des Tsars, à l’aube du XXe siècle. Il est jeune et très amoureux. Mais il est peintre aussi, et le père de celle qu’il aime veut pour sa fille « un bon juif qui ait un bon métier ». Quitter son amour ou bien la peinture ? Même le Rabbi de Loubavitch ne sait pas.


Consensus sur une BD La BD au féminin Les Roux ! Russie Sfar

Vous ne lirez pas ici la vraie vie de chagall. C’est un fabuleux conte juif, dont le héros se nomme Marc chagall. Il vit dans un shtetl de la Russie des Tsars, à l’aube du XXe siècle. Il est jeune et très amoureux. Mais il est peintre aussi, et le père de celle qu’il aime veut pour sa fille « un bon juif qui ait un bon métier ». Quitter son amour ou bien la peinture ? Même le Rabbi de Loubavitch ne sait pas.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Septembre 2010
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Chagall en Russie © Gallimard 2010
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 7 avis)
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09/09/2010 | Miranda
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Par Ro
Note: 2/5
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Ces dernières années, quand j'ouvre un album de Sfar, j'ai l'impression de rouvrir n'importe lequel de ses précédents albums et d'y retrouver la même chose, sans surprise ni intérêt. C'est toujours l'histoire d'un artiste juif qui s'écoute parler, qui virevolte en prenant la vie du bon côté malgré ce qui lui tombe dessus et qui proclame son amour pour la poésie et la liberté à tout prix. Si sur le fond pourquoi pas, sur la forme ça devient très vite ennuyeux. Même si Sfar a dessiné bien pire dans d'autres séries, son dessin ne me convainc vraiment plus. Trop lâché, trop disparate, trop redondant avec le dessin de ses autres œuvres, il ne me touche pas et ne me donne pas envie de le lire. Le début de ce récit offre un cadre intéressant. Nous y sommes au début du 20e siècle, entre Russie et Biélorussie, époque où les juifs subissaient les pogroms tandis que Russes blancs et Rouges s’entre-tuaient. La mise en scène de la communauté juive à cette époque, ses moeurs et coutumes a su attirer mon intérêt. Mais rapidement l'intrigue part en délires poétiques, en monologues et autres discussions teintées de poésie philosophique souvent sans queue ni tête. Cela ressemble à de l'improvisation, presque à de l'écriture automatique d'un artiste qui se laisse porter par son récit pour voir où il le mènera. Grand bien lui en fasse à l'artiste, mais moi ça m'ennuie et je le laisserai se porter tout seul en espérant que cela l'éloigne un peu de son nombril.

08/10/2019 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
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Ils ne sont pas très intéressants les derniers Sfar. Il fut un temps où j'aimais bien son univers, mais depuis quelques temps j'ai l'impression qu'il ne fait que refaire la même chose. On retrouve dans le scénario les réflexions qu'il a déjà faites dans d'autres séries et en beaucoup mieux. Le scénario part dans tous les sens dans le premier tome et je ne comprends pas trop ce que l'auteur voulait réellement faire. C'est un peu moins grave dans le deuxième tome, mais l'intrigue est toujours sans intérêt. Je l'ai lu avec aucun plaisir et j'espère que Sfar va se renouveler dans ses prochaines séries parce qu'il commence un peu à se caricaturer lui-même comme le prouve cette série.

09/04/2011 (modifier)
Par Superjé
Note: 2/5

Note : 2.5/5 Voici une des dernières œuvres parues de Joann Sfar. C'est plus ou moins une déception. Je peux comprendre qu'on n'aime pas le dessin de Sfar, c'est un style très particulier, tordu, pas réaliste, qui au premier abord paraît brouillon mais qui est finalement très lisible. Personnellement, ce n'est pas que je n'aime pas son dessin (je suis très ouvert niveau graphisme), mais dans le premier tome de cette série, son style m'a dérouté. Oui, moi j'aime bien Joann Sfar, surtout ses scénarios, c'est pour ça que je ne peux pas trop comparer "Chagall en Russie" avec le reste de sa production, je n'ai pas lu beaucoup d'albums où il assure la partie dessin. Mais si on prend Le Chat du Rabbin (où c'est du style pur Sfar) le trait reste constant, au niveau des personnages et de l'encrage : c'est propre. Alors que dans le tome 1 de cette série, aucun personnage n'est constant dans les planches (Sfar s'en amuse même, ils changent de têtes constamment), le trait de l'encrage est assez changeant aussi. En général, Sfar a quand même un vrai sens de l'esthétisme. Dans le tome 2, c'est vrai, moins dans le premier opus. Certaines cases sont magnifiques, je trouve d'autres assez laides (ajouté à cela, quelques incohérences elliptiques, ou dans le dessin -Chagall qui dans une case est torse nu, et dans la suivante, -case- censée se passer 2 secondes après, il a une chemise, ou encore un boucher qui égorge une cheval avec le mauvais côté de la lame de son couteau-). Mais en général Sfar se rattrape avec ses scénarios, que j'ai toujours apprécié... Jusqu'à ici. Déjà, on se tape encore un récit parlant de la religion juive... Encore avec Sfar... Pourquoi il se focalise là dessus ? Après Le Chat du Rabbin, Les Olives noires ou encore Klezmer (que je n'ai pas lu). Bon en général, je n'ai rien contre car j'apprends des facettes de la culture sémite, ce qui m'intéresse... Mais ici, je n'ai rien appris de mémorable. De plus, je ne sais plus où, mais j'ai déjà lu plusieurs fois une histoire du même genre : où un personnage entame une quête initiatique, au fur et mesure de sa marche, il va rencontrer les personnages les plus improbables, délurés et fous les uns que les autres. Et tout ce petit monde va philosopher... Encore une habitude de Sfar, mais ici rien de bien intéressant n'est abordé. Et dans le second tome, c'est un peu mieux, car le récit s'éparpille beaucoup moins (même si il ne perd pas sa dimension philosophique qui m'a laissé de marbre). Il est aussi moins délirant. Par contre, je trouve que l'intrigue ne se raccorde pas vraiment avec le premier tome, et puis elle est bateau. Bon, l'album se lit, pas avec grand plaisir, mais il se lit (même si j'ai un peu décroché). Et puis la fin est frustrante. "Chagall en Russie" ne va pas me rester en mémoire, c'est sur, même si c'est la seule série où Sfar m'a déçu pour l'instant. Beaucoup de défaut (série assez ennuyeuse, scénario assez moyen et loin d'être original, et un dessin pas constant qui gâche la lecture) pour une histoire, dont je n'ai pas compris le but... Le seul point positif, après coup de ma lecture, j'ai découvert le peintre (et ses peintures) Marc Chagall.

26/03/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Après la lecture du premier tome. Fan de Sfar, je n'ai pas compris l'intérêt d'entamer cette nouvelle série. Il a tant de séries non achevées bien plus intéressantes !! Le dessin est toujours aussi personnel, le trait est hésitant mais a un réel charme. La mise en couleur a toujours bonifié son dessin, dans cette nouvelle BD la colorisation reste le principal point positif. Le récit a un scénario décousu proche de l'absurde. Il semble faire appel davantage à la culture juive que les séries précédentes. J'apporterai un jugement objectif après la lecture du second tome, mais en l'état c'est une grosse déception. Il faudra un excellent second tome pour contrebalancer ce faible et insignifiant premier tome. En attendant cette hypothétique revirement, je déconseille l'achat.

22/11/2010 (modifier)
Par herve
Note: 2/5
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Cela faisait un moment que je ne m'étais pas arrêté sur un album de Sfar, depuis son superbe recueil Gainsbourg, à vrai dire. Mais là, la magie de Sfar n'opère plus. Moi aussi, je ne vois pas l'intérêt de cet album. Si c'était pour nous conter les aventures d'un groupe juif dans la Russie du siècle dernier, j'aurais préféré que l'auteur se consacre à une suite de Klezmer. Donc, très peu d'enthousiasme pour cet album qui devrait, je l'imagine, ressembler à une quête d'un peintre en mal de reconnaissance, pour épouser sa dulcinée. Certes, on retrouve les thèmes chers à Sfar mais ils sont ici traités de manière peu convaincante (l'épisode de l'homme-cheval reste pour moi une énigme). Reste les pages autour de la promise qui sont réussies. Une grande déception donc pour cet album.

17/10/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
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Je ne sais pas quoi trop y penser de ce premier tome de « Chagall en Russie » : ça ressemble à une biographie de ce célèbre peintre mais ce n’est pas ça ! En fait, Joann Sfar, l’auteur, nous propose un road-movie sur un homme vivant en Russie qui aime dessiner et qui rencontre au grès de ses péripéties des personnages très pittoresques comme un juif qui se prend pour Jésus Christ et un ogre idiot… Apparemment, la trame principale de cette histoire est que Marc Chagall devra prouver au père de celle qui aime que le métier de peintre peut entretenir une famille, que c’est un vrai métier. Je dis « apparemment » parce qu’en fait Joann Sfar nous entraine dans des aventures qui n’ont rien à voir avec ce constat basique. Mais alors, quel est l’intérêt de ce récit ? Peut-être sa situation en Russie des Tsars au début du XXème siècle ? Mais cet aspect historique est faiblement conté dans la bd. Peut-être aussi les dialogues philosophiques que le lecteur pourra y découvrir ? Mais il me semble que leurs présences contribuent plus à mettre de l’humour dans cette histoire qu’à nous instruire… Alors, du coup, « Chagall en Russie » m’est apparu comme une bd plutôt agréable à lire avec pour faiblesse de laisser le lecteur dubitatif sur l’intérêt de cette histoire et sur ce que Joann Sfar a voulu nous y passer comme message. Le prochain tome nous dira peut-être davantage ! Graphiquement, je l’ai toujours avoué : je n’aime pas la colorisation informatique des récits de Joann Sfar, je préfère quand l’auteur réalise lui-même la mise en couleurs (en aquarelle). Cependant, il faut reconnaître que la coloriste s’en est tirée pas trop mal puisque les tons me sont apparus assez agréables à contempler et adaptés à l’intensité dramatique de chaque séquence. Quant au coup de patte de l’auteur, je regrette que ce dernier ait tendance à délaisser de plus en plus son encrage ; on a vraiment l’impression que ses premières réalisations sont les meilleures au niveau du dessin. Pour l’instant, je ne vois pas trop l’intérêt de cette histoire : ce n’est pas une biographie (imaginée) comme Joann Sfar l’a fait sur « Gainsbourg », ce n’est pas non plus réellement un récit historique. En gros, « Chagall en Russie » m’est apparu comme un récit d’aventures mais dans les réalisations du même auteur, « Klezmer » m’a semblé plus intéressant à lire. Bref, j’attends sans impatience le prochain tome pour me faire un avis plus précis sur cette série…

26/09/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
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J’ai l’impression que Sfar se foule de moins en moins dans son dessin, certaines cases sont carrément laides et mal dessinées, heureusement elles ne sont pas nombreuses, mais elles cassent le visuel. Quant au scénario, le récit commence bien et avec pas mal d’humour et assez vite il tombe dans un espèce de capharnaüm d’idées sur la vie, la religion, l’art, etc. sans réel intérêt, j’ai trouvé ça soporifique. Sfar enrichit ses bds de références et de clins d’œil à l’art mais comment toutes les repérer ? À moins d’être une encyclopédie sur patte… dommage qu’il n’y ait pas un index en fin d’ouvrage. A noter aussi quelques mots juifs dont il n'y a pas non plus de traduction. Bref, les derniers scénarios de Sfar sont de moins en moins folichons et captivants, ils deviennent vite ennuyeux et même de moins en moins agréables à regarder.

09/09/2010 (modifier)