La Vallée des Mutants

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Ni chair, ni métal, mais la gloire de l'une et de l'autre, dans un nouvel être biomécanique ! Je vous parle d'évolution...


Auteurs italiens Environnement et écologie

La nature a disparu de la terre ; robots, métal et anti-écologie sont les nouveaux mots d'ordre. Seule une vallée conserve la faune et la flore d'antan. Une fable écologique sur les conséquences des progrès technologiques...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Juillet 2010
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série La Vallée des Mutants © Clair de Lune 2010
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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08/08/2010 | iannick
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Ouvrage déroutant que cet album. Signalons de prime abord l’excellente édition Clair de Lune. Le grand format au papier épais permet une mise en valeur indéniable de la qualité graphique du récit. Ce diptyque devrait suivre le modèle de l’éditeur : le second tome devrait donc paraître en même temps qu’une version intégrale en noir et blanc avec croquis. Parlons maintenant du fond en commençant par le dessin. Le trait précis créé un univers étrange : sorte de passerelle entre la machine et l’humain, entre le métal et la nature. Toujours à la frontière enter imagination et réalité, les récit se trouve sublimé par des traits adaptés à la situation. Dureté violente par des traits saillants pour une réalité de machine et douceur ronde pour le monde imaginaire ou naturel. Une créativité graphique en sus d’une maîtrise du non dit caractérise la colorisation, pour une fois je doute préférer la version noir et blanc tant couleurs, traits et scénario forment un ensemble cohérent. L’histoire quant à elle nous surprend. Si le début du récit nous emmène dans des réflexions parfois un peu confuses entre l’humain et la machine en y ajoutant une relation au temps et à a nature, la seconde partie du récit nous parait en revanche trop enfantine. Un profond fossé sépare le discours et l’avancée de cadrage du récit décrivant une société inhumaine (qui rappelle un peu Horologiom) face à des frondeurs nourrissant de l’espoir en la nature. Mais une fois nos enfants de la nature présentés cela devient une fable merveilleuse bien fade et trop simple. Me voilà donc très partagé sur ce récit. Si le travail graphique ma parait d’excellente facture avec un très bon rapport scénario – dessin, si la présentation de l’univers narratif promet de bons moments, le début de l’aventure elle-même déçoit énormément. Je ne sais si le second tome sera capable de réunir les intérêts et de sortir de la fable trop simpliste et je doute étant donné l’univers initial proposé que 2 tomes suffisent pour tirer pleinement partie de cette société sans rapidité scénaristiques, mais j’espère vraiment la suite sera au rendez-vous. En attendant, cette série me parait impossible à noter sans voir quelle sera l’évolution du scénario dans le second tome, je conseille à tous de vous plonger dans cet univers graphique coup de cœur.

10/08/2010 (modifier)