Les Aventures de Mado et Maildur

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Dans un monde post-apocalyptique peuplé de mutants, un chat humanisé et une femme tentent de survivre...


Après l'apocalypse... Chats Ere comprimée

Un beau jour une mamie sauve un chaton des brimades d'une bande de gamins. Elle l'emmène chez elle, et l'invite à partager le festin des sa dizaine d'autres chats, le cadavre de sa soeur ! Un peu plus tard, l'Apocalypse a eu lieu, et Mado, en compagnie de son chat Maildur devenu grand et fort. Dans un monde laissé aux mutants, ils tentent de survivre.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1983
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Les Aventures de Mado et Maildur © Artefact 1983
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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07/07/2010 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

Après avoir lancé La Terre de la bombe en 1974, le duo Ramaïoli/Durand crée en 1980 ce tandem de héros, Mado la femme et Maildur l'homme-chat, dont l'univers est très proche ; en effet, l'action évolue dans un monde post-apocalyptique, les éléments sont quasiment identiques, les héros errent sans but en devant affronter des créatures cruelles et bestiales ou des mutants féroces, il y a du sexe et une violence très crue avec des mutilations et autres atrocités... bref c'est très ressemblant à La Terre de la bombe qui visait à peu près le même public de jeunes adultes trentenaires. Je ne saurais dire si "Mado et Maildur" était plus palpitante, pour moi, c'est quasiment pareil, sauf que le duo de héros est peut-être plus attachant, et je ne sais trop pourquoi les auteurs ont crée cette série un peu trop ressemblante à leur série précédente, plutôt que d'explorer un autre univers, mais elle est très sympa, je me souviens que j'en lisais des épisodes dans Ere comprimée au début des années 80, et comme c'était la mode des mondes déglingués suite à l'engouement de Mad Max 2, j'étais client de ce type de récit. D'autant plus que Durand livrait des scénarios bien sanglants parfois, et que Ramaïoli dont j'ai toujours apprécié le dessin, offrait un trait un peu plus fin, bourré de détails dans des cases souvent bien chargées, dans un joli noir et blanc. Dommage que la série n'ait pas continué, mais Ramaïoli est parti sur tellement de projets qu'il ne savait plus où donner de la tête... Une bonne série de SF, injustement méconnue, à découvrir..

15/05/2015 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Petite curiosité avec cette série tombée dans les oubliettes... D'abord publiée dans la revue Ere comprimée, elle a ensuite été publiée en albums. Ce sont des récits courts, pouvant se lire indépendamment sauf le premier, qui raconte brièvement l'origine de Maildur, le chat. Un troisième album aurait pu voir le jour, les auteurs ayant réalisé une histoire complète d'une quarantaine de pages, visible seulement, à ma connaissance sur le blog plus ou moins officiel de Georges Ramaïoli. Celui-ci a donc retrouvé pour l'occasion son scénariste de L'Indien Français, René Durand, encore une fois pour des histoires fantastiques, avec un petit côté trash sur certains épisodes (émasculations, cannibalisme, coïts entre animaux et humains, etc.). Mado est donc une "vieille" dame qui recueille un chaton dans le caniveau et l'élève avec comme nourriture le cadavre de sa propre soeur, en compagnie d'autres chats. Puis survient une catastrophe, dont on ne saura rien, et Maildur, devenu un grand chat, fort et qui se tient debout comme un homme, sillonne la Terre en compagnie de Mado, l'honorant à l'occasion et défourraillant tous les fâcheux qui se mettent en travers de leur chemin. C'est plus ou moins dérivé de La Terre de la bombe, en plus lâché, plus déconnant, et ça se sent. Les scenarii sont très légers, prétexte à des effeuillages ou des échanges de projectiles diversement meurtriers, mais ce côté "relâché" donne un cachet pas désagréable à l'ensemble. René Durand aimait bien partir dans des délires très particuliers, mais avait une belle imagination aussi (maildur --> "mets-le dur")... Sur le plan du dessin, ce n'est pas parce que c'était du dessin pour des revues, à parution aléatoire, que Ramaïoli se relâche. Au contraire, sur 80% des planches, c'est plutôt pas mal du tout, le dessinateur faisant admirer sa technique, avec des belles morphologies, une mise en scène soignée malgré le côté "cheap" ou "pulp" de la série... Le seul point qui m'ait gêné est le rajeunissement de Mado ; lors du tout premier récit, elle semble avoir 70 ans bien tassés, mais dès les récits du second tome elle subit une cure d'amaigrissement un peu étrange, semblant n'en avoir que 40. Elle n'en est que plus sexy... Une curiosité, donc.

07/07/2010 (modifier)