Les forums / Pride of Baghdad

>>biglolo avait écrit: >>Je pense que si tu ajoutais une phrase sur ce que tu as aimé ou pas dans cette BD, ton opinion se transformerait en avis comme par magie Ben oui, Gallad : pourquoi estimes-tu que ce n'est pas un avis ? Même sans ajouter une phrase, rajoute juste une note et tu auras là un avis bien complet à mes yeux. Quant à la métaphore du peuple Irakien vu ici sous la forme de ces lions que les bombardements américains viennent libérer pour ensuite les jeter dans un pays en pleine anarchie où finalement la liberté ne mène qu'à la souffrance et à la mort, faisant ainsi réfléchir sur l'interêt d'être libéré ou de rester volontairement prisonnier, je l'ai bien vu... mais cela ne suffit pas à mes yeux à rendre Pride of Baghdad vraiment bon à mes yeux. Sympathique, assez original, avec de l'idée, mais trop superficiel et voite oublié pour moi.

Je pense que si tu ajoutais une phrase sur ce que tu as aimé ou pas dans cette BD, ton opinion se transformerait en avis comme par magie

Ce n'est pas un avis construit, donc, je ne voulais pas l'afficher en tant que tel. J'ai été attiré par la couverture aux couleurs chatoyantes et je n'ai même pas lu le titre jusqu'au bout. J'ai feuilleté en gros et reposé la marchandise. Le lendemain, retour chez mon bouquiniste, je l'achete sur un coup de tête. Certes, les couleurs sont quelques fois criardes, mais je ne connais pas le desert et les lumières du soir, donc j'en ai fait mien ce coloriage feu. Après quelques pages, je suis revenu sur le titre: Pride of Baghdad. Pourquoi cette ville, uniquement pour le bombardement ? Au fil des pages, j'ai cherché à comprendre qui avait écrit le scénario, qui avait donné la vie aux animaux et dans quel but ? Je n'ai trouvé la réponse que dans les 2 dernières feuilles. Je me range donc à l'avis de Ro, pour le caractère et le style superficiel, mais je crois surtout que ces fauves sont des journalistes. Ils ne parlent pas des hommes, car ils ne les voient pas. Ils ne parlent de la guerre, car ce n'est pas leur monde. Ils ne parlent pas de l'avenir, car ils n'en savent rien. Pourtant, J'ai aimé ces bêtes pour ce qu'ils ont d'animal, pour ce qu'ils sont, des égarés. Ils sont comme les gens qu'ils ne croisent pas, des sacrifiés. Le Lion est un homme, comme les autres, et je crois, pour avoir subit "une alerte à la bombe"( et l'enfermement qui en résulte, meme pour de faux), que ces animaux sont en fait ces hommes et ces femmes, qui, perdant leurs chaines se sont retrouvés dans un monde qu'ils ne connaissaient (re-connaissaient) pas. L'homme, n'est pas humain, juste une bombe ou un fusil. Je crois que cette BD est un pamphlet contre un americanisme omniscient, qui sous le couvert de libérer, ne fait que des actes irraisonnés. Comme je le disais, c'est pas un avis construit, mais un point de vue. Qu'en pensez vous ?