On me l'a enlevée

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Une après-midi ensoleillée, un quartier populaire, une fête forraine ... et un bébé qui disparait.


École européenne supérieure de l'image La BD au féminin

Une après-midi ensoleillée, un quartier populaire, une fête forraine ... et un bébé qui disparait. Rumeurs, langues de vipère et suppositions alimentent dès lors les discutions au café du coin. Mais tout cela ne fait pas réapparaître le bébé disparu.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Janvier 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série On me l'a enlevée © Vents d'Ouest 2010
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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22/04/2010 | Mac Arthur
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Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

L'histoire est d'une grande banalité comme un fait divers très sombre. Je me suis demandé à quoi peut bien servir une telle bd. Ce n'est pas agréable comme sujet. On ressort d'une telle lecture un peu dégouté comme quand on entend une triste nouvelle aux actualités. Il y a tant de choses horribles en ce monde. Et il faudrait en rajouter une couche avec la bande dessinée. Bref, le sujet ne m'a pas séduit grandement. Pour autant, c'est quand même un travail tout à fait honnête d'un point de vue objectif. On va suivre les commérages de voisinage dans un petit village où il se passe quelque chose de tragique. Le bar va être au centre des débats plutôt que de se focaliser sur la mère de l'enfant. Le titre est si évocateur qu'on en devine l'intrigue au premier coup d'œil. On retrouve le style de l'auteur à qui on doit également «La Rebouteuse» ainsi que «Les Funérailles de Luce». Il y a toujours le microcosme du village au centre de toutes ces intrigues. J'ai bien aimé l'authenticité qui semble se dégager de chacune des scènes. La fin laissera un goût amer devant tant d'impuissance.

01/07/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Je n’ai pas trop accroché au dessin, mal fini alors qu’il aurait bien eu besoin d’être fignolé pour densifier un récit … qui se résume à peu de chose. Attention que ce récit est bien écrit et fait intelligemment reposer le suspense sur les on-dit du voisinage. Influencé par ces langues de vipère, le lecteur que je suis s’est fait trimballer durant une bonne partie du récit, allant de supputations en supputations. Mais ce récit se lit également très vite. La narration n’est guère présente et le dessin peu accrocheur s’étale sur des planches pauvres en cases. Il y avait, à mes yeux, juste matière à une petite nouvelle, et certainement pas de quoi justifier tout un album. Pas mal, sans plus, et certainement trop peu dense pour que j’en conseille l’achat.

22/04/2010 (modifier)